mardi 28 décembre 2010

Le Geek des Confins


L'éthologie est la science qui étudie et décrit les comportements humain et animaux..."

J’abandonne un peu mon blog ces dernier temps. Un peu ? doux euphémisme !
Deux articles en Décembre, et encore, articles, il faut le dire vite, deux photos envoyées à l’arrache de mon Iphone…

En Novembre ? guère mieux… Non seulement je ne donne pas de nouvelles, mais en plus je garni d’articles sponso…
Quelle décrépitude !

Le moment serait-il venu pour moi de clore ce blog avec cette nouvelle année ? May be…
Pourtant, il y a des choses à raconter. Le problème c’est l’envie.

Aujourd’hui, je pourrais vous faire un petit texte sur le Geek des confins. Un spécimen haut en couleurs, caricature de lui-même… Celui à qui tu dis bonjour, et qui tombe amoureux dans la minute… Celui quo porte le jeans informe et le cheveux long n’ayant pas vu l’Elsève depuis la fin du Cobol (me souffle-t-on)

Aujourd’hui, nous avons dû mettre les pieds dans un magasin d’informatique local. Nous y avons trouvé la plus haute concentration de Geek depuis le l’ouverture de l’Apple Store des Champs. J’ai bien eu le temps de les observés, puisque nous y avons attendu pendant une bonne heure au milieux de portables Sony et Hp d’ancienne-ancienne génération –dixit mon geek perso.

Le pompom ? Après avoir choisi un ordi pour les besoins de ma pauvre mère, le vendeur-chef, me propose une super promo : Me vendre un modèle 20% plus cher au prix de celui que j’ai choisi. Mon c&t&Geek (mais douché du matin et parfumé par mes soins) regarde deplus près le modèle et me souffle « c’est un vieux truc, garde celui que tu as pris… ». Voilà, comment on arnaque les non-(notoirement)-geeks aux confins… Belle mentalité qui aurait surement réussi à avoir quiconque n’a pas le nez rivé sur les forums avertis de matos…

Tiens, demain, je vous raconterai, comment on paye 20 balles le verre d’eau (du robinet) à l’un des plus beaux sites de la terre, histoire de prendre le touriste pour une vache laitière…

lundi 20 décembre 2010

samedi 4 décembre 2010

mercredi 24 novembre 2010

Petit papa Noël (ou pourquoi pas une Tudor pour mon c&t)


Comme vous le savez tous, mon c&t est un homme parfait, gentil et distingué, et bien sûr méritant tout ce que le monde peut lui apporter, de calme luxe et volupté…
Je cite en vrac : enceintes haut de gamme, voiture de sport, week end en quatre (minimum) étoiles… (oui, mon homme a des goût raffinés et un poil Luxe ...)
Malheureusement n’ayant toujours pas gagné au loto (ha bon ? qui a dit qu’il fallait jouer pour gagner ?) Je ne peux malheureusement lui offrir tout ce qu’il mérite…
Soudain une idée lumineuse déchire la nuit ! Une montre ! Commence alors la longue quête de l’objet convoité, jusqu’à ce que la nouvelle gamme des montres Tudor Heritage Chrono attire mon attention.
Les montres Tudor  sont des montres intemporelles, élégantes, et performantes et fiables. « Designed for performance. Engineered for elegance. ». Les nouveaux modèles inspirés de l’histoire et du patrimoine de la marque ont un style rétro chic, une allure sportive et raffinée.
Choisir une montre, c’est un peu comme choisir une voiture, il faut apprécier la ligne, parfaite, l’alliance de la beauté et de l’audace, être sensible à la séduction d’une courbe délicate et de ses proportions ; capable, d’un coup d’œil, de reconnaître la parfaite maîtrise dans l’exécution.
Les Chrono Tudor Héritage ont un petit look de compte-tour de voiture de sport, Les cadrans ont un côté classique inspiré par l’Oysterdate des années 70. TUDOR a choisi, en particulier, d’épauler la firme allemande dans le cadre de la « Supercup », où s’affrontent des pilotes au volant de Porsche 911 GT3 Cup Type 997, toutes identiques et dérivées du modèle Porsche 911 Carrera.
(vous avais-je déjà dit que la 911 était ma voiture préférée lorsque j’étais enfant ? A défaut de pouvoir me l’offrir, ou de l’offrir à mon C&T, une montre évoquant son design est une bonne alternative en attendant de toucher le gros lot.)



















Article sponsorisé

mardi 23 novembre 2010

Il est temps de se cocouner


Garnier Bio Active - Je crois que l’été indien est désormais derrière nous pour cette année, Il ne reste plus qu’à hiberner !
Pour ma part, quand j’hiberne, j’ai envie de m’enduire de douceur, me faire du bien, de regarder tomber le crachin derrière les carreaux. Narguer les frimas emmitouflée d’une crème doudou, voilà exactement ce qu’il ma faut. Mais pas n’importe quelle crème non plus. Je veux une crème en accord avec la nature, Bio , et efficace tant qu’à faire.
C’est ainsi que la gamme Garnier  Bio Active a retenu toute mon attention. Des soins issus de la recherche Bio, certifiés par un organisme indépendant, où même les packs sont respectueux de l’environnement, les formules sont testées sous contrôle dermatologique et leur efficacité a été prouvée.
Les soins Garnier BIO Active  sont des soins à base d’aloé véra et de criste marine.
La criste marine est une plante capable de pousser dans les roches et les falaises exposées aux vents et aux embruns, d’où sa grande concentration en minéraux : calcium, magnésium, manganèse, potassium, sodium... Garnier Bio l’incluse sans ses produits anti-age : elle régénère la peau en stimulant le renouvellement cellulaire pour aider à lutter efficacement contre les rides.
L’aloé véra, tout le monde connait, ou presque. Il s’agit de cette plante très résistante capable de survivre dans des milieux semi-désertiques. Elle est utilisée en cosmétique depuis des millénaires ses propriétés hydratantes, nourrissantes, apaisantes pour la peau et également pour ses propriétés réparatrices. Ainsi, pour se faire du bien en attendant les beaux jours, Garnier BIO Active propose une gamme de soins hydratants (soins visage et laits démaquillants) et une gamme de soins anti rides (Soin Yeux anti rides, Soin antirides fermeté)
Pour ma part, mon coeur balance entre les soins d'hydratation  et les anti rides , incontournable : le démaquillant  … Je vais probablement me faire du bien avec les deux soins en alternance, et ce jusqu’à ce que le soleil revienne ! (et peut être même après…)
Article sponsorisé
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mercredi 17 novembre 2010

Indolence...

Toujours, dans la ouate, ou dans l’indolence, c’est selon. Par contre pour paresser au soleil, je crois que c’est fini. J’ai l’impression d’être rentrée dans la partie que je n’aime pas de l’automne. Celle où les jours sont courts, où la nuit tombe vite, les feuilles au sol sont devenues glissantes et on perdues leurs belles couleurs orangées pour tourner au marron-sale.

Pis encore : la chasse aux cadeaux de noël. Ou comment faire rentrer dans un budget raisonnable une dizaine de cadeaux qui soient utiles, originaux, jolis, et qui ne coutent pas un rein. Dans un monde parfait, il faudrait aussi qu’ils soient légers et peu encombrants… puisque voués à traverser l’atlantique…

Et puis il y a aussi les enfants, un véritable casse tête : trouver quelque chose qui leur plaise et qu’ils n’ont pas déjà…

Je m’étais fixé d’avoir bouclé mes cadeaux de Noël avant le 15 novembre, afin d’éviter la cohue dans les magasins… Force est de constater que c’est raté.

vendredi 5 novembre 2010

C’est la ouate

Le soleil d’automne est une véritable gourmandise d’arrière saison. C’est comme si après les gelées du petit matin, la chaleur essayait un temps de reprendre le dessus.

