mercredi 16 décembre 2009

Four, three, two, one…

Ignition… Bon, le taxi est commandé, les valises faites (sauf la mienne… mais j’ai encore un peu de temps…), le disque dur sauvegardé. Il n’y a plus qu’à attendre l’heure. Attendre. Combien passe-t-on de temps à attendre lorsqu’on voyage ? On double facilement son temps de voyage en attente…. C’est ce que je déteste le plus dans les voyages, l’attente. Et les valises… - non mais vas-tu arrêter de te plaindre ? - non. - non ? - non, pas tant que ma valise n’est pas faite… - … - pas tant que nous ne sommes pas arrivés. Pas avant demain donc. Pas avant demain pour une première escale à Santiago. –30°, il parait qu’il neige en France ? … - des baffes virtuelles ! - Demain Santiago, hôtel, pisco sour (dire : sawère), piscine… et vendredi, Punta Arenas, plus de net ! Heu, oui, il y aura coupure momentanée des programmes de ce blog pour cause de non pré-postage de billets écrits à l’avance, en raison de ma fainéantise aigüe. Par ailleurs, les douze personnes qui me lisent seront elles-mêmes en vacances, et j’ose espérer, auront mieux à faire qu’à trainer sur le net… Donc, on se dit « Joyeux Noël »… que le père Noël remplisse vos petits souliers de tout ce que vous avez commandé, et à l’année prochaine pour la suite des aventures rocambolesques de ce blog. (en consolation, surveillez la colonne de droite, l'histoire sans parole sera certainement alimentée...)

mardi 15 décembre 2009

Un sac pour voyager

Je dois tenir ça de ma mère. Je crois. Je crois qu'il lui est souvent arrivé de s'acheter un sac, juste avant de partir en voyage... Peut être pour exociser le stress ? Le choix du sac pour voyager (prendre l’avion, le train, la voiture, voire le métro) a toujours été un choix délicat dans la famille. Idéalement, il doit être grand (on pense Paraty, José (feu création dreyfuss), Mahina xxl…), mais pas trop (argh ! exit ces trois là alors…). Il doit pouvoir se porter à la main, au coude, à l’épaule et en bandoulière. Car pas question d’avoir une main monopolisée par un sac quand il s’agit de donner la main au Petit et au Grand, tout en tirant la valise à roulettes. Encore moins question d’avoir un sac qui glisse de l’épaule à chaque pas pressé que l’on donne lorsqu’on arpente les aéroports. Il doit pouvoir s’ouvrir d’une seule main, et aussi se fermer rapidement… Il doit être plutôt foncé (les aéroports, les gares, y’a rien de plus sale…) sauf quand on va vers l’été… Quel abominable casse tête. Ça fait des jours que la besace Darel m’obsède (oui, je sais, un rien m’obsède) (et oui, je sais aussi qu’il y a des préoccupations bien plus obsédantes, que les gens meurent de faim, et que la planète se réchauffe, enfin, pas trop en ce moment… mais c’est une autre histoire). J’avais prévu d’aller la tâter au Printemps, voire de craquer si l’animal s’avérait absolument parfait… C’était un peu ma récompense à avoir fini mes bagages… (même, s’il me reste encore une valise à faire…) (mais j’ai encore le temps, on ne part que demain soir…) Bref, peu importe. Besace en ligne de mire dès potron-minet, tant pis pour la valise… Alors voilà, elle est là, en marine, et en une espèce de vieux rose. Pas de marron, pas de vert, pas d’autre matière que ce cuir « Salvador » qui marque au moindre passage d’ongle (et qui craindrait la pluie qui plus est…). Elle est pas mal, mais. Il y a un mais. Un indéfinissable mais, qui fait qu’elle me semble trop grande, je me vois y cherchant la tête la première, en apnée, un hypothétique stylo. Elle est trop mole, pas assez structurée… et puis le rose est moche, et le marine ne me convainc pas. Alors je pars. J’appelle mon c&t : - je suis sur le parking du centre commercial… - ha… oui, mais, non, je n’ai besoin de rien. - j’ai acheté des lunettes pour le Grand, et des basquettes à sa taille… - ha, bien… - et j’ai aussi pris de la protection solaire… - ha, très bien ! - et là… - oui ? - là je me demandais si j’allais ou pas m’acheter une besace pour voyager demain soir… - et elle coûte combien ta besace ? - …520... - ils font des trucs si chers que ça à ce centre commercial ? - sgroumph… - si elle te plait, prends là ! - mais je ne suis pas sûre qu’elle me plaise… - ne la prends pas alors ! - ça ne m’aide pas… - fais comme tu veux… - non, je crois que je vais rentrer. Je vais réfléchir jusqu’aux soldes de janvier, et si elle me plait encore, alors, je l’achèterai… mais je ne sais pas de quelle couleur… - bon, ma chérie… tu sais, j’ai du travail là… - ah… oui… c’est vrai. Cela dit, pour le moment, rien n’avance… (et à continuer d'y penser, cette besace continue de m'obseder... !)

lundi 14 décembre 2009

Valises

S’il y a quelque chose que je déteste par dessus tout, c’est bien de faire des valises. S’il y a bien quelque chose que je déteste aussi, c’est de défaire les valises.
Et en ce moment, j’ai vraiment l’impression de faire ça bien trop souvent.
- Plains-toi ! Si tu as des valises à faire et défaire c’est que tu pars et reviens de vacances… Pense un peu à ceux qui ne peuvent pas en prendre…
- Et pense à ceux qui libres comme l’air, partent avec leur brosse à dent dans la poche… ceux qui sont capables de partir de la sorte… Alors que moi, je ne peux m’empêcher de partir avec la moitié de ma maison. Même pour aller faire des courses il me faut un sac à main immense. Même pour aller déposer les enfants à l’école, je ne peux sortir sans mon minimum vital… Je transporte des tonnes juste pour quelques heures alors pour quatre semaines…
- Dis moi Kabo… tu ne serais pas en train de nous dire de façon détournée que tu pars en vacances pendant Quatre Semaines ?
- Heu... si un peu…
Il n’en reste pas moins, qu’il faut que je fasse les valises… La mienne, celle des enfants. Le c&t se gère tout seul. Faire sa valise lui prend vingt minutes. Un mec quoi !
Moi… Moi, je commence par tout ranger. Ça me prend des heures… et seulement après, je sais ce qu’il faut que j’emmène. De toute façon, j’en emmène toujours trois fois trop. La dernière fois que je suis partie à Mes Vieilles Pierres avec les enfants, je n’ai pas mis la moitié des fringues prévues. Au cas où il pleut, au cas où il neige, au cas où il y aurait du soleil, un cataclysme, une épidémie de grippe, un tremblement de terre, une inondation… Parce qu’on ne sait jamais… des fois que les petits hommes verts arrivent et nous prennent en otage… des fois que…
Moi… moi je procrastine… c’est mon truc. Là par exemple, je pourrais, devrais être en train de me concentrer sur le placard des enfants, calculer le nombre de slips, ne pas oublier les maillots de bain… Mais non, là, je tape mon petit billet du jour. Juste pour ne pas faire ce que je dois faire, là tout de suite… Juste pour repousser un peu le moment, juste pour faire monter la pression, parce que je suis plus concentrée quand j’ai la pression… Parce que si je ne fais pas ces valises aujourd’hui, je serais dans la mouise demain s’il me manque quelque chose… Parce qu’une nuit supplémentaire sans dormir me fera certainement mieux dormir dans l’avion et mieux gérer le jet-lag… Parce que… je suis une grosse feignasse ! Et que je voudrais tellement croire qu’elles vont se faire toutes seules ces valises…
- Allo ? le père Noël …

vendredi 11 décembre 2009

Deux choses

La première c’est que me voici revenue parmi le virtuel. Finalement les choses à faire se font pour peu qu’on s’y mette (la palisse, sort de là !). La deuxième, c’est que pour me féliciter du travail accompli (ou alors serait-ce pour me donner du cœur à l’ouvrage ?) je me suis récompensée d’une paire de bottes à talon. A talon !! Sept centimètres. De la gnognotte, mais c’est un grand pas pour la femme que je suis après 6 ans de marche-à-plat. Alors, comment je me sens ? Plus grande ! Certes ! Les gens sont petits à coté de moi. Surtout les femmes. Je ne m’en rendais pas compte avant. J’ai l’impression d’avoir la démarche plus assurée, de moins trainer des pieds…. C’est comme si de prendre un peu d’élévation me donnait des ailes. Ou est ce le sentiment libérateur d’avoir rendu ma copie ? Un peu des deux probablement ! Corolaire de la première chose : je n’ai plus qu’à écrire la suite, enfin tout le reste… mais pour cela j’ai un tout petit peu plus de temps… Corolaire de la deuxième chose : j’ai vu une paire de Free Lance… rouges… avec une rose brodée sur le talon… Petit papa Nöel… si jamais tu passes par là, n’oublie pas que je chausse du 39.

mercredi 9 décembre 2009

Objectif

J’ai un truc à finir. Un truc à écrire. Je ne compte plus les jours, devenus semaines, que ce fichier est ouvert sur mon bureau. Les feuilles s’étalent parfois sur la table de la cuisine, le stylo rature, le clavier reprend, copie, colle, supprime et recommence. Je n’ai pas encore eu deux heures d’affilées à passer dessus. La plus part du temps en raison de prétextes plus ou moins valables. Le reste de temps en raison de ma flegmagite aigüe qui saisit la moindre occasion pour me détourner de ce qui doit être fait. Je suis la reine de la procrastination. Alors avant de me faire encore d’avantage déborder par les préparatifs de bagages et autres emballages de Noël, avant que les prétextes bidon se muent en vraies raisons, il est grand temps de finir ce que j’ai commencé. Il est grand temps de finir ce qui est commencé pour enfin passer à autre chose, à la suite. Alors tant que j’écris là-dessous, je risque de ne pas trop écrire là-dessus…. Tenez vous le pour dit, et à très bientôt.

