mardi 26 octobre 2010

Mais pourquoi j’aime autant ces vieilles pierres ?

Un jour mon c&t m’a dit : « il n’y a que là que tu es heureuse ». Si j’avais été un smiley, j’aurais fait la tête de celui qui ouvre grand un œil interloqué : O_o quelque chose comme ça.
Ces murs ont été témoins de tant de mauvais moments, tant de disputes, toutes générations confondues… Et pourtant c’est vrai : quand j’arrive ici, c’est comme si le temps s’arrêtait.

Je suis dans la cuisine, sur un coin de table, j’écris. La table est mise pour déjeuner, et les carottes cuisent doucement. Et puis il y a cette lumière, ce soleil éclatant sur la cuisinière, ces rayons qui traversent la pièce et se reflètent dans la fenêtre d’en face. Les ombres des arbres bougent sur le sol, sur les carreaux de la table, déformées par les vitres anciennes. Il y a ce silence mêlé de bruits familiers : l’eau qui circule dans les tuyaux du chauffage, les glaçons du frigo…

Il y a ce désordre de systèmes D, qui mélangent antiquités et modernisme, désordre que je ne supporterai pas chez moi. Ici, les fils qui pendent n’ont pas d’importance…

Ici, je suis zen. Le temps n’a pas de prise, c’est si précieux. Le temps est un luxe. L’espace aussi. Mes Vieilles Pierres, c’est mon royaume : luxe, calme et volupté..

Peut être irons-nous voir pousser les champignons cet après midi, ou ramasser quelques branches intéressantes pour une future cabane. Je ferais peut être quelques photos d’automne, et une course en ville… ou pas. Ou si non demain…

J’aime cette indolence hors du temps. Je suis bien, un peu comme une chatte allongée au soleil...

1 commentaire:

  1. Je pense que les vieilles pierres ont cet effet là....l'indolence, l'oubli du temps, la vie de chat quoi....

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Un petit café pour la suite ?

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