Je suis dans la ouate en ce moment. Je m’en donne les moyens. Je nage tous les matins, avec les petits. L’idée était de les « fatiguer »pour avoir la paix le reste de la journée, leur faire faire une activité… Alors, je nage avec eux. La piscine de bon matin a quelque chose de magique. D’abord, nous sommes seuls dans l’eau, elle n’est pas encore ouverte au public. Elle est pour nous, pour moi, les petits prennent leur leçon de natation avec le Gentil Maître Nageur. Et puis il fait beau, beau et froid. Il ya quelque chose de magique dans le fait de se mouvoir dans l’eau, au soleil, derrière les grandes baies vitrées. Il y a du givre sur les arbres le matin, et les rayons du soleil passent à travers.

Je nage en silence. C’est rare le silence dans une piscine. Le moindre bruit résonne et se répercute, devient assourdissant, fatiguant. Mais pas là. Je nage et parfois, je me mets sur le dos, au soleil. Je pagaille pour y rester, et je sens les rayons réchauffer mon visage.

Je suis bien.

Mille mètres, mille deux cent, ou plus. (Pas beaucoup plus, non plus hein…) ¨Puis une douche bien chaude pendant que les petits profitent du toboggan. Et retour à mes Vieilles Pierres.

Après, je suis dans la ouate la plus totale. Alors, je sort un transat, les enfants jouent dans le bac à sable, et moi je m’assoupie.

Bien, je suis bien.

jeudi 4 novembre 2010

Trois petits tours et puis s’envolent

Il ya un moment précis, où toutes les feuilles se donnent rendez vous pour tomber en même temps. Il s’agit souvent d’une journée ensoleillée, un peu plus fraiche que les autres. Comme si le thermomètre donnait le signal. Un poil de vent et c’est la ronde tourbillonnante des feuilles multicolores.

Souvent, la tombée des feuilles annonce le début du gel. Il gèle blanc au petit matin, moins deux, moins trois, guère plus, guère moins. Le ciel est dégagé, et la journée s’annonce belle. Froide, mais sèche. Et moins froide dans l’après midi. C’est le jours que j’adore.

Quand les feuilles tombent, c’est le début de l’automne, le vrai, pas celui qui commence avec la rentée des classes. Le jour où tombent les feuilles, est l’un des jours que je préfère.

mercredi 27 octobre 2010

Ville Morte

Fermé pour cause de décès disait la feuille blanche griffonnée rapidement et qu’une main maladroite avait scotchée sur la porte.

Je n’avais pas envie d’aller à cette messe, ni de suivre le corbillard jusqu’au cimetière du bled à côté. Par contre, je ne me sentais pas d’ignorer le moment. Je l’aimais bien la quincaillère. Je la connaissais depuis mon enfance. Petite, elle me donnait des ballons, ou des scoubidous, plus tard, elle avait toujours la pince, le sécateur, ou le moule approprié. Toujours de bon conseil, toujours souriante, toujours dynamique, toujours de bonne humeur, un petit mot gentil à chacun. Ces dernières années, je passais souvent lui dire un petit bonjour, acheter un sac de plâtre, un pinceau plat, un ressort pour le grille pain. Elle adorait voir grandir les petits, et leur proposait invariablement de choisir un petit cadeau dans le rayon jouet. Ils repartaient ravis avec un pistolet à eau, ou un puzzle, acquis pour un bisou.

Je savais qu’elle n’allait pas très bien, sous l’emprise du crabe. Cet été, elle n’était plus à la boutique. J’avais pris de ses nouvelles, maman l’avait croisée une fois. Amaigrie, fatiguée, mais toujours battante, toujours souriante, toujours empathique.

C’est Loreleï qui m’a appris la nouvelle. « Ils l’enterrent mercredi », m’a-t-elle dit. J’irai… au moins signer le registre.

Cet après midi, j’étais au bled à coté. Sans viser particulièrement, j’étais à la bonne heure, au bon endroit. La ville est bondée de voitures. Tous les parkings sont pleins, voitures en double file, garées sur le trottoir. Dans la rue de l’église, je stationne en double file, me fraye un chemin au milieu des inconnus qui suivent la messe par les hauts parleurs. L’église est bondée, une file d’attente digne de station service en temps de grèves s’allonge devants les petites tables des regstres réparties devant l’église.

Comme les autres, je fais la queue pour laisser un témoignage de sympathie à la famille, de notre part à tous. Puis passe le stylo à la dame derrière moi.

Dans un coin de la place, j’explique aux enfants, leur demande de se souvenir un peu de cette dame qui leur offrait toujours un petit cadeau, une minute de silence –un pater, deux ave, et remballe mon petit monde dans la voiture.

En partant, je traverse la ville, morte. Tous les commerces sont fermés, arborant un petit papier blanc : « fermé pour cause de funérailles ». Il fait beau, le soleil brille, et c’est tant mieux. Il aurait été insultant pour elle de l’enterrer sous la pluie, elle qui a si longtemps été rayon de soleil dans sa caverne d’Ali Baba.

Au revoir, madame --et merci.

mardi 26 octobre 2010

Mais pourquoi j’aime autant ces vieilles pierres ?

Un jour mon c&t m’a dit : « il n’y a que là que tu es heureuse ». Si j’avais été un smiley, j’aurais fait la tête de celui qui ouvre grand un œil interloqué : O_o quelque chose comme ça.
Ces murs ont été témoins de tant de mauvais moments, tant de disputes, toutes générations confondues… Et pourtant c’est vrai : quand j’arrive ici, c’est comme si le temps s’arrêtait.

Je suis dans la cuisine, sur un coin de table, j’écris. La table est mise pour déjeuner, et les carottes cuisent doucement. Et puis il y a cette lumière, ce soleil éclatant sur la cuisinière, ces rayons qui traversent la pièce et se reflètent dans la fenêtre d’en face. Les ombres des arbres bougent sur le sol, sur les carreaux de la table, déformées par les vitres anciennes. Il y a ce silence mêlé de bruits familiers : l’eau qui circule dans les tuyaux du chauffage, les glaçons du frigo…

Il y a ce désordre de systèmes D, qui mélangent antiquités et modernisme, désordre que je ne supporterai pas chez moi. Ici, les fils qui pendent n’ont pas d’importance…

Ici, je suis zen. Le temps n’a pas de prise, c’est si précieux. Le temps est un luxe. L’espace aussi. Mes Vieilles Pierres, c’est mon royaume : luxe, calme et volupté..

Peut être irons-nous voir pousser les champignons cet après midi, ou ramasser quelques branches intéressantes pour une future cabane. Je ferais peut être quelques photos d’automne, et une course en ville… ou pas. Ou si non demain…

J’aime cette indolence hors du temps. Je suis bien, un peu comme une chatte allongée au soleil...

lundi 25 octobre 2010

La persécution de la télévendeuse

- Bonjour Madame, je vous appelle de la société machin pour savoir si vous avez reçu notre courrier pour installer des panneaux photovoltaïques sur votre toit ?

- Oui, madame, nous avons bien reçu, mais n’avons pas répondu car cela ne nous intéresse pas…

- Ha bon ? Mais on l’a envoyé récemment le courrier…

- Oui, mais ça ne nous intéresse pas.

- Pourtant c’est très bien les panneaux photovoltaïques…

- M’enfin Madame, vous avez regardé où vous téléphonez avant de proposer n’importe quoi à n’importe qui ?

- Pourquoi vous n’avez pas de toit ?

- (bien vu !) presque…

- Ha bon ? mais on peut quand même mettre des panneaux, ça vous ferait un toit…

- Madame, mon toit est en lauzes, le site est classé, vous croyez que je peux ?

- C’est vous qui voyez, mais je peux vous donnez un rendez vous avec un conseiller… Lundi prochain ? je vous rappelle quelques jours avant pour confirmer… Si vous tombez d’accord, les travaux pourront commencer le mois prochain !

- Non. Non, non et non ! Je ne veux pas de panneaux solaires sur mon toit, je ne veux pas de conseiller de rien du tout, je ne veux pas de travaux en plein hiver, je ne veux pas de travaux du tout d’ailleurs ! Et, je ne veux surtout pas que vous me rappeliez ! Il serait de plus intéressant que vous appreniez votre métier, et que vous regardiez où vous appelez avant de proposer n’importe quoi, et sachez que l’on ne fait pas de travaux sur le toit en plein hiver... Vous auriez plus de chances de décrocher des rendez vous. Même si c’est pas super palpitant votre boulot, soyez professionnelle !