samedi 5 décembre 2009

Les temps mouvementés

Les enfants sont une source de joie permanente. L’école est une source de joies permanentes... sauf… Sauf quand la maîtresse du Lion King vous convoque pour vous expliquer que soudain, votre enfant est devenu « ingérable », « terrible », « transgressif »… Et ce, depuis l’arrivée d’un nouvel enfant dans la classe. Un nouveau petit garçon muni d’une forte personnalité. Forcément, le Lion King se mesure… Etat de crise à la maison : « tu lui passes tout… - oui, je sais… - et après tu lui cries dessus… - mais c’est qu’il m’énerve à la fin à ne jamais obéir, à toujours défier ! - tu es inconstante. - oui, et imprévisible. Le ton monte, on fini par s’engueuler. - à quatre ans, c’est normal pour un petit garçon d’être un peu agité… - il n’est pas qu’agité, il n’écoute rien, il se met en danger… Et me voilà encore à me prendre la tête. Qu’ai-je raté avec lui que je n’ai pas raté avec le Grand ? Pourquoi ce qui marche avec le Grand ne marche pas avec le Petit ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi !!! Je suis à bout, je n’y arrive plus. Je ne crois pas particulièrement aux pédopsys. Je n’ai pas envie de le stigmatiser en le mettant à part à l’école avec le Rased (réseau d’aide spécialisée aux enfants en difficulté… ça veut tout dire…). Une amie me propose son psychomot’, je tente l’appel, ne tombe jamais sur lui, n’ose pas le message. Une autre amie me propose la sophrologie… Pourquoi pas. J’en ai fait moi-même, c’était bien. Je lui fais confiance, pourquoi pas. Reste à convaincre le c&t… Après presque trois semaines en apnée éducative, à la dérive avec mon petit, il a sa séance de sophro. Je m’éclipse hors de la maison. De retour deux heures plus tard, le Petit est métamorphosé. Je ne sais pas ce qu’ils se sont dit avec la Sophro, son frère, une petite copine, peu importe, il règne une nouvelle ambiance à la maison. Une ambiance de calme, de zen, d’amour… ça fait du bien ! Les temps mouvementé ne sont pas complètement derrière nous, mais on aborde une période plus facile. La maitresse ne m’a plus sauté dessus cette semaine pour me raconter les frasques du Petit, je n’ai pas eu à élever la voix à la maison. Même ses dessins deviennent figuratifs et colorés, exit les orages et les tempêtes, on est dans les zèbres et autres girafes de la savane, bien plus pacifiques et apaisés. Pour le coup, moi aussi, je m’apaise.

vendredi 4 décembre 2009

un sourire pour V smile

En cette période hautement compliquée de listes de cadeaux de Noël élaborées par nos enfants à grand renfort de catalogues de jouets et de « je veux ça, et ça et ça et encore ça… », il est plus qu’important de ne pas se perdre pour les parents ou proches de nos chères têtes blondes et brunes.

Pour ma part, j’ai un faible pour les jouets « intelligents », ceux qui font bouger les méninges de nos enfants. Les consoles de jeux, munies de jeux bien adaptés à chaque âge sont un bon exemple de cadeaux « intelligent ».

Il y a peu, mes enfants (4 et 5 et demi), ont eu l’occasion de tester la nouvelle console V-Smile Motion chez une de leur petite camarade déjà gâtée pour son anniversaire.

L’objet ? Une console toute rose posée sous la télé, trouvant parfaitement sa place entre Wii de maman et PS3 de papa. Munie de deux manettes toutes en rondeurs pour droitiers ou pour gauchers (il suffit de tourner la manette), les enfants jouent à découvrir des énigmes, des formes, des couleurs, tout en bougeant. C’est la console V Smile Motion de vtech .

La console vsmile motion détecte les mouvements des bras et des mains des enfants, c’est la « wii des petits », le fonctionnement est intuitif et tout à fait adapté à nos petits génies de 4 et 5 ans. Les enfants jouent aux aventures de Dora, ou de la Maison de Mickey.

Il existe aussi des jeux plus orientés sport, ou mettant en scène d’autres héros de nos enfants aussi connus que Scooby Doo, Kung Fu Panda, wall.E ou Spiderman...

Verdict de l’après midi ? La console étant vraiment adaptée à nos enfants, les mamans ont pu avoir une paix royale pour surfer et papoter autour d’une tasse de thé. Le tout sans culpabilité puisque il s'agit d'une console éducative , les jeux sont éducatifs et non pas débilitants, nos petits apprennent en jouant, et ça c’est le facteur premier d’aise de la mère qui colle ses petits face à la console. De plus, les jeux sont vraiment adaptés à leur âge et leur capacité ce qui leur a permis de jouer sans frustration et donc sans crises de nerfs. Et bien sûr ils ont joué à plusieurs à la console éducative (j’adore ce mot qui me donne l’impression d’être une bonne mère).

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jeudi 3 décembre 2009

Murphy


« je vous hais ! »
- oui, je comprends bien, je suis vraiment désolée…
- bon 9h30 mardi, et 10h jeudi prochain…
- ok, merci, et encore désolée
- bon courage…

Six heures du matin, c’est en se levant brutalement que le c&t m’a réveillée. J’étais tellement profondément endormie qu’il n’y avait même pas de rêve.
Le Petit s’est réveillé en pleurs, il a mal à la gorge.
C’est presque sans surprise : quand l’un est malade, l’autre suit. Les médocs sont dans la salle de bain, en rang, dans l’ordre des prises.
39.3°, même punition.
J’appelle le médecin, je vais être à court d’antibios s’il faut aussi en donner au Petit.
Deux heures plus tard, le médecin de garde est là. Il nous fait presque la même ordonnance que
la veille, et est moins radical sur les antibiotiques prescrits « à donner si la toux devenait caverneuse et que la fièvre montait en plateau ». Il me propose une journée « enfant malade »…
J’appelle l’école pour les prévenir de l’absence des loulous. « … et c’est pas trop grave ? » me demande l’autre bout du fil d’une voix suspicieuse. Comprendre « ...est-ce la grippe A, madame ? ». Non, ce n’est pas grave, c’est une laryngite, ou pharyngite virale, je préfère les garder au chaud –et surtout éviter qu’ils en attrapent un peu plus à l’école.
Je souris intérieurement, je pense au conseil de maman pour qu’ils ne soient pas malades avant les vacances : « Mais pourquoi tu les envoies à l’école ? ». Heu… comment te dire maman… Disons, que c’est bien aussi ce qu’ils apprennent, et puis ça me laisse un peu de temps pour moi…
A propos de temps pour moi, j’attends ma femme de ménage pour qu’elle reste avec les enfants pendant que je vais à mon rdv Kiné et fais un saut à la pharmacie. J’attends en vain. Elle n’est pas là à neuf heures, ni à neuf heures trente. Elle ne viendra pas.
J’appelle le kiné pour reporter, avec mes plus plates… Je n’arrête pas de le décommander, il va finir par m’envoyer bouler, mais là j’ai une vraie raison, c’est pas comme si c’était pour aller déjeuner au Train Bleu avec mon c&t… 
C’est pas comme si je voulais aller faire un saut à une vente-privée… Bon allez, je vous assène mon dernier coup de massue : J’ai un carton pour la vp Dreyfuss, je voulais y aller aujourd’hui, voilà, c’est raté. Raté et mal parti pour demain…
Et ne me parlez pas de samedi, mon agoraphobie m’empêche de mettre les pieds dans le quartier le samedi –même si j’apprécie la topologie. (je ne me lasse pas des blagues de Castor)

mercredi 2 décembre 2009

Solidarité

Par solidarité avec les malades de la grippe, nous restons tous à la maison aujourd’hui. Point de mercrethon donc en ce jour. Mais une panoplie d’activités intéressantes et valorisantes.
La journée commence à quatre heures ce matin par une descente tatonesque de l’escalier jusqu’à la chambre du grand qui crache ses poumons en pleurant à moitié au fond de son lit. Toux de chien qui aboie... Le baiser sur la tempe indique une forte fièvre, le thermomètre confirme un bon 39.3°. Crachage de glaires, doliprane, célestène, le cocktail habituel de la laryngite.
Je passe le reste de la nuit à tendre l’oreille. Parfois les ronflements du c&t me font sursauter, non ce n’est pas une quinte de mon Grand, juste mon époux qui dort… (virgule-lui). J’attends le jour pour appeler le médecin. Pourvu que son état n’empire pas d’ici au matin, pourvu que ce ne soit pas la grippe… Je tends encore l'oreille, j'écoute l'évolution. Il ne dort pas bien...
Quand le matin arrive enfin, la fièvre n’est pas encore remontée, la toux est sèche, et les bronches ne semblent pas pris. J’appelle le médecin. Le c&t part travailler. Pas de poney aujourd’hui.
Le médecin arrive, il ausculte mon Grand, écoute attentivement son dos, regarde gorge et oreilles : Laryngite, rien d’autre, rien de plus. « Avez-vous fait vacciner vos enfants contre la grippe ? » - heu… disons que j’ai reçu le papier hier… Il ne fait aucun commentaire. Ne se prononce pas. Quatre lignes sur l’ordonnance –dont des antibiotiques qui ne sont pas systématiques !... et sept minutes plus tard, il ressort de la maison sans me serrer la main (oui, les miasmes…). On sent le côté « débordé » des médecins en ce moment…
Encore deux semaines à tenir. Baisser la tête, enfouir le nez dans l’écharpe parfumée au Pérubore (moins glamour que l’Instant Magique, mais plus efficace contre les virus), éviter les foules, mettre un cierge à Sainte Rita. Eviter la grippe et partir au soleil, après on verra, le pire sera peut être passé au retour. (bin, quoi, j’ai bien le droit de rêver non ?)
Par solidarité avec tous les malades, donc, point de nez dehors aujourd’hui. Disney Play house tourne à plein régime. Sieste de rigueur pour tout le monde. De toute façon, il fait moche, le repos ne peut faire de mal.