[J’ai peut être été un peu loin… il ne faudrait surtout pas qu’elle se mette à pleurer à l’autre bout du fil… Mais non, elle rebondit et surtout raccroche !]

- Vous avez raison Madame, mon boulot est nul, mais je vais y penser à regarder où j’appelle pour ne pas appeler n’importe où… Au revoir !

dimanche 24 octobre 2010

Vieilles Pierres

Finalement, peu ont importés les barrages, les grèves, les manifs et les pénuries de carburant. Réveillée à l’aube, j’ai jeté quelques vêtements dans une valise, entassé quelques doudous, trois pantalons, trois t-shirts deux pulls, slips et chaussettes pour les enfants, mis tout ça dans le coffre de la Kabomobile, et escortée de mon c&t époux dans sa nouvelle c&t-mobile, j’ai avalé les kilomètres. J’ai avalé en douceur, le pied léger, à l’écoute des informations de route, attentive à la descenyte de la jauge d’essence. Tellement attentive à ne pas freiner une fois lancée que je n’ai même pas freiné devant les radars mobiles, tellement persuadée de rouler doucement dans l’économie de mon réservoir que je regardais les jumelles le sourire béat, juste avant de me rendre compte que j’étais juste au dessus de la bonne vitesse… J’ai bien dû perdre trois ou quatre points en venant. Les premiers. Pour une fois que je roule à cent trente… (cinq)…

Mes Vieilles Pierres sont toujours là. Le chauffage ayant fini par bien vouloir démarrer, la maison se réchauffe peu à peu, la chaudière ronronne, l’eau des radiateurs chante. Il faudra enlever les bulles d’air. Les enfants ont retrouvé leur domaine, mon c&t a fait son tour rituel de la maison, et moi, je me suis posée dans le cuisine. Rien n’a vraiment bougé depuis cet été. Le fond de l’air est juste plus frais, plus humide. Loreleï a remis le frigo en route, j’appuie sur le bouton de la cafetière, jette un œil dans le placard d’épicerie : il faudra faire un saut au bled-d’à-côté avant que la superette ne ferme…

Dimanche matin : marché. Le marché comme j’aime. Pas le marché à touriste, plein d’hollandais de passage Non, le marché local, celui de chaque dimanche, celui où l’on rencontre les vrais gens du pays. J’y croise Loreleï d’ailleurs, et son mari. Primeur, fromager, charcutier… Un poulet fermier chez le vietnamien, plus terroir que moi, le pain…

Cet après midi, il pleut, mais ça n’a pas d’importance. Mon c&t est remonté à la capitale du monde, il travaille demain. Les enfants jouent dans le petit salon, dehors la pluie tombe finement, l’eau qui tombe des gouttières crépite sur la terrasse. Je bois une tisane avec plein de citron, et prends enfin quelques minutes pour écrire ces lignes.

samedi 16 octobre 2010

Vive la République

Maman, on pourquoi on va à l’école à pied ? - pour économiser l’essence mon chéri…

Maman, pourquoi on ne va pas chez Disneyland pour Halloween ?
- parce que ça peut être une cible pour les terroristes mon chéri

Maman, pourquoi on ne part pas à Nos Vieilles Pierres pour les vacances ?
- Parce que les routiers bloquent l’autoroute, et qu’on a plus d’essence, mon chéri.

À part ça, tout va très bien Madame la Marquise…

vendredi 15 octobre 2010

Chabadabada, de l’évolution de la société

Y’a un truc qui est effrayant : c’est la montée des intégrismes de toute sorte. Besoin de sentir l’appartenance à un groupe ?

Pas plus tard que hier, je rentre avant le départ de ma femme de ménage (non pas Loreleï, l’autre, je ne crois pas lui avoir donné de nom, mais Jessica-Rabbit lui aurait collé à la peau fut un temps). Jessica – donc, a l’habitude de faire le ménage dans une sorte de pyjama vaguement rose. Entre nous, je m’en fiche comme de mon premier t-shirt, du moment que le boulot est fait, elle peut aussi venir en moon boots et maillot de bain.
Je rentre donc, alors qu’elle termine de ranger l’aspirateur, et sous mes yeux ébahis, je la vois rouler un grand fichu noir sur ses cheveux, vérifier qu’aucun d’eux ne dépasse, enfiler un long manteau noir, jusqu’au sol, soigneusement le boutonner de haut en bas, et attendre à la porte. En attendant, on discute de choses et d’autres, des enfants, de l’école, de la pluie du beau temps. Je me demande un peu ce qu’elle attend, mais vu qu’elle a terminé, je veux bien papoter un peu… Jusqu’à ce que l’interphone sonne. Un livreur ? Non, un homme qui me lance un impétueux : « vous pouvez dire à Jessica que je l’attends dans la voiture »…

Alors, elle sort, les yeux baissés en me souhaitant rapidement un bon week end.

jeudi 14 octobre 2010

L’attente

Alors ?
Rien toujours rien disaient les doudous qui attendaient l’enfant à la maison.
Alors ?
Rien, non rien, se relayaient-ils en guettant tandis que le jour tombait, les ombres s’allongeaient…

Dans le livre de Kitty Crowther, l’attente est le retour de l’enfant.
Dans la vie, l’attente, c’est tout le temps.
J’attends 16h20, la sortie de l’école, elle attend les résultats du jugement, des examens, du concours, il attend la réponse de son client, elle attend la lettre de l’éditeur, les vacances, midi, la récré, la fin du mois,…

Et ?
Et alors ? Rien, non, toujours rien.

jeudi 30 septembre 2010

Ensembles pour les non voyants

 

Combien d’entre nous ont dans leur entourage, proche ou lointain, une personne mal voyante ?

Combien d’entre nous peuvent imaginer le quotidien lorsqu’on ne voit pas ?

Il y a fort fort longtemps, alors que j’étais étudiante, j’avais un prof de math aveugle. Un excellent prof avec qui ont collait par groupe de 8 simultanément. Il avait en tête chaque exercice donné à chacun, et quand il nous interrogeait au tableau, il nous prenait la main pour que nous lui montrions du doigt les inflexions de la courbe de la fonction étudiée. Puis, dans un immense classeur rempli de feuilles blanches cartonnées, il burinait en braille les notes attribuées.

Car, oui, les non voyants,malvoyant  lisent et écrivent en braille. Des pavés énormes, peut pratiques pour la lecture du dernier Anna Gavalda –au hasard…

Non pas au hasard justement !

L’Association Valentin Haüy sensibilise le public à la cause des personnes aveugles et malvoyantes avec un dispositif original et participatif : le premier livre AudioSolidaire. Le geste est simple et ludique : il s’agit de lire quelques passages du livre « ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda en fédérant ainsi plusieurs centaines de personnes.

Comment faire pour être solidaire de ce projet de livre audio  ? : On se connecte sur le site www.avh.asso.fr/audiosolidaire, on choisit un extrait du livre, et on le lit !

C’est plutôt simple, non ?

Vous avez jusqu’au 29 octobre pour boire de la tisane au miel, éclaircir votre voix et vous entraîner à la lecture.

N’hésitez pas à faire passer !

Last but not least, comme une bonne action ne vient jamais seule, un petit concours élit la meilleure vidéo pour un futur spot TV. N’hésitez pas à voter pour votre vidéo préférée sur le site. Il s’agit de choisir le meilleur spot présentant l’association et les difficultés de la vie quotidienne des personnes malvoyantes.

 



 

jeudi 23 septembre 2010

Simple comme un coup de fil – 2

- Allo ?

- Allo ? Allo ? [ça sent le démarcheur téléphonique… mais riche de ma récente expérience, je décide de laisser sa chance au produit…]

- Bonjour je suis Machine Machin de la société Ducâble, est ce que je peux parler à Monsieur Kabo ?

- [c’est bien connu que seuls les hommes ont le gène de la technologie, alors pourquoi s’adresser à ses seins quand on a besoin de l’avis du Dieu ?] Monsieur Kabo n’est pas là…

- Vous êtes Madame Kabo ?