lundi 30 novembre 2009

L’esprit de noël

C’est juste quand on a décidé de faire le sapin qu’on s’est aperçus qu’on n’avait plus le pied du sapin… C’est alors que le c&t s’est souvenu qu’il l’avait jeté en rangeant la cave cet été. Il s’est même souvenu s’être demandé ce à quoi pouvaient bien servir ces morceaux de plastiques verts… Anyway, le voilà parti, avec le Petit acheter un nouveau sapin. Oui, chez nous, et jusqu’à ce que les enfants soient majeurs l’on passe les fêtes de Noël chez nous, les sapins sont artificiels… Tant pis pour l’odeur, après tout, il y a des bombes… Avec le Grand, j’en profite pour faire un saut à la vente privée d’une copine : Princesse Karangasso et shopper quelques petits cadeaux pour Noël (pour la vp, c’est grillé, c’était jusqu’à dimanche, cela dit jetez un coup d’œil sur son site, il doit y avoir moyen d’e-shopper) (et cette phrase n’est nullement sponsorisée). Lorsque, un peu plus tard nous rentrons à la maison, le c&t se bat avec une biche en plastique et diodes blanches… Une biche électrique… Il en avait envie depuis longtemps… Les enfants sont hystériques. Il y a le cerf aussi… et trente mètres de guirlande lumineuse pour faire le tour du jardin et mettre les bêtes dans l’enclos… Un peu plus tard encore, le sapin se construit et se décore. Chargé, comme un sapin de Noël qui porte bien son nom. Les enfants veulent absolument tout mettre… Il a la beauté de la spontanéité de l’enfance… En termes de sapins de Noël, je crois qu’il y a plusieurs écoles… La mienne, est celle du sapin « à l’américaine », harmonie des couleurs, et de décorations, symétrie, équilibre. Chaque boule est placée avec soin de façon à combler un « trou » et à répondre à une alternance précise de couleurs… D’ailleurs, pas plus de trois couleurs pour que l’ensemble ne devienne pas cacophonique… Les guirlandes doivent faire le tour du sapin, parallèles, formant des vagues régulières sur les branches… Les lumières… il doit y en avoir beaucoup, et partout, de façon homogène… Mon modèle de sapin ? Un peu celui de Disneyland, voyez le genre ? Quant à mon c&t, son modèle de sapin est anarchique. On jette littéralement les guirlandes sur le sapin, celles-ci tombent comme elles peuvent, où elles peuvent… souvent à la verticale. Ca pendouille un peu partout. Puis on y met des boules, là ou on veut. Ou tout autre objet pouvant s’accrocher aux branches. Le sapin selon mon c&t est anarchique… je ne peux vous donner d’exemple du genre… il ne ressemble à rien… Cette année, notre sapin est chargé, un peu trop bariolé à mon sens, mais garde quand même un certain « équilibre »… Il a beaucoup de lumières (dont des laides leds) Et surtout, il plait aux enfants. Ce qui plait au c&t, c’est sans conteste Mr Cerf et Mlle Biche qui broutent dans le jardin. (allez, j’avoue, je surkiff aussi…)

jeudi 26 novembre 2009

Retour au calme

Ça y est, le c&t est retourné travailler, les enfants à l’école. La femme de ménage a eu le bon goût de ne pas venir sans me prévenir. Ça y est, je suis seule à la maison. Vautrée en Z sur mon canap (oui, à la maison, le c&t et moi avons chacun notre canap – histoire de ne pas mélanger les miasmes en temps de grippe ?), je surf, je lis, je commente. C’est mon activité du matin. En équilibre sur l’accoudoir, ma tasse de thé fume. Ce matin, à l’école, la petite fille qui « avait la grippe A » est revenue. Regards suspicieux des mamans : « mais, comment ? déjà ? » - oui, en fait ce n’était pas ça. Au bout de trois jours, il n’y avait plus de fièvre, plus de mal de tête, plus de courbatures… Y en a-t-il jamais eu, des courbatures ? Alors arrêt du Tamiflu, dépose des masques (il n’y avait pas de toux, non plus…) et retour à la vie non sans brandir tel un étendard le certificat médical prouvant que tout va bien. Et combien y a-t-il de cas de la sorte ? Combien sont mis sous Tamiflu, tagués, estampillés « Grippe A » pour un vulgarus virus ? La psychose allant bon train, on peu imaginer un certain nombre de cas de la sorte… Combien de « malades » cloitrés chez eux font les prélèvements permettant d’avérer leur cas ? Pour le coup, je ne peux que me réjouir. à suivre...

mercredi 25 novembre 2009

Spleen, déprime, dépression, surmenage ?

Entre le spleen baudelairien, la déprime passagère et la dépression, où est la limite, que devient la quête ?
C’est la grisaille, la pluie, les jours qui raccourcissent.
L’idée de repartir quelques jours à Mes-Vieilles-Pierres, seule, enfin, seule avec les enfants m’avait un peu déprimée, angoissée. Et puis le souvenir de l’été qui n’est plus que traces estompées de bronzage sur mes épaules, le soleil pas si froid, les feuilles incendie, finalement, le spleen s’était envolé.
Et puis ce matin, je ne sais pas pourquoi, voilà que le nœud réapparait. Réveil dans l’angoisse, sans réussir à savoir laquelle. Le sentiment que les jours passent. Trop vite, trop souvent vides de sens, trop pleins du devoir ? La fatigue ?
Dans trois semaines, nous nous envolons tous les quatre vers l’autre côté de l’océan. Trois semaines, et rien n’est prêt. J’ai l’impression d’avoir à peine fini de défaire les valises des dernières vacances, qu’il faut recommencer. En mode été cette fois.
- Non, mais tu ne vas tout de même pas te plaindre de partir en vacances au soleil non ? - heu… non, je ne me plains pas… c’est juste qu’il va falloir que je pense. - que tu penses… Attends, j’appelle Winnie et les supers détectives, car il faut que tu « penses, penses, penses… si tu as un problème penses, penses, penses… »
Penser aux cadeaux de Noël pour tout le monde.
Faire dans le léger, qui ne coute pas un rein, qui soit original, et peu volumineux…
Ne pas éviter le n-ième parfum, maquillage, ou crème de soin pour maman ou ma grand-mère…
L’Eau Sauvage pour papa, et un bouquin… Trouver un bouquin qu’un matheux, bourbaquiste puisse ubër kiffer (amis lecteurs, les commentaires vous sont ouverts sur le sujet…).
Et puis ne pas oublier les cousins cousines, enfants et amis proches… Ces derniers sont les plus certainement les plus problématiques. Une année, j’avais pris en vrac tout un tas de petits savons et autres baumes chez l’Occitane. J’ai aussi fait le coup des petits objets super utiles de Nature et Découverte…
Tout ça me stresse. Je suis tantôt irascible, irritable, tantôt démotivée. Si je m’écoutais, je retournerais me coucher… Mais on est mercrethon… Heureusement le c&t a pris sa journée.

mardi 24 novembre 2009

Chronophagie

Je ne touche plus terre en ce moment.
Mon blog devient chronophage. Et pourtant ce n’est pas pour ce que j’y écris, c’est plutôt pour ce qu’il me génère en matière de surf.
Telle Jane de lien en liane, je surf, je vole, d’un blog à l’autre, j’en découvre tous les jours, je les ajoute à ma liste déjà longue, j’en redécouvre d’autres, et je ne peux m’empêcher de réagir… Un commentaire par ci, un autre par là, la découverte d’un site, d’une info, à vérifier… Heureusement je suis moins à l’affût des bons plans shopping ou ventes privées…
Le temps file et je passe des heures sur les blogs…
Du coup, le matinée s’envole, les après midis passent trop vite. Seuls les articles sponsos voient le jour. Les autres restent en stand by sur mon ordi. Commencés, rarement achevés. L’idée fuse, devient cinq lignes, la chute ? Chute. Je suis déjà passée à autre chose, et le billet inachevé reste en suspens.
Allez, liste des excuses possibles… - le c&t a bossé énormément en ces derniers temps. Les enfants demandent temps et attention. - le c&t a pris deux jours pour récupérer de ces week end travaillés, pas question de rester glander chacun derrière son lap top, on claque le top, et on sort de la tanière. - la vie sociale me rattrape, entre les dejs entre copines et les petits cafés entre voisines, il y aurait beaucoup de choses à raconter, peut de temps pour les écrire. - les courses de noël me rattrapent… irl ou sur le net… je suis à fond dans les listes pour le père noël.
Excuses… Allez, à partir de demain, je fais un effort pour raconter des choses de la vraie vie..

lundi 23 novembre 2009

Happy Birthday BOB !

Vous l’avez surement déjà vu ce nounours, sa bouille bleue ne vous est pas étrangère… Bob ! Bob est la mascotte de Butagaz, Butagaz, tout le monde connait… Evidemment ! Et devinez qui fête ses 40 ans (déjà !) ? Bob bien sûr ! Vous me suivez ?

Pour son anniversaire, Bob organise une fête, et comme dans toute fête qui se respecte, il y a des jeux… Ainsi, Bob, nous invite tous à venir Du 19 novembre au 20 décembre 2009 à venir jouer à un grand jeu-concours on-line sur butagaz.fr.

Il suffit pour cela de se connecter à l’espace dédié sur le site www.butagaz.fr (anniversairedebob.butagaz.fr) et jouer aux 4 jeux proposés dans un univers de fête d’anniversaire. L’internaute teste son adresse pour viser des cibles, taper sur des Bobs espiègles, collecter des bouteilles de VISEO ou encore rattraper des saucisses au vol. A chaque participation, l’internaute enregistre son score et cumule des points. L’internaute qui aura cumulé le plus de points au 20 décembre remportera le gros lot d’un an d’énergie gratuit.

Le cadeau à gagner pour l' anniversaire de Bob ? Pas moins d’un an d’énergie ! Je sens que ca va jouer dans les chaumières…

Et bien sûr, quand on parle d’énergie, on ne se contente pas de parler de facture de Gaz. Non, pas que Bob offre à l’heureux gagnant du jeu le paiement de ses factures d’électricité, d’essence, fioul… Bref, toutes les factures d’énergie de la maison sont couvertes ! (à hauteur de 4000€, mais avouez que ça fait déjà un beau montant, il couvre les dépenses moyennes d’énergie de la plupart des foyers français).

Pour ceux et ceuses n’ayant pas la chance de gagner le gros lot, Bob offre une petite peluche à son effigie, qui à défaut de réchauffer votre maison, réchauffera votre cœur.

Article sponsorisé

dimanche 22 novembre 2009

Prétexte ou vraie réalité ?