- Ha non, je suis la nounou ! [mon fils me regarde avec des yeux ronds comme des boulons, commence à ouvrir la bouche, d’un geste je lui fais signe de se taire…]

- Et quand pourrais-je joindre Monsieur Kabo ?

- [elle commence à m’énerve celle là à toujours vouloir s’adresser à mon mari !Madame Kabo, bien que blonde-inside a aussi un QI positif] Rhooo, pas avant 21 heures hein ! [nan mais ! ]

- Très bien, merci mademoiselle… au revoir et bonne journée !

- … sgroumph…

mardi 21 septembre 2010

Simple comme un coup de fil


- Allo Madame Kabo ?

- Ouiiii ? [un oui méfiant, celui que l’on donne au démarcheur téléphonique, celui qui écoute mais qui s’apprête à interrompre l’interlocuteur au plus vite invoquant le prétexte fallacieux]

- Je suis Monsieur Astruc du cabinet de recrutement chose… je vous avais contacté au mois de juillet…

- Ha oui, je m’en souviens… Vous deviez m’envoyer un mail… que je n’ai jamais reçu [et comme je n’ai pas relevé votre numéro, n votre nom, ni rien se rapportant à vous, je ne vous ai pas rappelé… en plein mois de juillet en plus… vous n’y pensiez pas !]

- Je vous avais contacté pour un poste de responsable de département… à Lugdunum…

- Ha oui, je me souvient… mais voyez vous, je suis dans la région de Lutèce, alors, Lugdunum… à moins qu’il ne s’agisse majoritairement de télétravail…

- Heu non, pas vraiment, il ya a quand même les équipes commerciales à mettre en place, en télétravail, ce ne serait pas possible…

- Je comprends…Et il consistait en quoi déjà ce poste à Lugdunum? [des fois que je veuille regretter de ne pas vivre entre les deux fleuves…]

- Il s’agit d’un poste de responsable du département transport dans une multinationale. Vous seriez en charge de … blablabla et blablabla et aussi… [il me déverse toute une liste alléchantes de choses que j’ai pu faire dans une vie antérieure, à l’époque où j’étais reine du monde, avant d’être mère…]. Le siège étant à Hambourg, vous auriez quelques déplacements là bas, à raison d’un tous les trois mois…

- Le poste semble intéressant… Mais voyez vous, je vis à Banlieue-là, et je n’ai pas pour projet de déménager pour le moment…

- Ha oui, je comprends… à vrai dire, je m’en doutais un peu… Mais juste pour compléter notre dossier, auriez vous un peu de temps à me consacrer pour me dire ce que vous faites en ce moment ?

- Oui, bien sûr !...


Ainsi, telle la desperate housewife de base, je lui raconte mes enfants, les plus beaux de la terre, qui sont bien sûr scolarisés, mais qui ont oh combien besoin de leur maman… Je lui parle de mon mari qui ne peut vivre sans ma présence –qui lui repasserait ses chemises ? (heu qui donnerait ses chemises à repasser, je veux dire), et puis mon engagement dans diverses associations où je suis bénévole, de mes cours aux beaux arts, de mon projet de bouquin en cours…

Je n’ai même pas l’impression de le saouler. Au contraire, il me parle de sa sœur qui elle essaye d’écrire sur internet, et nous voilà partis sur les blogs…

- Mais au fait, le poste à Lugdunum, il était à combien ? –juste pour savoir…

- Heu… [il cherche, bafouille un peu] alors, c’est un peu difficile parce qu’il y a une part variable et d’autres avantages, mais il est à 55k€

- Ha… [à vrai dire, je ne sais même pas si c’est un bon ou un mauvais salaire pour le poste, mais il interprète mon ânonnement comme le signe d’une déception].

- Oui, je comprends, que le salaire ne soit pas celui que l’on peu espérer dans le secteur de la banque ou de l’assurance… Le transport n’est pas un secteur qui paye beaucoup… mais le poste est intéressant…

- Oui, intéressant… mais à Lugdunum… désolée !

La fin de la discussion n’est que banalités et politesses, il reprend mes coordonnées. Je l’entends tapoter sur son clavier, je le devine annoter mon dossier : « prétentions prétentieuses, Lutécienne »

lundi 20 septembre 2010

Insomnie

De plus en plus souvent, je ne sais pour quelle raison, la nuit, en pleine nuit, je me réveille. Il peut être trois ou quatre heures. C’est peut être une pression de vessie, un changement de luminosité, un bruit.

Alors les idées viennent, affluent, se bousculent. En tournant dans ma tête, elles me vrillent le corps, l’oreiller, la couette. Elles vrillent même l’homme qui partage ma couche. Les idées se forment et se déforment, deviennent mots, phrases, textes entiers. Il faudrait que je puisse les coucher. Sur du papier, un carnet, ou même un clavier. Au pire il faudrait que les mots, les phrases, les textes arrivent jusqu’à ma gorge, ma bouche, et que je puisse les recracher dans un dictaphone. Les enregistrer, les consigner, pour ne pas les perdre.

J’ai ainsi trouvé le début d’une dizaine de nouvelles, des histoires illusoires, des rencontres virtuelles. Mais n’ayant ni papier, ni clavier, ni dictaphone à portée de lit, les seuls sons émis par ma gorge, les seuls gestes surgis de mes doigts sont ceux qui ont découlé de l’homme qui partage ma couche.
L’homme éveillé par les vrilles s’est enfouit sous la couette. Les idées se sont évaporées emportant avec elles les mots, les phrases, les textes…

vendredi 17 septembre 2010

jeudi 16 septembre 2010

Au sujet des it-sacs

Je trainais tantôt au dans le quartier du Bon Marché (oui, il faut bien que je finisse de déjeuner à l’abri des fesses perverses, cf le billet d’avant), et comme souvent, j’aime à tâter du sac…


- Le Dior Libertine (1700€, tout en cuir d’agneau, doublure comprise) souple, doux, grand. Trop grand, trop doux, trop souple. Existe en deux tailles, le petit étant trop petit à mon goût, le grand trop grand… etsurtout, trop cher ! Je passe.

- Le Balenciaga Day (dans les 800€), un vieux de la vieille, dont seules les couleurs chatoyantes se renouvèlent. J’aime le modèle Giant, avec de gros rivets argentés, marre des petites lanières qui se dédoublent, cassent, et ne se remplacent pas harmonieusement, car les couleurs virent sur les sacs, pas sur les lanières neuves… On connait les inconvénients des Balenciaga. Celui-ci à un gros avantage pour un hobo : une fermeture éclaire, une bonne taille. Le modèle a fait ses preuves, simple et efficace. Trop vu peut être ? D’où le Day… exit les City et autres Work ou Part-time. Une perte de tenue à la longue ? Surement...

- Le Chloé Marcie Hobo, en Large. Oui, je l’ai enfin vu, et touché de mes yeux ! (oui, je touche de mes yeux, pas vous ?) En couleur Whisky en plus. Je rappelle qu’il s’agissait de ma quête suprême du printemps dernier : taille, forme et couleur, et que par défaut, je m’étais rabattue sur le petit hobo en moka… En fait, je suis contente d’avoir pris celui que j’ai en l’absence de ce grand modèle : trop grand, trop orange, pas assez souple (même si la souplesse s’acquière à l’usage…). Et puis je dois avoueraussi posséder la version sac... Exit également  le Hobo Chloé.

- Le YSL Roady, une autre obsession du printemps passé… Existe en deux tailles, trois cuirs, deux finissions, dont une à la doublure imprimée léopard…, plein de couleurs... Dont un cuir sublime (de la chèvre), une couleur Camel parfaite, la bonne taille. Autant dire : OHC (Objet de Haute Convoitise)… Juste un peu plus cher que ce que la décence accepte…

- Prada : la petite baguette bi-color, trop petite, minuscule, ne contient même pas un porte feuille, un Iphone, un carnet, trois stylos, un paquet de kleenex, et un appareil photo…  1050€ pour promener unsac vide, ou presque... Exit !