En ce moment, l’une des raisons qui m’empêchent de trop me mêler à la foule s’appelle « grippe A ». Emmener les enfants au cirque, au théâtre, dans les magasins me parait multiplier inutilement les risques de contagion de la fameuse Atchin-haine-1. Courir dans les bois, oui ; allez faire du manège au parc, non. J’ai parfois quelque remord à cette position qui, entre nous soit dit, arrange bien mon naturel casanier et un tant soit peu flemmard. Surtout quand la fameuse grippe semble lointaine, réservée aux médias, quand l’inquiétude ne pousse pas foule à se faire vacciner, quand la vox populi semble susurrer que la grippe, n’est pas si présente, si virulente que sa réputation nous laisse à penser. Tout à l’heure je reçois un texto d’une copine : « ma fille a la grippe, 39.5° sous Tamiflu, on est tous reclus à la maison pour la semaine ». Soudain, j’ai mal à la tête, aux tempes. La petite est dans la classe de mon fils. Je me demande même s’ils ne sont pas assis à coté… d’un geste anodin, je touche le front de mes enfants, il est chaud, un bisou sur la tempe pour vérifier leur température… Non, ils ont chaud d’avoir joué. Avec l’énergie qu’ils ont, peu de risque de syndrome grippal. Le syndrome grippal fatigue… Alors, je me sens fatiguée, barbouillée, j’ai chaud et j’ai froid, la grippe est tout près de moi, de nous… J’ai soif. J’ai lu quelque part, que cette grippe donne soif… Je cherche quelques infos sur le net. Ne trouve pas ce que je cherche… Je contacte mon c&t sur gtalk, lui explique le cas… « tu somatises » me dit-il… « tu psycho somatises… » - Oui, mais bon… les vacances, c’est dans trois semaines… ça nous laisse juste le temps de choper la grippe et d’en guérir avant de partir… - et si on ne l’avait pas ? En effet, ça serait bien plus simple… Je voudrais bien y croire. En attendant, le père Noël va faire ses courses sur internet, et moi, je vais éviter les lieux trop fréquentés… (Qui a dit que ça arrangeait bien l’ermite que je suis ? …)

Activité Dominicale

Encore un week end où le c&t travaille. Il est parti ce matin, comme un lundi. « Je rentre tôt » me lance-t-il en descendant l’escalier. « Pas plus tard que Cinq ou Six heures… du matin ! » - n’oublie pas que tu as rendez vous avec la maîtresse du Petit mardi matin… (des fois qu’on ne se revoie pas d’ici là..) Ce matin, j’ai commis l’erreur d’allumer la télé… Il va falloir que je trouve l’énergie pour l’éteindre… « heu… kabo… c’est assez simple en fait : tu prends la télécommande, vise la télé et appuies sur le bouton en haut à gauche… ça devrait marcher ! » - ça devrait marcher et générer les protestations appuyées de mes deux enfants hypnotisés par Aladin et ses copains… Pas d’autre choix que de leur proposer une activité plus alléchante… « Heee, les garçons !! (Adopter le ton de la pompon girl enthousiaste) et si on allait ramasser les feuilles tombées dans le jardin ? - oh non… on veut regarder la fin… » (Aladin, c’est pas comme si on ne connaissait pas l’histoire…) Try again, same player ! « Heee les garçons !! et si on faisait le tri de vos jouets pour faire de la place à ceux apportés par le Père Noël ? -mais maman, nos chambres sont déjà rangées…. (Ha bon ?, bon, soit…) Try again, same player ! “Heee les garçons !! Qui m’accompagne acheter du pain et choisir des gâteaux pour le dessert ? - pas, moi, pas moi… (de toutes façons, il était hors de question de les laisser seuls à la maison) Je m’enfonce dans mon canapé, les jambes repliées sous les fesses, l’ordinateur en équilibre sur l’accoudoir. Je jette un œil par la fenêtre, il va pleuvoir… Il a l’air de faire froid… prétexte à rester à l’intérieur, prétexte à confier l’animation des enfants à Disney Cinemagic… On sortira après déjeuner. Ça me laisse deux bonne heures pour trouver une activité, une idée de ballade, quelque chose … qui nous sorte tous les trois de notre léthargie… Le soleil perce soudain la grisaille, comme pour me culpabiliser de m'enfoncer encore... Allez, si dans deux heures il est toujours, là, je me fais violence et les emmène au bois... (croix de bois, croix de fer ? heu...)

samedi 21 novembre 2009

Transcash : transfert de cash

 

 

Ceci est un article sponsorisé, je me suis vraiment demandée si j'allais écrire ou pas pour ce produit, puis finalement... L'idée ne me semblant pas mauvaise, je me suis décidée. A la lecture du brief, je me suis vraiment demandé s’il s’agissait d’une blague. Et puis, j'ai compris l'utilité du principe (je rappelle aux lecteurs ma bloditude...)

Pour le principe, il s’agit d’avoir deux cartes : une de retrait, type CB, et une autre type porte monnaie électronique. On gère la première comme une CB « normale » et on « donne » la deuxième à la personne de son choix. On transfère un montant « cadeau » sur la deuxième carte, ce qui va permettre à la personne à qui on l’a donnée d’utiliser cette carte, comme s’il avait lui-même une carte bleue, alors que cette personne n’a même pas forcément de compte bancaire… Un tranfert d'argent sécurisé.

 

Pour l'utilité ? Vous pouvez donnez un moyen de paiement à quelqu'un qui n'a pas de compte en banque, ou qui n'a pas envie de vider son compte en banque. Une excellente idée cadeau, à l'utilisation bien plus vaste qu'un chèque cadeau qui vous restreint à un certain nombre de magasins par exemple...

Le nom du jeu ? Retenez le,  c’est bientôt Noël.. transcash

Ce que vous verrez bientôt grâce à l’agence Buzzman : Une campagne qui met en scène six homonymes de joueurs de foot français à forte notoriété, et qui témoignent de leur transfert … d’argent grâce à Transcash. Quel humour !

La marque qui propose le nouvelle solution de transfert d'argent sur le marché français est aussi visible sur des mini vidéos. Vidéos, consultables sur Youtube :

Les vidéos buzz : http://www.youtube.com/user/cestquoicetransfert

Pour ma part, la campagne "transfert de joueurs de foot" me laisse relativement indifférente vu mes hautes connaissances footeuses… A. Benzema ne me parle pas… Cela dit, je suis sensible à l’humour, tout le monde connait les montant exorbitants des transferts des joueurs…Et si je n'en connaissait qu'un, je citerais Makelele, connu de nom, vu d'ailleurs sur le bord de la route... Puuvez vous me dire s'il est très différent de celui qui a reçu 93€ pour son transfert ? ;o)

Article sponsorisé

Le tag de Charles…

Je me suis fait Taguer par Charles qui vient de m’offrir l’inénarrable
2009 BLOGGER APPRECIATION AWARD, Dont voici les règles d’acceptation : - remercier l'ami blogueur :
Merci ....Oh cher Charlemagnet !!! - copier l'image et la montrer sur son blog - mettre le donneur en lien - raconter sept choses inconnues sur soi-même - offrir, à son tour, le prix à sept blogueurs - ajouter leur lien : les Blogueurs choisis sont donc : Brigetjones30 ; Audray Gaillard ; @nnoushka ; Castor; kheyliana ; cycy et Liz (qui n’a pas posté depuis 5 semaines…) -leur annoncer qu'ils doivent à leur tour se découvrir...
Voici donc les 7 choses que vous ne saviez peut être pas tous sur moi :
1) Je n’ai pour ainsi dire pas mis les pieds chez moi cette semaine, j’ai déjeuné avec des copines presque tous les jours. 2) Je m’inquiète du comportement à l’école de mon Petit garçon, et ai dû expliquer à mon Grand qu’il ne devait pas lancer des boulettes de PQ dans la cours (en évitant d’éclater de rire…) 3) J’ai résisté à l’achat compulsif de trois sacs cette semaine après les avoir bien regardé. 4) J’essaye toujours de planter des clous dans le béton –infructueusement. 5) J’oublie régulièrement de mettre en route le lave-vaisselle avant de monter me coucher. 6) J’écris vautrée en Z sur mon canapé 7) J’ai eu un mal fou à remplir les 6 premiers points

dimanche 15 novembre 2009

Il y a des jours…

Et il y a des jours où rien ne se passe. Des jours comme des dimanches, où le c&t travaille, où les enfants n’ont pas école. Où les heures s’étirent devant un dessin animé à rallonges. Le Petit dessine, le Grand câline. J’ai oublié de mettre des chaussettes ce matin. Je n’ai pas mis le nez dehors aujourd’hui. A travers les vitres le soleil est trompeur. Dehors l’air est frais, froid, le vent pénétrant. Combien de dimanches étirés ? Petite, je me souviens des dimanches comme un jour blanc. Blanc en ce sens que nous ne faisions rien. Papa s’endormait sur le canapé éreinté, et après avoir feuilleté les magasines de la semaine, après avoir lu quelques dizaines de pages du livre en cours, nous allions marcher avec maman. Nous promener dans les rues désertées du quartier. Nous marchions plusieurs pâtés de maison sur l’avenue, jusqu’à une place, ou un musée. Parfois, sur cette place il y avait un bazar. Nous en faisions le tour, trop heureuses de cette animation inattendue. Nous parlions aussi. De ce que l’on pourrait faire, de là où nous pourrions aller. Pas le week end prochain, mais un week end prochain. Nous parlions aussi de papa. Médisances et reproches. Ainsi nait la complicité féminine. « il pourrait faire ci », me disait-elle… « il pourrait être comme ça… », aussi. « Regarde les Machins, ils sortent tous les week end, visiter, se promener en famille… » Oui, mais pas nous. Papa travaillait du lundi au samedi de huit heures de matin à huit heures du soir. Parfois plus, parfois, aussi le dimanche. Et plus sa carrière avançait, plus cette situation empirait. Les vacances ? Nous partions, maman et moi vers des destinations de rêve. Toujours sans papa. Papa, toujours au travail… Avec du recul, je plains maman. Papa ? aussi en fait. De mon enfance, je garde une certaine inertie dominicale. Dimanche est le jour où l’on « doit » s’ennuyer. Surtout quand l’autre travaille, et que comme ma mère, je suis seule avec mes enfants.

vendredi 13 novembre 2009

Le rouge pute

Quand j’étais jeune, je tombais invariablement en transe sur le rouge. J’ai osé le canapé rouge, le manteau rouge (appelez-moi Petit Chaperon…), les chaussures rouges, les pulls bien sûr, une robe (seulement) et les sacs aussi… Les chaussures rouges, je devais avoir treize ans. Je ne sais pas comment ma mère m’a laissée choisir ces chaussures là. Des escarpins à bout légèrement pointu, petit talon deux ou trois centimètres… Je crois que c’étaient des Bally. Je les ai usées jusqu’à les percer. Je les ai adorées. Le manteau rouge, est encore à ce jour d'un attrait constant. Je repère un manteau, je me dirige systématiquement vers le rouge. Comme si en cette couleur on voyait mieux les détails. J’essaye la coupe, observe les coutures, la forme. Puis la raison prend le dessus, et si je décide de l’acheter, j’opte pour du noir… De même, le sac, rouge, a eu sa période. Je suis aussi passée aujourd’hui à des couleurs plus neutres, des camaïeux de bruns, ou alors des tons plus flashy (merci les couleurs Balenciaga !), mais là encore, le rouge attire toujours mon regard, et seule la raison me dirige vers quelque chose de plus neutre. Il y a peu, nous avons (encore) changé les canapés du séjour. Rouges. A ma décharge, le choix était restreint : entre le blanc, le noir… seul le rouge nous a semblé envisageable… Le rouge est venu, et parfois passé. Un seul domaine y a longtemps échappé : le maquillage. Je n’arrive (toujours) pas à m’assumer avec un vrai rouge à lèvres. Celui qui laisse des traces sur les joues des enfants, sur la bouche de l’homme, parfois sur le col de sa chemise, sur les verres, sur les tasses de café. Non, le rouge à lèvres, non. Ce n’est pas moi. Par contre, j’ai essayé un jour d’ennui, un rouge à ongles. Un vrai rouge à ongle. Comme une enfant, d’abord sur l’ongle du pouce, je l’ai contemplé. Comme une goutte de sang sur une peau très blanche. Enhardie, j’en ai posé sur l’ongle de l’index, et sur celui du majeur. Effet incroyable sur les doigts, le rouge fait ressortir la brillance des bijoux. Décidée, j’investi dans la fiole. Bien sûr, je ne prends ni le temps de finir mes doigts, ni celui de gommer le rouge déjà posé. Pendant le déjeuner, mes amies se sont demandé ce que pouvaient signifier ces trois ongles peints à la main gauche. Quand l’une d’entre elles me pose la question sur une nouvelle mode, j’éclate de rire : mais non, j’ai juste testé en boutique avant d’acheter… » Bien sûr, j’ai oublié le flacon pendant des mois. L’été entier, même. Et, il y a deux jours, je l’ai retrouvé dans mon bazar. J’ai peint les dix ongles cette fois-ci, avec un bonheur relatif toute fois (merci les bavures inesthétiques…) (merci le stylo anti bavures !). Depuis, j’ai des mains de femme, des bijoux qui ressortent, et quand mes doigts courent sur le clavier, j’ai l’impression de voir de joyeux lutins rire des bêtises que j’écris… Et je ris de ce rouge-pute sur mes ongles qui me ressemble si peu et par lequel je me travestie.

jeudi 12 novembre 2009

Quand rien ne se déroule comme on l’avait pensé…

Il y a des jours… Il y a des jours où on se prévoit un peu de temps pour soi. Un petit Kiné le matin, puis un zeste de lèche vitrine, peut être même un poil de shopping – à force de lécher… (Heu… esprits mal placés sortez de là !), pour finir dans la moiteur et l’humidité la plus totale (esprits libidineux, même combat !) à faire des longueurs de piscine. Finir par une petite vente privée chez des copines, histoire de boire un thé à la vanille en s’extasiant sur des trucs en perles… Oui, ça, c’est dans le Plan. Mais dans la vraie vie, le C&T se réveille à cinq heures quarante cinq, juste pour savoir si je dors… Juste pour savoir si je me lave avant ou après lui… « Non, chéri, je me lave après, bien après… et après la piscine en fait… tu peux y aller » –c’est pas comme si nous n’avions pas deux salles de bain en plus). Le C&T a (encore) rendez vous place Vendôme, mais aujourd’hui, pas d’invitation crapuleuse au lèche vitrine, ni à déjeuner au Ritz, il a compris, que j’avais « piscine ». Il est sept heures, et le C&T tout propre et bien habillé (bien peigné aussi) a allumé la lumière, pour que je l’aide à choisir une cravate… Il est sept heures vingt et le Grand vomi (dans les toilettes, ouf !) Il est sept heures trente et le C&T se sauve à son rendez vous. Il est sept heures trente quatre et le Grand a 38.5°. Il est sept heures quarante et le Petit a 37.2°. Il est… il est l’heure de mettre de coté les prévisions du jour pour définitivement adopter le Plan B. Je téléphone au Kiné pour reporter, je dépose le Petit à l’école, je préviens la maîtresse du Grand de son absence, je rentre à la maison (qui n’aura pas vu de femme de ménage cette semaine…), j’appelle la piscine pour décommander mon cours, et met une croix sur mes velléités shopping, vente-privées, copines… Le Grand se « repose » dans sa chambre avec ses catalogues de jouets (à chacun son lèche vitrine…) et moi, je me rends compte que je n’ai rien écrit ici depuis… une semaine…

jeudi 5 novembre 2009

(date with) Lui –ou pas.

- J’ai rendez vous place Vendöme ce matin, tu as besoin de quelque chose ? - Quelque chose, genre qui serait emballé dans une boite rouge ? Non, ça ira, j’ai tout ce qu’il me faut… (vous en connaissez beaucoup vous, des femmes qui refuseraient un petit quelque chose emballé dans une boîte rouge ? je suis inconsciente, c’est désormais factuel). Par contre on peut déjeuner en sembles ? - Au Ritz ? - hum… - Ou ailleurs, si tu veux ? Vers Midi et demi ? - Oui, pourquoi pas… Sauf, que ce midi, j’ai piscine. - hum…

mercredi 4 novembre 2009

553 km

Cinq cent cinquante trois kilomètres… Cinq cent cinquante trois kilomètres me séparent désormais de Mes-Vieilles-Pierres. Kilomètres avalés hier sous la pluie battante, dans le brouillard, poussée de travers par des rafales de vent. La route m’était hostile. A moi, ainsi qu’à la palanquée d’automobilistes parisiens ayant eu la même brillante idée que moi : rentrer un jour avant la fin des vacances. Pour que les enfants puissent faire leurs activités mercrediennes, pour avoir le temps de ranger les bagages, pour souffler un peu avant de réattaquer la difficile traversée qui nous sépare de Noël. Souffler, après les vacances… voilà un concept intéressant… Souffler tout court… voilà un besoin constant.

lundi 2 novembre 2009

Retour à la vie (courante).

Finalement la semaine a filé à toute allure. Temps magnifique, semaine bien remplie, visites aux amis, voisins, famille. Je suis apaisée. Je me sens bien. Enfin bien. J’ai décidé de m’occuper du sens, enfin. Et laisser les besoins à l’essentiel. (Deux Dolipranes, s’il vous plait pour les lecteurs largués) J’ai pris une décision, et je l’affirme : j’écris un livre. J’écris un livre. Fini l’ère du « je voudrais bien –mais j’peux point ». J’ai une idée, un message, j’ai travaillé une trame, et je déroule mon histoire. Histoire embryonnaire, mais existante. Je suis enceinte de ce que je veux faire, de mon projet, je suis en train de le réaliser. Je ne sais pas très bien comment, mais pas à pas, j’avance. Je prends mon temps. J’écris un livre. Je le redis : « j’écris un livre ». J’ai un peu le vertige à le dire, à le clamer. C’est comme si je voulais m’interdire de me dégonfler, d’abandonner. J’ai commencé tant de fois à écrire, des histoires qui n’ont jamais vu de fin, j’ai souvent dit : « je vais écrire… » pas même osé prononcé le mot « livre ». Ou « j’essaye d’écrire »… une petite chose évasive… « … de la chicklit’ », comme si je m’excusais de mettre les pieds dans la cours des grands… et me cantonnais à un genre de littérature « jetable ». Alors non. J’écris. Voilà, j’écris car j’ai des choses à dire. Et je voudrais bien les dire –les dire bien. J’écris et je verrai bien, plus tard, ce qu’il advient de ce que j’ai écrit. Chaque chose en son temps. Voilà, c’était ma confidence du lundi soir. (maintenant, motus… jusqu’à l’accouchement) (je rappelle à l'ami lecteur que la gestation de l'éléphant dure 21 mois... celle de l'écrivain est tout à fait aléatoire.)

dimanche 1 novembre 2009

Rose

Ce matin, à l’ouverture de l’œil, encore en demi-sommeil, le ciel m’est apparu tout rose. Pas de brouillard, ou juste une brume au dessus de l’eau. Le temps va se gâter… c’est aussi le bouton « météo » de mon iphone qui le dit : il pleuvra demain, et tout le reste de la semaine. Tant pis. Aujourd’hui il fait encore beau, et demain sera un autre jour –j’adore cette expression, allez pour le plaisir, je la redis : « demain sera un autre jour », comme Scarlett O’hara d’Autant en Emporte le Vent… Film que je n’ai jamais vu –sacrilège, lèse majesté… Mais vraiment trois heures de film grésillant sautillant, même pas en HD… Non merci ! d’autant plus que tout le monde connait déjà l’histoire… qui a d’ailleurs inspiré Régine Déforges pour sa Bicyclette Bleue (du moins pour les premiers tomes ???) (--peu importe) (comment ça langue de pute ? tout le monde l’a dit non ? au début des années 90…) Bref. J’en étais au Rose du ciel. Vite j’attrape mon appareil photo pour immortaliser la couleur. Il est presque trop tard. Le temps de régler l’ouverture, et déjà le rose pâlit, se fade, s’éteint. Tant pis. L’essentiel, c’est ce qui a gravé l’œil à l’instant de l’éveil, qui reste sur la rétine, s’imprègne dans le cortex, donne le ton de la journée. Aujourd’hui, journée rose, rien ne peut me la gâcher. Rien. J’ai décidé. J’ai aussi décidé d’aller faire une petite visite à une cousine de papa. Sans la prévenir, pour ne pas la déranger. Oui, c’est un concept personnel : je préfère arriver à l’improviste, si je tombe bien, tant mieux, si non, tant pis, je repars… Mais je trouve que c’est mieux avec certaines personnes. Si j’avais appelé ma grande cousine, elle se serait pris la tête à trouver une date, un moment où ça ne l’aurait pas bousculée, où elle aurait pu préparer un gouter somptueux, faire des courses pour ça, bref, nous recevoir. Là, j’arrive avec mon cortège –limité le cortège, seul le grand est collé à moi, le petit s’est endormi dans la voiture, et je lance un « coucou ? », personne. Alors que je m’apprête à repartir avec les petits pour un plan B, je la vois affairée dans sa cuisine, elle lève la tête, me vois, me souris. La surprise est bonne. Le moment Rose… NB : attention, quand je parle de rose, je ne veux pas que le lecteur imagine un rose mièvre, genre layette, ni un rose trop fuchsia non plus… Non, le rose dont je parle est un rose gai, joyeux, avec une musique de fond entrainante, un peu comme le rose de la panthère du même nom… vu ?