- Enfin, last, but not least, petit tour chez Jérôme Dreyfuss, créateur adulé puis banni par les bloggeuses modes de tous poils. Les vendeuses ont dû être briefées afin de promouvoir Brice, modèle porté par la Première Dame dans le film de Woody, coupée au montage (Brice, la Première Dame, quel humour Monsieur Jé !). Pour ma part, je note surtout Bob en cuir de veau noir, un peu plus rigide que l’agneau, donne plus de tenue à ce sac chewing gum. "somptueux" me répéte la vendeuse à courts d'adjectifs sublimatifs. Le cuir de chèvre donne aussi de la tenue à Twee… Mais 500 ou 600€, c’est au-delà de ce que je compte mettre dans un sac de maraudage de Jérôme Dreyfuss…

Alors ? Et Dieu dans tout ça ?
Oui, il y a le Yves Saint Laurent qui constitue chez moi une éternelle effervescence… Mais à part ça pas de coup de cœur irrationnel. Je suis repartie avec mon Marcie perso sous le bras, avec la certitude d’avoir un très beau sac, et sans l’urgence d’en posséder un autre. Cela dit, si petit papa Nowel venait à passer par ici, le Roady, grand modèle, en cuir de chèvre camel, intérieur léopard…Ou le Day en Seigle... Bon, je dis ça, je dis rien ! (incorrigible)


mardi 14 septembre 2010

Promenons nous dans les bois…

Il y a quelque temps, je cherchais un coin tranquille pour manger vite fait une nourriture totalement diététiquement incorrecte. Une boite de neuf sauce curry et bar-B-Q (oui, carrément) et un grand coca zéro… à emporter d’ailleurs…

Je cherchais un coin où m’empiffrer à l’abri des regards, un endroit pas trop désagréable à regarder où garer ma voiture et manger vite fait en écoutant l’émission de Morandini, un endroit d’où filer vite fait à mon rendez vous, un endroit où manger seule ne se verrait pas.

Sur ma route se trouvait, à presque un détour, le bois de V. Charmant endroit muni de petits parkings tranquilles, ombrés et bucoliques à souhait. J’en choisi donc un presque vide et me gare le plus loin possible des autres voitures. Des sportifs me dis-je qui viennent courir entre midi et deux, quel courage…

Ouvrant ma boite de neuf et mes sauces, le tout en précaire équilibre, je vois arriver une voiture, se garer non loin de moi et en descendre un homme –chauve, qui file à vive allure vers le bois tout en descendant son pantalon, découvrant ainsi une paire de blanches fesses… « Pauvre gars, me dis-je, il doit vraiment avoir une pressente envie pour se précipiter ainsi derrière les fourrés au risque d’être vu de la pique-niqueuse automobile que je suis ». Avant de disparaître totalement, l’homme me jette un regard, comme gêné d’être vu… Les minutes passent et les nuggets disparaissent. Ayant sifflé ma dernière goutte de coca, je redémarre et amorce mon départ. C’est alors que je vois le type revenir, remonter dans sa voiture, et partir. « Pauvre gars, me dis-je, c’est le retour de la gastro… »

Le soir je raconte l’anecdote du type qui va chier dans les bois à mon c&t qui éclate de rire : « Le bois de V, dis-tu ?
- oui…
- mais t’es bien naïve ma pauvre chérie ! Ce bois est connu pour être un haut lieu d’échangisme local ! Le type n’allait pas chier, mais t’attendait… Il t’a même montré ses fesses pour t’appâter !
- ha ? merde…


Il y a peu, je cherchais le même type d’endroit pour manger vite-fait et en solitaire un rouleau de printemps avant de filer à un rencard… Riche de mon expérience du bois de V, je me dirige vers le bois de M, près des étangs fréquentés par des pécheurs. Je gare ma voiture sur le parking face à l’eau et m’apprête à dégainer ma cannette de coca zéro quand je vois un type sortir de sa voiture et s’enfoncer dans les hautes herbes vers l’étang. Derrière mes lunettes sombres, je fais semblant de ne rien avoir vu. Les minutes passent et d’autres voitures passent sur le parking, puis s’en vont. Un couple s’arrête, descend. Elle se dirige vers les fourrés, et il fait semblant de partir, puis l’attend et elle repart avec lui… Le type des hautes herbes ressort de sa cachette, remonte dans sa voiture…

C’est fini, je ne suis plus tranquille. Je remballe mon rouleau de printemps, siffle la fin de ma cannette et redémarre à mon tour. Je finirais de manger plus tard, chez moi, ou dans le parking du Bon Marché… Tant pis.

Est ce que tous les bois de la région parisienne regorgent de pervers échangistes, ou est-ce moi qui voit le mal partout ?

lundi 13 septembre 2010

Le lundi c'est raviolis

L'instant culturel du jour n'a rien à voir avec l'ancien Viet-Nam, à toutes fins utiles.

à l'aventurier qui se reconnaitra (ou pas)

mercredi 8 septembre 2010

Shiva, le ménage sans Loreleï


Que celles qui n’ont jamais soupiré pour leur perle perdue me jettent la première gratounette. Que celles qui n’ont jamais pensé à l’entreprise de nettoyage face à l’incompétence de leur femme de ménage  improvisée, bavarde et inefficace se jettent sur ce qui suit… à vous, à celles qui en ont marre de payer une miss catastrophe   –souvent au black, en plus !
Shiva... shiva, la déesse aux nombreux bras, celle dont on rêverait pour nettoyer notre maison, celle qui frotterait comme une folle sans rien casser, celle qu’il ne faudrait pas chercher à coup de multiples coups de téléphone à d’anecdotiques petites annonces, et autant à d’hasardeuses références… Mais, oui, Shiva, existe ! shiva est une société d’aide à la personne proposant des aides ménagères, plus de 40 agences françaises employant plus de 2500 personnes, qui dispensent plus de 800 000 heures de services ménagers à des particuliers. shiva  recrute rigoureusement ses aides ménagères, forme de façon continue le personnel de maison aux méthodes et techniques du ménage  –mais, oui, aide ménagère ne s’improvise pas ! De plus, la société suit la qualité des prestations de ses employés sur le terrain. Bien sur, elle assure la prise en charge des formalités administratives (bulletins de paies, déclarations, cotisations, attestations pour réductions fiscales, …).
Cette année, shiva  organise un concours et une élection afin de démontrer (si besoin !) qu’être employé de maison nécessite rigueur, compétences techniques et professionnalisme. Avec shiva , “les spécialistes de l’impeccable”, être employée de maison ne s’improvise pas… Ainsi, shiva organise l’élection du meilleur employé(e) de maison 2010 : “Les Victoires de l’Impeccable”. Chaque agence shiva  en région organise actuellement les sélections des candidates (tests pratiques et écrits de ménage  et de repassage). Les finalistes de chaque région iront à Paris pour la grande finale le 18 novembre 2010. À cette occasion, une ultime série d’épreuves leur sera proposée par un jury d’experts, qui élira le spécialiste de l’impeccable 2010. Au-delà de ce titre, le vainqueur empochera une somme de 10 000 euros. Vous pouvez suivre l’actualité de ce concours sur le site événementiel conçu pour l’occasion : www.victoires-de-limpeccable.fr et y découvrir également : des « trucs et astuces » shiva en images ainsi qu’un forum permettant d’échanger astuces et conseils de ménage-repassage. Ne loupez pas les petites vidéos de miss catastrophe… des moments qui nous sont certainement arrivés à toutes !
Enfin, last, but not least : il y a du jeu-concours pour gagner une année gratuite de services  ménage-repassage shiva ! (en un mot comme en cent, pour toutes celles n’ayant pas encore trouvé leur Loreleï : foncez sur le site !)
Article sponsorisé
Partage propulsé par Wikio

vendredi 3 septembre 2010

d'autres diraient "spleen"

« Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis
Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits,
Il arrive souvent que sa voix affaiblie
Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie… »


Et un jour, le vent s’est levé. Un vent chaud, bouillant comme venu du désert. Il a séché les maillots et les serviettes, effacé les goutes d’eau sur les corps bronzés, emmêlé les cheveux ébouriffés… Et le lendemain, les feuilles des marronniers étaient devenues rousses, le vent avait faibli, changé de cap, il ne venait plus du sud ouest, mais du nord… alors il a commencé à faire froid.