samedi 31 octobre 2009

Joie

S’il y a quelque chose que j’adore, ici, et en cette saison, c’est le premier rayon de soleil qui perce le brouillard. Inexplicablement, cette vision me met en joie. C’est la victoire de la chaleur sur la brume. De l’été sur l’hiver… encore un zeste d’été. Blablabla. En fait, non, je ne vais pas vous parler de la joie. Assise sur le banc de la cuisine, avec mon bol de thé et mon ordi, Loreleï passe la serpillère sous mes pieds. Indifférente à mes tentatives de concentration, elle babille joyeusement. –bin tiens, là voilà la joie ! « Alors, ma voisine, blablabla… » avec le bruit du lave linge et la résonance, je n’entends qu’un mot sur deux. « … et puis mon gendre vient manger chez nous ce soir… mais j’ai fait une choucroute… tout dans la casserole… blablabla » - ha oui… c’est bien… Je souris, je ne sais pas si c’est approprié à ce qu’elle raconte, mais, elle me met de bonne humeur. Son énergie est communicative, cette femme est un soleil, un peu comme celui qui perce le brouillard. Toujours de bonne humeur, toujours prévenante, toujours un mot gentil, un sourire. Elle fait partie du package « Mes-Vieilles-Pierres ». Grace à sa venue quotidienne, je me sens moins seule. D’un tourbillon, elle descend le linge, fait les lits, passe l’aspirateur –la serpillère, range les chambres des enfants et trouve même le temps de leur laisser des dessins à colorier dans leur chambre. Une perle ? Oui, c’est exactement ça. Dans quelques jours, quand on partira, elle viendra m’aider à tout enfourner dans la voiture. Ensembles nous ferons le tour des la maison, chaque pièce, vérifier que rien n’est oublié. Elle embrassera les petits, me serrera dans ses bras : « vous m’envoyer un texto quand vous êtes arrivés, hein » --oui, Loreleï est très moderne. Elle refoulera une petite larme et sur le perron me fera des grands signes, jusqu’à ce que la voiture disparaisse au tournant de l’allée. Ensuite, elle défera les lits, mettra draps et serviettes à laver, rangera vaisselle et videra le frigo avant de l’arrêter. Elle reviendra étendre et ranger le linge, fera un dernier tour de maison, et un dernier tour de clé pour fermer la maison. Jusqu’aux prochaines vacances…

vendredi 30 octobre 2009

Loup pour l’homme

L’homme est un loup pour l’homme. Et pour la femme en l’occurrence. Mais pas n’importe quel homme. Le voisin est un loup pour la femme, en fait. Mais laissez moi vous parlez de mes voisins. De mes voisins de Mes-Vieilles-Pierres. Au préalable, il faut savoir que Mes-Vieilles-Pierres est une propriété avec quelques hectares de terrain, un parc planté, des bois, le tout clos de mur. Des murs nous appartenant. Nous appartenant depuis tellement longtemps qu’il n’est plus besoin de le préciser. Sauf aux nouveaux arrivants du village attenant. Parmi ces nouveaux arrivants, l’un achète une charmante petite maison en pierres proche de notre mur d’enceinte. Pendant l’hiver (car chacun sait bien que le gros œuvre s’effectue toujours l’hiver, notamment en pays de gel… --big lol , chacun sait aussi que nous ne sommes que rarement là l’hiver…), une énorme maison en moellons se construit, collé à « notre » mur. Collée !! Collée, et c’est là où le bât commence à blesser : jamais nous ne nous en serions rendu compte si le voisin n’avait pas au passage cassé quelques arbres, et effondré quelques pierres du mur. Visite chez le nouveau voisin, tendue. Il nous soutient avoir permis de construire et autorisation des Batiments de France… Gros doutes… Mais, toujours pris par le temps toujours trop court passé à Mes-Vieilles-Pierres, on laisse en suspend. L’année d’après, l’horreur en moellons a pris du volume. L’ardoise a été remplacée par de la tuile. Sacrilège… L’hiver suivant, le nouveau voisin a fait école : un autre se sert de notre mur pour construire un « abris », qui devient garage, qui devient annexe, qui devient appartements… Que faire que dire… il est souvent préférable de maintenir des relations de bon voisinage... Quand le chat n’est pas là, les voisins dansent… Et puis « vous en avez déjà tellement grand… qu’est ce que ça peut bien vous faire ? » Oui, mais non ! Tu veux pas ma culotte aussi ? Tiens le protège slip en prime ! Je suis énervée. Je viens d’avoir un appel téléphonique du premier voisin qui souhaite maintenant crépir son hideux moellon. Et qui voudrait bien passer par chez nous pour faire l’arrière de sa maison. Qui d’ailleurs exige de passer par chez nous puisque c’est la loi ! (???) Mais la loi ne lui a-t-elle pas conseillé de s’écarter un peu du mur ? Non… on croit rêver. Non, je ne suis pas énervée… juste un peu. (d’ailleurs, y-a-t-il un médecin dans la salle, à défaut d’un avocat, ou d’un bon juriste ? –mon mail est ouvert !)

jeudi 29 octobre 2009

Brouillard

Réveil cotonneux, dans un nuage. J’ai la tête dans le brouillard, les pieds aussi. Les pieds, la maison et la campagne environnante… Eveil dans l’univers blanc. De ma fenêtre, seules les branches noires du marronnier donnent un peu de relief à l’immédiat. Pour le reste, je ne distingue rien. Le bruit des voitures qui passent me rappellent la route. Un clac, et c’est sur le pont suspendu qu’elles passent…
Vision de coton qui laisse présager une belle journée.
Car, oui, le brouillard se lève. Parfois vers midi… mais il fini toujours par laisser apparaitre un ciel d’azur, sans le moindre nuage. Il fait beau, chaud. Eté indien.
J’ai sorti les transats, les ai installés au Sud, et après déjeuner, les enfants jouent sur la terrasse, et moi… je retrouve mon activité préférée : je glande au soleil. Je deviens chat.
Pas de contrariété pour le moment. Pas de loir, pas de lézard, pas de chauve-souris pour déranger mes nuits. Le séjour est court, et je savoure chaque minute. Comme si j’essayais de les retenir, en prolongeant une balade dans le bois, une cueillette improbable, en faisant encore un dernier tour dehors avant que l’ombre des grands arbres ne me rappelle la saison…
Hier, j’ai étendu le linge dehors. Comme en été. Je l’ai aussi déplacé quatre fois, le soleil tourne vite. Et sécher le linge est une illusion. Le linge a fini à l’intérieur, près des radiateurs. Qu’importe.

mardi 27 octobre 2009

Retour aux sources

Me voilà de retour à Mes-Vieilles-Pierres. Cinq heures de route, brouillard et soleil, peut être une photo, ou deux… ( je ne savais pas que les radars automatiques prenaient dans le brouillard…) Enfin, la dernière ligne droite, le pont, à gauche, la côte, l’allée bordée de platanes, la cour déjà à l’ombre de la maison. La maison n’a pas bougé, rien ne dérange les pierres…
Un, deux, trois tours de clé, soulever le lourd loquet et voilà. Je suis chez moi, enfin. La maison est tiède et a cette odeur unique qui me rappelle mon enfance. Chaque maison a ses propres odeurs. Mes-Vieilles-Pierres sent l’humidité et le moisi, la chaleur de la fonte des radiateur, les manteaux laissés sur le porte-manteau, quelque chose d’indescriptible qui , subtilement me caresse les joues, le nez, la gorge, remontant mes plus anciennes sensations d’enfance. J’aime cette odeur fugace, celle de la maison juste au moment où, depuis longtemps, on ouvre la porte. J’aime cette première seconde. Après on ne sent plus. Le nez s’habitue, la porte reste souvent ouverte sur les entrées sortie des enfants. (oui, on aime chauffer la campagne alentour… on a très tôt pratiqué le réchauffement climatique…)
Loreleï est passée, le ménage a été fait. Le frigo est en route, il ne reste plus qu’à le remplir astucieusement pour une petite dizaine de jours.
Je décharge la voiture, qui elle continent à chaque fois un déménagement quelque soit la durée du séjour. Les enfants ont déjà ressorti leur vélo, moto, jeep, tracteur… Le bac à sable retrouve pelleteuses et rouleaux compresseur. Au diable les valises, je sors table, chaises et transat. Au soleil. On goûte dehors, comme en été.
En quelques minutes, les habitudes sont revenues, la vieille bâtisse s’est éveillée, par la porte grande ouverte circulent les véhicules grandeur miniature et résonnent les rires de mes enfants.