Et soudain, il a fallu remplir les valises, entasser les cris des enfants dans la voiture, lever la main, faire un signe à Loreleï, et la voiture a roulé, vers le nord.

Tout est arrivé très vite. C’est encore avec le goût des barbecues et de l’eau de la rivière dans la bouche, avec la chaleur du soleil sur la peau, la luminosité des soirs de fin d’été dans le regard, qu’il a fallu marquer les stylos, fermer les cartables et prendre le chemin de l’école.

La rentrée est passée. Les enfants ont retrouvé leurs copains dans leurs nouvelles classes. Ils sont contents, je le suis pour eux. Les valises me narguent encore au pied de l’escalier, les jours à venir s’annoncent chargés de remises en route, de réunions, forums d’assoces, visites médicales, courses d’hiver… Alors, pour ne pas y penser, j’arrose mon jardin.

mercredi 25 août 2010

Toujours l'été, et les vacances --oui !

«Alors ? Bientôt la rentrée ?»

Je voudrais savoir pourquoi il me demande toujours ça. C’est la troisième fois qu’il me pose la question en trois jours…

Non, il reste encore une semaine, toute une semaine. Une semaine de beau temps, de piscine, de transat, de baignades, de gouter d’enfants… Une semaine c’est ce que beaucoup prennent comme vacances, en tout et pour tout. Alors, pourquoi ne pas demander à ceux là si les vacances sont bientôt finies alors qu’elles viennent de commencer ?

J’ai accroché mon panneau « Ne pas déranger ». A ma porte, à mon cou, à mon dos. « Prière de ne pas déranger, je suis en vacances ». En vacances jusqu’au matin de la rentrée, neuf heures.

Cet après midi, courses at the city. Il faut des chaussures aux enfants, et peut être un blouson pour cet hiver… Qui a dit « courses de rentrée » ? Sortez, je vous prie !

mercredi 18 août 2010

Tilleul

- Madame Kabo, est ce que vous pouvez me dire si c’est ça qu’il faut mettre dans les sachets ?
- [« ça » c’est des feuilles de Tilleul, avec des boules fraichement cueillies du matin] Heu, oui, mais pas tout à fait… Là il est passé votre tilleul, il n’est plus en fleur.
- Ha bon ? il faut qu’il soit en fleur ?
- Bin, oui, ce sont les fleurs qui font l’infusion. En fait vous cueillez la même chose mais en juin, vous laissez sècher et vous gardez pour les infusions… ou les sachets !
- Ha… [elle a l’air un peu consternée par ce que je viens de lui dire…] Je vais pas pouvoir les faire pour la semaine prochaine alors…
- Ça me semble un peu compromis… le tilleul, il faut le ramasser en juin, puis le faire sécher… si non il pourri… Là ce sera plus pour l’année prochaine alors…
- [Elle a l’air un peu embêtée, le tilleul contrarie ses projets…] Si non Madame Kabo, vous pourriez me faire une petite avance sur le mois ?
- Oui, bien sûr Loreleï …
- Ce serait pour mon grossiste...
- Ou pour ce qui bon vous semble Loreleï !

Moralité sur la peau de l’ours, bla bla bla… Sans compter sur le fait que le plastique-fantastique à la peau dure... à moi,ns qu'il ne s'agisse du sachet made-in-china-by-kids-only

lundi 16 août 2010

Pour un sachet

- Tiens, madame Kabo, j’ai pensé à vous hier soir…
- Ha oui ?
- Vous savez l’autre là qui fait des bijoux, bin, son grand père il ramasse des champignons, et elle les vend séchés !
- [Ouh là… et elle les fume aussi les champignons ???] Ha ?
- Oui, alors j’ai repensé à vous pour la camomille…
- [oui, c’est certain, elle les fume, et les vapeurs de fumée…] La camomille ?
- Oui, pour les infusions…
- Ha le Tilleul !
- Oui, c’est ça ! Bin je vais en ramasser et en mettre dans les sachets en plastique pour les vendre !
- [adieu veaux, vaches, cochons… adieu sachets en toile de lin et ruban de dentelle… on vit à l’ère du plastique fantastique] Ah mais oui, c’est une bonne idée ! Vous pourriez même en faire quelque chose de joli… Vous savez coudre ?
- Oui oui !! [ça semble une évidence pour elle, un peu comme si je lui demandais si elle savait respirer !]
- Alors vous pouvez récupérer des chutes de tissus dans les magasins tissus, et en faire de jolis sachets… un petit nœud et une étiquette : « infusion de Tilleul de l’Emblablaz»… Voyez le genre ? Vous pourriez même rajouter "Bio" !
- Oui, je vois bien… mais je me demande s’il n’y a pas un grossiste pour les sachets en tissus… Et puis les sachets en plastique c’est mieux, les gens ils aiment voir ce qu’ils achètent…
- Bin du tilleul…
- Oui, mais des fois que ce ne soit pas ça qu’il y a dedans… Ils aiment vérifier !
- Ha… mais ça se sont les abrutis ! Tout le monde ne va pas faire ça…
- Oui, mais moi je pense d’abord aux abrutis !
- Ha ok… moi je disais pour le coté joli… Joindre le joli à l’utile…
- Madame Kabo, demain je vous apporte un sachet et on voit ce qu’on peut mettre dedans, le poids quoi !
- D’accord Loreleï, on voit ça demain.

vendredi 13 août 2010

Jour de marché


- Alors Madame Kabo, on vous a pas vu hier soir ?... - … [intérieurement je cherche où est ce qu’on aurait dû nous voir hier soir…]
- Je vous ai même téléphoné hier soir pour savoir si vous veniez…
- Oui, oui, j’ai vu que vous m’aviez appelée hier soir Loreleï, j’ai vu ça ce matin [j’essaye de gagner du temps, j’essaye toujours de me souvenir de ce que j’étais censée faire… Heureusement pour moi, elle embraye]
- Parce qu’il n’y avait pas grand monde hier soir au marché !
- [Bon sang, mais si, bien sûr ! Le marché !!!] Ha ? Quel dommage, je voulais y aller mais mon mari n’était pas chaud bouillant pour le bain de foule… Si j’avais su…
- Du coup, j’ai fait vingt euros ! Et je suis dég’ : il n’y a que les bijoux qui se vendent… Personne ne s’intéresse à mes cadres et mes tuiles…
- Ha bon ? vous faites des bijoux ?
- Oui, je les achète au grossiste et je les revends, c’est ce qui part le mieux !
- C’est dommage quand même pour le côté artisanal…
- Tout le monde fait ça, alors je me suis dit que moi aussi, y’a pas de raison ! On a droit à 30%...
- Trente pour cent ?
- Oui, de choses qu’on n’a pas fait nous-mêmes… Le reste c’est les cadres, les pots, les tuiles…
- Ha oui… Pourquoi vous ne vendez pas vos terrines dans les jolis bocaux ? Ou vos prunes à l’alcool ?
- Bin y’en a déjà qui font la nourriture, et les liqueurs je sais pas si on a le droit…
- Vous pourriez faire de jolis sachets, mettre du tilleul dedans, c’est bon le tilleul….

Mais elle ne m’écoute déjà plus… Tête de loup en main, elle est partie à l’assaut des toiles d’araignées tout à son savant calcul du pourcentage qu’elle pourrait donner à celui qui vend de la nourriture pour qu’il lui vende ses terrines… Pour ma part, je pense à de jolis sachets en tissus, fermés par un bout de dentelle, contenant juste ce qu’il faut de fleurs de tilleul pour une infusion du soir…

mercredi 11 août 2010

Le Loir qui dort pas et celui qui dormait

Deux heures du mat’, ou presque : l’appel de la vessie me réveille. A moins que ce ne soit la constance des grattements du placard ? Je me lève, le chat dort au pied du lit, mon mari aussi (mais pas au pied du lit). D’une caresse (au chat) je lui murmure : « allez, va faire ton boulot : le loir gratte »…

De retour, les grattements continuent, le chat a disparu –dans la chambre à côté restée ouverte, bien plus calme que la mienne, sans loir, et mon C&T qui dormait comme un loir, ne dort plus. Épuisée d’avance, je me recouche, tire la couette sur ma tête et essaye vainement de dormir. Comment dormir à coté de celui qui ne dort pas ? Comment dormir alors que la bête tout à sa nidification gratte, pousse, déchire et tape encore ?