samedi 24 octobre 2009

(in bed avec) Lui versus Bas

Il y a des femmes à bas. Je n’en suis pas une. Je ne suis pas pour autant une femme à collants. Je suis une femme à jambes nues l’été, à jeans l’hiver.
Là dernière fois que j’ai mis des bas –des Dim’up, c’était en 1989. J’avais une robe Courrèges offerte pas ma grand-mère, ma première robe couture. Une robe courte, en laine, bien trop chaude pour la saison. Je l’avais mise pour aller au ciné. Au bout de deux heures à me tortiller sur mon fauteuil, les bas avaient roulotté et n’arrivaient plus au bas de la robe… Je les avais enlevé et déposés dans la première poubelle croisée en sortant.
Vingt ans plus tard, je cherche des chaussettes hautes, je trouve des bas. Envie, pourquoi pas. Je les choisis noirs et fins, avec une large bande auto adhérente. Force est de constater que des progrès ont été faits dans la tenue du bas sur la cuisse. Mais vingt ans c’est un peu comme si on comparait une Renault 5 avec une Twingo… Il y a forcément du mieux.
Mon c&t est monté se coucher. J’essaye mon achat, et fatale, monte le rejoindre.
L’homme est couché, à moitié endormi. Il ne remarque pas tout de suite. Je lui fais remarquer, j’insiste. « ha, woué… ça te va bien, tu viens te coucher maintenant ? » Oui, mais bon, non… « j’ai très mal à la tête, je suis pas bien… » Je me couche, sans ôter mes bas –sait-on jamais, et lui enfile deux Advils, en me disant que d’ici vingt minutes il aura changé d’avis… « merci ma chérie, je me sens mieux maintenant, je vais pouvoir me reposer… »
Vdm ? C’est ça ? Oui, un peu… J’ai enlevé les bas, les ai roulé en boule et lancés à l’autre bout de la chambre
C&t :1 – Bas : 0 A suivre… ?

mardi 20 octobre 2009

L’Oedipe roi

Ce matin, j’accompagne la classe de mon Petit à une expo d’Art Moderne. Vingt quatre enfants, six adultes, vingt minutes de trajet à pied. Une heure sur place.
Au retour, le petit me supplie de ne pas le laisser à la cantine, il est « très fatigué et souhaite se reposer à la maison »… « manger avec toi »… « faire une grosse sieste, maman chérie »…
Comme, certes, il peut être fatigué suite à un week end un peu chargé en activités, comme, certes, les vacances de Toussaint de la fin de la semaine se font désirer, comme, certes, je ne suis que faiblesse face à lui… Autorisation accordée par la maitresse, je repars avec mon Petit. Déjeuner en tête à tête, et repos sur le canapé devant des dessins animés…
Sauf qu’au bout de cinq minutes, le Petit a fini de se reposer. Il vit littéralement le dessin animé et le canapé a tôt fait de se transformer en bateau de pirate. La couverture se hisse en grand voile, et les doudous partent à l’abordage sous les ordres de mon Petit capitaine Croquet… Puis, mes bottes le font devenir Chat Botté, et de bond en bond, je commence à regretter...
J’ai limite l’impression de m’être fait avoir là… Mais je ne pouvais pas louper une occasion pareille, avoir mon petit pour moi toute seule, un déjeuner presque en amoureux, juste lui et moi, et un temps calme et câlin sur le canapé, sans que son père ne me l’accapare !
Oui, je sais, je prends le plus court chemin pour lui payer vingt ans d’analyse freudienne… Mais je mets d’ores et déjà de l’argent de coté…

lundi 19 octobre 2009

(in bed avec) contrattaque

Milieu de la nuit.
Mon envie de pipi nocturne a fini par me tirer du lit.
A tâtons, je vais jusqu’à la salle de bain. Sans même ouvrir les yeux, je suis revenue me glisser entre les draps.
Je pourrais être aveugle si je veux.
A moitié endormie, encore chaude et un peu moite de sommeil, je deviens chair de poule.
Le temps de mon absence, il a profité pour accaparer la couette. L’air frais de la nuit, refroidi ma peau transpirée. Je n’ai pas le temps d’avoir froid, d’un coup sec, j’ai tiré la couette à moi, quart de tour à droite, je m’en suis enroulée.
C’est la brusquerie du geste qui a dû le réveiller, à moins que ce ne soit mon pas feutré cognant le pied du lit ? Il s’est collé à moi, et sa bouche a trouvé mon cou. Ses mains s’égarent sous mon t-shirt de nuit, emprisonnent un sein, caressent une hanche. Sa jambe a trouvé la mienne, et d’un geste digne d’une prise de judoka, il me retourne. Mais c’est que je n’ai pas fini ma nuit moi ! Je n’ai pas encore assez dormi…
Lui si, semble-t-il… (et le premier ou la première qui me dit que je n’ai qu’à me coucher plus tôt, je le… grrrr….).

samedi 17 octobre 2009

(in bed avec) Lui

Il est tard, j’éteins la télé, ferme mon ordi. Il est monté se coucher depuis un bon moment. J’éteints la lumière et monte le rejoindre.
Dans notre chambre, sa respiration m’indique qu’il dort déjà. Je me déshabille en silence, et me glisse entre les draps.
Je sens sa chaleur endormie, et me colle à son dos. Le nez dans sa peau, mes doigts se promènent sur son dos. Il sent le sommeil. Ma main s’est faufilée sous son bras. Mes doigts jouent sur son torse, son ventre. Sa peau est chaude. Je trouve ses tétons que je taquine.
Mes jambes s’emmêlent aux siennes, son souffle semble s’accélérer. Serait-il en train de se réveiller ? La main caresse, les doigts gratouillent. Je suis glaçon. J’ai passé ma jambe entre ses cuisses, mes bras autour de son torse, j’ai le nez dans son cou : « tu dors ? …. » -Mmmm hum…
Collée à lui, il me transmet sa température. Frottée à lui, je n’ai plus froid. Frottée à lui, il ne dort plus. Il s’est tourné vers moi, et sa bouche chaude à rencontré la mienne.
Je sens que je ne vais pas dormir tout de suite en fait.

mercredi 14 octobre 2009

Son point de vue à Lui

Lui. Il est rentré tard, les enfants étaient couchés, il a embrassé sa femme qui a filé préparer le diner. Il a ouvert son ordi, et a commencé à surfer. Sur son blog. A elle. A la lecture de son dernier billet, ses yeux ce sont écarquillés : « c’est quoi ça ? » - heu-hum ? - ce que tu as écrit là ? Ca n’a ni queue, ni tête, c’est ni blanc ni noir, ni gris clair, tu dis tout et son contraire… - oui…
Pas très fière de mon billet-casse-gueule d’hier en fait. Il y a tant à dire que trois cent mots n’y suffisent pas. Il y a tant à dire, et son contraire. Chaque cas est particulier, et le notre n'est pas exemple.
Ce qui est lâcheté pour les uns sera courage pour d’autres.
Et le contraire. Impossible de généraliser. A quoi bon généraliser ?
Son regard reste interrogateur. Le petit « oui » ne suffit pas. - J’ai écrit ça suite à une lecture sur un blog, suite aux questions d’un... d’un quoi déjà ? Lecteur ? Ami ? Correspondant ? Suites aux questions de quelqu’un. Voilà. - Bin, ce n’est pas très clair …
Non, ce n’est pas clair. Car la vie n’est pas claire. Et tant mieux.

mardi 13 octobre 2009

De la lâcheté des hommes (et des femmes)

C’est l’histoire d’un mec qui reste avec sa compagne, ses enfants, sa routine. Il n’est pas heureux, pas malheureux non plus. Il ne baise plus sa femme, a une maitresse, ou plusieurs...
C’est l’histoire d’une jeune femme qui vit avec son compagnon, mais qui n’ose pas s’engager dans l’aventure de lui faire un bébé. Peut être qu'il ne sera pas à la hauteur, peut être que ce n'est aps le bon... Peut être que c'est moi...
C’est l’histoire du type qui n’ose pas assumer le désir de sa copine qui souhaite construire une vie avec lui, et préfère s’emmurer en lui-même en attendant qu’elle parte, ou qui fini par partir, voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs…
C’est mon histoire, c’est aussi la vôtre…
Qu’est ce qui est lâche ? Rester avec quelqu’un toute sa vie par peur d’être seul ? ou quitter ce quelqu’un de peur de ne pas être à la hauteur d’une vie à deux ?
Ce qui est courageux c’est de rester avec une même personne, toute sa vie, de prendre le pari d’évoluer ensembles, et traverser les bons comme les mauvais moments qui a dit … jusqu’à ce que la mort vous sépare ? Bin, en fait, oui, c’est un peu ça, ne pas céder à la facilité de dire, bon, ça ne colle plus, on se sépare… Prendre cet engagement là, c’est courageux.
Ce qui est lâche, par contre, c’est de ne rien faire, attendre que quelque chose se passe. Quelque chose que l’on ne maitrise pas, que l’on ne décide pas.
Ne pas décider c’est ça qui est lâche en fait. La décision est un acte de courage, quel que soit le chemin choisi, choisir de le suivre, est courageux. Ce choix peut être de s’engager vis-à-vis de quelqu’un, ou de ne pas le faire. Choisir une voie, voilà qui n’est pas lâche, peu importe la voie au final. La lâcheté, le courage, c’est encore, juste, un petit arrangement avec soi-même.