« L’est où le chat » me demande celui qui ne dort plus. Parti…

Alors il se lève, ouvre le placard, ne voit rien. « Tu veux bien allumer ? » J’allume ma lampe de chevet, mais la lueur ne porte pas au fond du placard. «As-tu une lampe torche, ou quelque chose dans le genre ? » Non… mais tu peux brancher la lampe là pour t’éclairer…

Au fond du placard, le Loir qui dormait a vu celui qui l’en empêchait, une toute petite chose… : « c’est toi qui fait tout ce bruit ? » Mais le Loir n’a pas peur du grand gaillard un peu endormi, il le regarde et attends qu’il referme la porte pour continuer son travail… Mais non, le grand gaillard prend une chaussure –du 46… et j’entends « Couic ! ».Le Loir a chouiné, la chaussure l’a raté, le grand gaillard grogne un « moui, Couic ! », récupère sa chaussure, sa chaussette aussi, referme la porte du placard, éteint la lumière et retourne se coucher. Dans le noir je souris. Le Loir ne reviendra pas de si tôt. Dans le noir, je souris encore, le C&T qui ne croyait pas en la sonorité nocturne du Loir a expérimenté par lui-même ce que peut être une nuit hachée.

Plus tard, bien plus tard, un poids se pose sur mes pieds. Le chat est revenu se coucher maintenant que le calme est rétabli…

jeudi 5 août 2010

Lettre et Loir et Natation


« Cher lecteur prodigue,
Blablabla … »

L’autre nuit, réveillée par les grattements du loir, j’avais en tête un billet sur l’orquestration magistrale de ma vengeance animalière. Trop embrumée pour ouvrir mon ordi et supporter sa lumière blanchâtre en pleine nuit, j’ai opté pour la répétition mentale de ma prose. Puis prise dans mes activités de la journée, je n’y ai plus pensé. Ce matin, potron-minet, même animal, même punition, plus éveillée, j’ouvre mon outils, et… Et rien. Je ne sais plus ce que je trouvais de si drôle dans ma lettre au lecteur, je ne sais plus ce que je voulais dire ou demander… alors rien.

Le loir est revenu –si toutes fois on peut considérer qu’il était parti un jour… Disons que le loir s’est réveillé. Affamé. Et depuis quelques nuits, il s’attaque à nouveau à la tapisserie du placard de ma chambre. (oui, dans ma chambre, un placard dissimulé dans le mur a –avait une tapisserie ancienne plutôt sombre. Je suis donc réveillée par les grattements, déplacements et déchirements de papier. Dans la résonance du placard, j’ai l’impression qu’il déménage je ne sais quoi.

Et c’est là que le chat intervient. L’autre nuit, réveillée et agacée, je file aux toilettes. Au retour, je vois mon rat-frôlant-les-murs –le chat, assis, tendu devant le placard. Intéressé, intrigué, le chasseur se serait-il éveillé ? Pour le coup, le bruit a cessé, le Loir a cessé ses activités. Le chat s’installe sur mon lit, transgression suprême, mais je ne le vire pas. Quand le bruit reprend, il se relève et se poste à nouveau devant le placard. Alors, le bruit cesse. Odeurs, instinct. Le Loir a flairé le prédateur potentiel, je vais pouvoir essayer de finir ma nuit.

Au matin, comme chaque matin, j’accompagne les enfants pour leur cours de natation. Le maître nageur me regarde goguenard : « Ca va ? vous avez l’air fatiguée… »
- Ha si vous saviez la teneur de mes nuits… j’ai un loir dans le mur de ma chambre…
- [sourire entendu] Votre mari est rentré ?
- [machinalement] Non, la semaine prochaine…

Plus tard, en faisant des longueurs, mon cerveau synapse enfin : à tous les coups il pense que je passe mes nuits les jambes en l’air… si ça se trouve, il pense même que j’ai un amant.

L’avantage de la réflexion sous-marine, c’est que personne ne me voit sourire. Ou pas.

vendredi 30 juillet 2010

Mais où est le chat ?

Je crois qu’il a compris : la litière est faite pour ça, et mieux que la litière les bacs bien sablonneux de la cours intérieure. Je crois qu’il a compris, je dis « je crois » car depuis « l’incident du sac » Monsieur le Chat se cache. Je ne le vois même plus raser les murs. Il mange peu aussi, touche à peine son eau… Mais où est-il ?

- Madame Kabo ? …
- Oui Lorelei ?
[Elle brandit une nappe pliée à bout de bras en fronçant le nez, à contre jour, je ne vois pas trop de quoi il s’agit]
- Qu’est ce qu’on fait de « ça » ?
- Heu, c’est quoi « ça », Lorelei ?
- Bin c’est le chat !
[Elle me met la nappe sous le nez, je m'attends à y voir une peau de chat crevé... et j’y vois … une crotte de chat ! Le maudit !]
- Ha oui, en effet…
- Bon, on la fait tremper où on la jette ?
- Heu… haaa…. C’est une nappe de maman, c’est celle qu’elle met par-dessus la blanche…
- Bon, bin, je la laisse là, et vous demanderez à votre maman ce qu’on en fait !
- Oui, voilà, on va faire ça…

Saleté de chat ! Pire que les mecs, pire que les gosses ! On croit qu’ils ont compris, mais rien du tout ! Et conscient de son méfait le Chat se planque, tente de se faire oublier…

Un chien disiez vous… en fait je pense plutôt à un aller-simple en TGV retour à Banlieue-là…
 ou une bonne adresse à Grozny.

mercredi 28 juillet 2010

Le chat est un être pervers et malfaisant


(Surtout le mien)
Cette année, le planning de vacances de nos voisins nous a obligés à amener le chat à Mes Vieilles Pierres. Oui, « obligés » car il faut bien savoir que notre chat est un cent pout cent pur citadin. Il adore les jardins de ville et le ronronnement monotone des moteurs à huit heures du matin, rien ne l’émeut d’avantage que les gaz d’échappement, son endroit de prédilection pour dormir : les bambous qui se tassent au fond de notre micro jardin.. Il défend son territoire de cinquante mètres carrés et vadrouille dans ceux des autres guère plus grand que le sien.

Notre chat est un pur citadin.

Mais entre le laisser entre les mains de notre femme de ménage parisienne qui a un peu tendance à l’oublier (la dernière fois qu’on est partis, elle l’a oublié dans le dressing : quatre jours sans boire et sans manger, des crottes partout, l’odeur tenace du pipi de chat… il aurait pu y laisser sa peau !) (connasse !!) (bref) et l’emmener prendre un bol d’air, j’ai préféré le bol d’air pour lui… Six cent mètres carrés de maison, vingt hectares de parc, c’est un beau territoire, que je me suis dit. Des vacances aux Vieilles Pierres, c’est quand même pas une punition…

Bin si ! pour lui c’est une punition ! « trop grand pour lui, m’a affirmé ma copine véto, il a besoin de marquer son territoire, il doit y avoir d’autres chats… au pire achète lui des phéromones pour qu’il se sente mieux… ». J’ai donc passé l’éponge sur les pipis oubliés sur les paillassons, et les papiers qui trainent dans le bureau de papa (surtout qu’il n’était pas là). Passé l’éponge et la serpillère en fait… Je l’ai juste pris par la peau du cou, à peine secoué et l’ai posé sèchement sur sa litière. Je l’ai même autorisé à utiliser comme litière les bacs de la cours intérieure… Mais non. Monsieur ne met pas le nez dehors. Il suffit de le poser devant la porte pour qu’il file se cacher à l’intérieur. J’ai dû lui interdire la salle d’armes où il squattait le dessous d’une bibliothèque et me crachait dessus quand j’essayais de l’en sortir sous la menace d’une raquette de tennis qui appartenait à papa en 1939 (ou à peu près !).