lundi 12 octobre 2009

Le tricot, ou la fatalité du manteau

Dans la série mémérisation, je pourrais vous parler du tricot. Dans la série du top de la hype, je pourrais vous parler du tricot…
Ce matin, petite conversation entre undesperate housewives devant l’école. Petite conversation se terminant par un café chez l’une d’entre nous. Rapide le café. En partant, mon amie Bé me souffle :
« tu descends ? [ndlr : à la capitale du monde, bien sûr] - heu… oui. (Je n’ai pas mis les pieds à la capitale du monde depuis l’incident de la dent de mon fils… Comment ça, ça ne fait que trois semaines ?) - C’est les TBM, me sourit-elle encore l’air entendu - ha bon ??? (Mince… les TBM, et je n’étais même pas au courant… je suis vraiment à l’ouest ! –c’est le cas de le dire !)
Dans la voiture, machinalement, je prends la direction de la capitale. Ce n’est pas raisonnable. Je ferais mieux d’aller nager….
Fashion Kabo : tu pourras aller nager demain… et jeudi, de toutes façons tu seras coincée à Banlieue-city pour cause de joli-kiné… Voix de la raison : rentre à la maison, tout de suite ! FK : bon, un petit tour de Paris-ensoleillé ne peut pas faire de mal à ma carte bleue, au contraire… VdlR : Souviens toi ce qui c’est passé la dernière fois que tu as été faire du tourisme, et du lèche-vitrine automobile, Avenue Montaigne… FK : oui, oui, j’ai trouvé une place qui m’était destinée, juste devant la boutique Chloé… Et ce sac m’a violée ! Je le porte toujours d’ailleurs… VdlR : oui, un sac, un smic tu veux dire ! FK : TaG ! (ndlr : TaG = ta gueule)
Cela dit, et pendant ce temps, la kabomobile est sur les quais de seine, puis pont du Carrousel, tourne à droite, passe devant le Musée d’Orsay…
VdlR : et si tu allais plutôt te cultiver un peu espèce de feignasse ? FK : d’accord, à condition que je trouve une place pour me garer … (t’as qu’à rêver ! surtout avec un monospace… Lol !)
Bien, sûr, on ne se gare pas facilement boulevard Saint Germain…
On ne se gare d’ailleurs pas du tout, puisqu’on tourne à droite sur le boulevard Raspail, et encore à droite sur la rue de Babylone… Et à gauche sous le square Velpeau… Ma voiture connait le chemin, c’est de sa faute, je plaide non coupable Monsieur le Banquier…
En fait, je voulais juste passer à la droguerie, acheter des aiguilles à tricoter. Je tricote en ce moment… Un gilet sans manches, les manches c’est pénible à tricoter…
Sauf que pour accéder à la droguerie, on traverse… la mode.
Ce manteau m’a appelée, il a dit « hep toi là bas… regarde moi… »
Alors, j’ai regardé. Avec les doigts, avec la main, avec les deux mains…
Je l’ai enlevé de son cintre et commencé par le poser sur mes épaules.
Il était léger, il était ample, entre la cape et le manteau, il était doux… J’ai posé mon sac et mon, gilet, jeté un œil sur le prix, un smic… ou presque. Mais c’était presque trop tard. J’ai passé les manches. Des yeux j’ai cherché une glace et je l’ai boutonné. Il était pour moi, presque à moi.
A moi.
Tant pis pour les aiguilles à tricoter, tant pis pour le banquier…
Tant pis.

samedi 10 octobre 2009

Mémèrisation

Et voila que je me retrouve à chercher une « bonne » recette de sablés sur le net.
J’ai décidé de faire des petits sablés maison pour les gouters des enfants. Bien meilleurs et bon marché que toute la processed food plébiscitée à l’heure du gouter, plus fun que le morceau de pain et le bout de chocolat.
Bref, d’un point de vue général, quand l’envie de cuisiner me prend, il ne faut surtout pas m’arrêter, battre le fer quand il est chaud, car l’envie est éphémère en plus d’être rare…
J’ai trouvé des boites en métal pour les garder… Là, le lecteur, lève les yeux et checke l’url. Mais oui, on est bien chez Kabotine… Mais qu’est ce qui lui prend ? Serait-elle passée dans une faille spatio-temporelle pendant la nuit et aurait-elle pris 20 ans au réveil ? Mamie Kabo ?
Non… pas encore, quoi que… Il y a des signes de mémérisation. D’abord, cette lubie de faire mon pain, ma brioche, ma confiture…. Lubie le temps d’un été, je n’ai pas recommencé… Puis il y a eu la découverte de la sauce tomate maison (qui remplace avantageusement le ketchup dans les pates de mes enfants). Sauce tomate que je fais mijoter toutes les semaines ou presque… Et là, voilà qu’une nouvelle lubie me prend : les sablés… Peut être suis-je enfin en train de devenir adulte ? (j’ai pas dit vieille… quoi que…). Responsable ? Je n’ai plus envie d’aller dépenser de l’argent dans les boutiques, je ne courre plus après la fripe hype qui me fera être en totale adéquation avec mon magasine préféré. Je n’ai pas acheté de nouveau sac depuis le dernier… Il y a quatre mois. (oui, bon, avant, en pleine crise, c’était toutes les semaines…)
Plutôt que de consommer, je me consume, je vais à la piscine, je lis, je cuisine, je cultive mon jardin… Je cherche le sens. J’essaye juste de le trouver avant de devenir complètement mémère… (Allez, revenez, promis, la prochaine fois, je parle d’autre chose… --ou presque)

vendredi 9 octobre 2009

Femme sans tête

J’ai perdu mes clés.
La bonne nouvelle, c’est qu’elles sont forcément à l’intérieur de la maison, puisque je suis rentrée grâce à elles hier après l’école.
Ce matin à Huit heure trente deux, impossible de mettre la main dessus… « Chéri [cri d’hystérie maitrisée] je trouve pas mes clés… » - prends les miennes… Et me voilà partant déposer les enfants à l’école…
Hier… Hier, je suis rentrée, j’ai posé mon sac sur le meuble d’entrée, j’ai posé le pain dans la cuisine. Mon grand a filé dans sa chambre jouer avec ses Légos, et mon petit… aussi, je pense.
Et après ? Après je ne sais plus très bien. Tout ce que je sais c’est que je ne suis pas ressortie.
Pas de clés sur le meuble d’entrée, pas de clés sur l’étagère à coté de la porte, de toute façons, cette étagère est trop haute pour moi, je n’ai pas du tout le réflexe d’y poser quoi que ce soit [à noter que tout le bordel s’accumulant sur ladite étagère est donc logiquement généré par mon cher et tendre…].
Dans la cuisine, peut être ? Les aurais-je jetées avec le papier de la quiche ? J’en suis capable, je me connais, soyons lucides… je ne compte plus le nombre de couteaux, éplucheurs et autres petites cuillers partis malencontreusement avec épluchures et papiers gras.
Mais point de clés dans la cuisine… Mais pourquoi ne puis-je pas les appeler ? Quand je perds mon portable, je me téléphone. C’est très pratique, sauf quand il est en mode vibreur, ce qui est quand même souvent le cas.
Et les poches ? as-tu fait tes poches me souffle mon cher et tendre via G Talk. Oui, oui… j’avais mon gilet gris, ou mon Barbour, mais j’ai déjà regardé, tâté, fouillé, retourné, rien.
La tête entre les mains, j’essaye de me souvenir. Où, où, où diable sont donc ces putain de clés ? (oui, je deviens très charretière quand j’essaye de me souvenir… )
Encore une fois, je vide mon sac.
Rien.
D’ailleurs, qu’est ce qu’il fait encore sur le meuble ce sac ? pourquoi n’est-il pas rangé ? Et là, c’est en prenant mon sac, en le soulevant, que je vois, qu’apparaissent, enfin, mes clés, juste posées sur le meuble, juste posées sous mon sac.

jeudi 8 octobre 2009

Interrogation -- Le sens.

Depuis quelques jours, j’ai du mal à trouver l’inspiration quotidienne pour écrire. Je me répète, je n’ai rien à dire, rien de neuf. Les enfants, l’école, les mercredis, la piscine, la fatigue, les doutes le néant. Il faut que je donne un sens à ce que je fais.

L’autre jour, j’ai fait un test débile sur Facebook. Voix de la raison : Kabo, tous les tests sont débiles sur Facebook, tu sais bien qu’il ne faut pas les faire… Kbo : oui, mais moi j’en ai fait un : « savoir où et quand je vais mourir » VdlR : ha bin celui là est sans nul doute le plus débile de tous ! Kbo : d’accord, sauf que je l’ai fait. Et j’ai la réponse. VdlR : et la réponse est ? Kbo : que je vais mourir le 3 avril 2037 d’un cancer/maladie cardiaque… VdlR : Charmant… Kbo : je ne te le fais pas dire. Dans 28 ans quoi… Ce qui me rassure, c’est que les enfants seront grands, ils auront moins besoin de moi…. VdlR : les enfants, toujours les enfants… et le mari ? Kbo : Ha bin le mari, il a aussi fait le test dis donc ! Et grâce à lui, je me sens bien plus sereine. Il meure à 97 ans, de vieillesse… Donc largement après moi. Les enfants auront toujours leur papa. Et même si le papa refait sa vie après ma mort, les enfants seront suffisamment grands pour ne pas souffrir d’une mauvaise marâtre. VdlR : et… Cendrillon, tu l’a vu combien de fois ? Kbo : Le Un ou le Deux ? VdlR : [plop]

mercredi 7 octobre 2009

Une lichette de pub pour se sentir mieux --Clarins

Je crois que c’est quand on est très mal, qu’on a soudain envie de s’occuper de soi. C’est quand les ailes du nez pèlent à force de mouchages et que la peau des pommettes rougeoie que soudain, je me souviens de l’existence des crèmes et autres fluides cosmétiques. Commence alors la quête éperdue et salvatrice du produit idéal, qui à défaut de venir à bout des vilains virus saura redonner figure humaine à l’amas –moi. Pour ma part, j’ai deux marques fétiches dans les produits de beauté : Yves Saint Laurent et Clarins. Or, il se trouve que les gentilles personnes de Clarins ont choisi mon blog pour diffuser une petite vidéo. Je ne peux leur refuser cela puisque depuis des lustres j’aime et j’achète leur produits. Donc, voilà, en ce mercredi ensoleillé, une lichette de pub… (en plus c'est marrant, mais la "Multiactive", c'est vraiment la base chez Clarins et celle que j'utilise -quand j'y pense, en version nuit)

Virus

La tête en coton, les pensées qui s’égarent, l’alanguie attitude… Non, finalement ce n’est de la paresse.
Le nez qui s’obstine à couler, la gorge à gratter, la barre sur le front.
« Appelle un médecin » me répète mon cher et tendre depuis trois jours… - mais non, je n’ai pas de température… - normal avec ce que tu prends comme Doliprane et Advil…
Il a raison. Depuis trois jours, je descends les tablettes d’Advil. Religieusement, toutes les 6 heures. Ma température ne risque pas de monter…
Ce matin d’ailleurs, mon estomac n’a pas voulu des comprimés avalés à jeun… Crétin d’estomac. Aucune reconnaissance.
Autour de moi, mes petits cavaliers s’agitent. Bientôt l’heure de filer au poney club. Pourvu que leurs poneys soient sellés aujourd’hui. Si non, ils montent à cru. Voilà.

Un petit café pour la suite ?

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