Depuis quelques jours, j’avais l’impression qu’il allait un peu mieux. Fini l’impression d’avoir un gros rat à la maison filant ventre à terre dans les couloirs au moindre bruit. Il venait nous voir, et redevenait sociable… Il venait même à l’étage la nuit faire un petit tour. Je laisse faire me suis-je dit, s’il pouvait effrayer quelques souris, voire même déloger le loir (oui, après avoir été chassé du mur de ma chambre l’été dernier et passé l’hiver dans une autre pièce, l’affreux animal est revenu à ses anciennes pénates).

Mais mon chat est pétochard. Au moindre bruit suspect il file se cacher sous un vieux fauteuil dans l’entrée. Au moindre grattement dans le mur, il se planque sous mon lit, n’en sort que pour manger… Jusqu’à la nuit dernière… Enhardi par l’absence de mon mari, le chat saute sur le lit et pose sans grande délicatesse ses sept kilos de muscle (ahum !) sur mes pieds. Puis escalade le lit jusqu’à se blottir contre ma tête. Alors, je le vire d’un coup sec. Pas de chat sur le lit… Mais sans fin il recommence… Bonjour les nuits !

Ce matin, après l’avoir viré pendant la moitié de la nuit, il s’est résolu à dormir sous le lit. En me levant, il s’est extrait, m’a regardé avec effroi et a filé à vive allure vers l’escalier, rasant les murs comme un rat apeuré.

Ce n’est qu’en mettant mes sabots, que j’ai constaté une tache sombre sur mon sac. Une tache sombre et humide. Humide et malodorante… Le putain de chat a pissé sur mon José Kaki –Dreyfuss pour les non-connaisseurs ! Putain de chat !

J’ai rincé mon sac, savonné la tache et à l’heure où j’écris, il sèche encore. Quand au chat, j’ai fait preuve d’une perversité au moins égale à la sienne : j’ai remplis sa gamelle de pâté pour chat odorante et adorée, et lui ai servi son repas… dans la cours intérieure ! il est venu au petit trot allègre, et dès qu’il a eu le nez dans sa gamelle, j’ai fermé la porte à double tour ! Il n’est pas prêt d’en sortir. S’il veut la guerre, il va l’avoir sa putain de guerre ! (copy right Sylvester Stallone dans chéplus quel film sur le Viet Nam)



mardi 27 juillet 2010

Pouilleux


- Maman, j’ai la tête qui me gratte…
- c’est la chaleur mon chéri, et peut être le chlore de la piscine…
- Scroumch, scroumch…
- Viens voir par là, des fois que tu aies des poux…

Une fois, deux fois, trois fois, je regarde attentivement sa tête. Derrière, la nuque, vers les oreilles… Je ne vois rien, faut dire aussi que ses cheveux sont tellement blonds qu’il est difficile d’y voir quoi que ce soit…

Le soir, je fais un bon shampoing, du mien, celui qui laisse les cheveux tout doux… Et ce matin, le voilà qui se gratte encore. Arrête un peu lui dis-je… tu vas t’arracher la peau !

Mais maman, j’ai vu des poux dans le tête de mon frère, me dit le petit. Dubitative, je m’apprête à sortir l’explication numéro 24 alinéa B, comme quoi ce n’est pas gentil de dire ça à son frère… « Mais c’est vrai maman ! ce n’est pas un mensonge, il a des œufs de poux, je les ai vu ! » Alors, je me dis qu’il faut quand même que je regarde attentivement, plus attentivement que hier et le jour d’avant… Le petit a eu des poux, et un enfant qui se gratte c’est assez symptomatique… Je regarde donc, encore, sa nuque, et là je vois comme une minuscule pellicule translucide accrochée à un cheveu encore plus clair… Je connais la forme… s’il y a des lentes, il y a des bêtes ! J’ai soudain une furieuse envie de me gratter. De me gratter la tête, les bras, le corps… Poux, moustiques, araignées… tous m’agressent !

Six shampoings anti-poux et huit lessives plus tard… j’ai le cuir chevelu en feu, mais il n’y a, à priori plus de locataire indésirable sur la tête de mon grand –ni moi, ni mon petit en avions… J’ai tortillé mes cheveux dans tous les sens, je commence à réaliser le ratage de mon expérimentation capillaire, et ça me met d’humeur massacrante !

lundi 26 juillet 2010

Flash back


J’ai revu récemment une copine de lycée. Que dis-je, non, pas une copine de lycée, ma meilleure amie au lycée, et quelques années après. Jusqu’à ce que la vie nous éloigne, une moitié qui n’apprécie pas l’autre, et vice-versa, de sottes disputes, jalousies, géographie…

Il y a quelques mois, je vois sa photo dans les amies facebook d’une copine dé l’époque. Je la contacte, on décide de se revoir cet été. Et on s’est revues.

Non, elle n’a pas changé. Un peu plus de maturité, des cheveux blancs, quelques pates d’oie, comme moi en fait. Le courant passe immédiatement, comme si on s’était quittées la veille ou presque. Elle a ramené des petits mots qu’on se passait en cours, on rit, on se souvient du passé. Le lycéen, les copains, les profs… Et tu as des nouvelles de Machin ? Et qu’est devenu Truc ? Alors, Elle j’aimerai bien la revoir… Et aussi de plus tard, de l’après lycée, de ces années où on n’a pas réussi à rester amies, car la vie, les vies sont des chiennes différentes.

Mariées, deux enfants, voilà ce que nous sommes devenues. On passe l’après midi à refaire le monde, se raconter nos vies, boucher les trous, essayer de les expliquer, à demi mots. Les enfants, les maris, le boulot, les amours, les emmerdes…

Elle vit dans le sud de la France, moi à la capitale du monde, on se retrouve au centre.

« Passe me voir ! »… Ne nous leurrons pas : je vais rarement dans le sud de la France, et rarement avec assez de temps devant moi pour faire des détours, elle vient rarement à la capitale du monde. Alors à l’été prochain peut être ?

C’est une drôle de sensation. Celle d’avoir le sentiment de connaitre quelqu’un qu’un retrouve après quinze ans, qu’on a envie de retrouver et avec qui on a envie d’être lié comme il y a quinze ans, mais dont on ne fait plus partie de sa vie. Et en ce domaine, tout est à refaire, ou pas.

dimanche 25 juillet 2010

Expérimentations capillaires


Des jours que mes cheveux deviennent paille. L’huile de Palme de LG ne leur fait plus rien. Le chlore, le soleil, le vent… Ma tignasse n’est plus mon amie.
Des jours que je regarde les grands ciseaux de la cuisine, des jours qu’ils me tentent…
Et si j’allais chez le coiffeur ? Au patelin ? pas question ! Plus loin ? que faire des enfants ? Alors, mon regarde flirt encore avec lez ciseaux…

Il suffirait de bien tirer le tout, bien tenir fermement et donner un coup un seul pas trop près du crane… Pas trop près du crâne, je ne suis pas punie...

Ados, je coupais mes cheveux moi-même… J’avais rarement de petit ami… une coupe trop improbable, trop moderne ? Couper mes cheveux était une sorte d'exhutoire. Parfois réussi, souvent raté.
Fort heureusement, la mode a évolué en matière de coupes. La coupe déstructurée est bien cotée.
Et puis c’est l’été, qui va regarder ?

Alors un matin, je tire la masse bien haut sur la tête, je tiens fermement de la main gauche et coupe hardiment de la droite. Une dizaine de centimètres de paille s’envolent par la fenêtre. Je constate le résultat. Et égalise. Égalise encore… encore et encore…
Le mieux est l’ennemi du bien, j’arrête avant que ce ne soit parfait.

Plus de mèches abimées, mes cheveux ont une deuxième jeunesse. J’ai la coupe de mes quatorze ans ! Et mon petit ami ne peux pas fuir, il a signé en m’épousant…
Il me demande d’ailleurs si j’ai été chez le coiffeur. Non-non… il ne me crois pas, check avec les enfants, non-non…

J’ai des plumes sur la tête, je me sens légère. Mes parents sont arrivés. Et si j’allais pouvoir me reposer ?
(à suivre…)

Un petit café pour la suite ?

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