vendredi 29 janvier 2010

Faisons l’amour

Faisons l’amour, avant de nous dire Adieu, faisons l’amour, puisque c’est fini nous deux….

Trop c’est trop.

Trop… de sacs bien sûr, mais de tout aussi.
Mais maison est pleine, mes placards débordent, la malle à sacs vomit. Il faut que j’épure. Pour faire venir le printemps, commençons le grand nettoyage.

La règle pourrait être simple : tout ce qui n’est pas sorti depuis deux ans : Out ! Mais, non, en fait non…

Alors, je prends, je retourne, je regarde, dubite, tergiverse, remets en place en me disant : « je déciderais plus tard, dans le doute… »
Mais non : pas de dans le doute gardons !
Dans le doute : jetons ! Balançons ! Donnons, Recyclons ! C’est décidé, ce week end, grande épuration !

[ha mais non… ce week end, on a douze enfants samedi, moins de cinquante ans à eux tous… mon petit-petit fait une petite fête… et dimanche ? dimanche qui sait qui sera encore en vie après le passage de l’ouragan infantile ! Voilà comment procrastiner… ou alors je ne m’y connais pas.]

[alors, mon Paraty jaune… Faisons l’amour… avant de nous dire adieu… Idem pour mon Part Time turquoise, et mon Darel Pollux… et quelques autres aussi. Qui a dit partouze ? Pffft…]

L’attente.

Je suis dans l’expectative.

Mon c&t chez le médecin.
Je fouille le net en quête de réponses. Seules les questions m’assaillent, me stressent me nouent. Et si… Non, ça ne peut pas être possible. Pas chez nous. C’est un quelconque truc bénin, c’est sûr.
Mais dans l’attente, je suis anéantie.

La nuit dernière j’ai rêvé.
 Réveil troublant et troublé : je n’ai plus de nouvelles depuis un échange tendu, houleusement sous-jacent. Peut être devrais-je écrire, ou appeler, je ne sais plus. Il est toujours urgent d’attendre. Until ?

Je n’arrive plus à compter les jours. Ils passent trop vite. Je suis prise dans ce tourbillon infernal des maladies, virus du moment.
Quand ce n’est pas l’un, c’est l’autre, quand ce n’est pas le grand, c’est le petit… Je ne sais comment je fais pour passer à travers de tout cela.
Je ne suis pas malade, je suis anéantie. Je regarde passer les minutes, incapable de me décoller de l’écran luisant. Je sais pertinemment que des milliers de choses m’attendent. Mais je reste là, à écouter la pluie.

J’attends. Il faut que je descotch.
Que j’appelle l’Amie, que je fasse les pochons, que je cuisine le gâteau (sans le rater…. Arghhh !!!) et que je fasse le vide.
Curieux ce besoin de vide en ce moment.
Ménage de printemps pour faire venir les beaux jours ?

Si seulement il suffisait de ranger son dressing pour que le beau temps revienne !

mardi 26 janvier 2010

Perceptions

- bonne nuit mon chéri !
- tu te rends compte que tu ne m’as pas adressé la parole depuis que je suis rentré ?
- ha bon ?
- ouais !
- ce n’est pas du tout la perception que j’en ai.
- tu as couché les enfants, on a diné, on a regardé la télé, et on est monté se coucher, et rien.
- [un instant, je me demande si je n’ai pas parlé dans ma tête] Bin tu vois, moi, je n’ai pas l’impression que ça c’est passé comme tu dis. J’ai couché le grand, puis le petit, je t’ai dit que je n’avais pas bien fait la chute de l’histoire, alors tu es monté lui dire bonne nuit à ton tour. Pendant ce temps, je nous ai préparé à manger. Quand tu es descendu, tu as regardé Nicolas, et j’ai apporté le diner dans le salon en te rappelant l’époque où nous étions jeunes et fous et que nous vivions dans 35m carrés à Paris et que nous mangions sur notre unique table, basse. Ensuite j’ai l’impression que nous avons commenté l’intervention du Président dans une grande complicité, nous avons rit, même. Enfin, nous sommes montés nous coucher, et là, on discute encore… Alors de là à ne pas t’avoir adressé la parole…
- question de perception alors…
- ce doit être ça.
- et là, j’ai pas sommeil.
- moi oui ! Allume la télé si tu veux…
- …

dimanche 24 janvier 2010

Dans la tête de Marie.

Peut être que tout à commencé ce jour là, ce soir de janvier dans un restaurant japonais. Elle n’avait pas envie de venir à cause d’un « connard ». Un de plus d’après elle, le premier d’après moi. Le premier d’une longue liste ? Toujours est-il que sa sœur et moi l’avons convaincue de se joindre à nous. Ca ne devait pas être une soirée palpitante, mais plutôt une soirée de compromis. De celles où on tente de trainer la copine marrante histoire de moins s’ennuyer. J’avais donc embringué Marie, sa sœur et une copine insomniaque et quelque peu nymphomane. Une soirée pour sortir la correspondante allemande. La soirée ? Un restaurant japonais de la rue des Ciseaux. A l’époque, le restaurant japonais était un exotisme en soi. Il y a des modes… Après le restau, un verre, et l’idée de la copine de passer un coup de fil à Thomas pour qu’il nous rejoigne… C’est ce soir là que tout a débuté entre Marie et Thomas. Pas franchement un coup de foudre pour elle, plutôt un palliatif à l’ennui. Le lendemain, Marie avait emménagé chez lui, le surlendemain aussi… et puis le temps est passé, les enfants sont venus, la vie les a absorbé. Quinze ans plus tard, Marie en a marre. Elle en a marre depuis maintenant trois ans. Alors, pour reprendre ses propres termes, « elle fait de la merde ». D’abord avec ce l’autre, un vieux dossier non classé, puis avec ce petit gars croisé en boite (oui, en boite !!!) et puis, la voilà qui chasse sur Facebook… Et Lui dans tout ça ? Lui, d’abord ne se doute de rien, il bosse tête baissée, et s’occupe des enfants. Je crois qu’il ne voit plus bien Marie. D’ailleurs, Marie ne le regarde plus. Il ne l’intéresse plus, je crois. Il est acquis, les autres sont challenge. Et Marie, les challenges, pour se rassurer, elle en a besoin. « Je veux partir me dit-elle, je dois partir, il en va de mon salut… »

samedi 23 janvier 2010

just maried

Il y a quelque chose que je ne supporte pas, quelque chose qui me mets en colère par dessus tout, une frustration que j’ai du mal à gérer : c’est la désillusion.
Quand on croit que quelque chose est, ou va se produire, qu’on y croit très fort, et que finalement, non, ça ne se produit pas, ou n'est pas ainsi.
Déception, frustration.
Ou alors qu’on pense connaitre quelqu’un, et que finalement, on s’est complètement trompé. Pire encore, on pense que quelqu’un vous connais suffisamment pour ne pas vous décevoir, et là, patatras, l’impaire.
Désillusion, colère.
Alors bien sûr, l’autre tombe de son piédestal. Je suis assez radicale dans le domaine de la chute, et quand quelqu’un tombe, il se relève rarement. Rarement indemne.
Et puis, en matière de blessure, c'est moi qui suis blessée. Non pas tant que ça d’avoir été déçue par l’autre, son comportement ou son manque de délicatesse. Car au final, si je suis déçue, c’est la plus part du temps pour avoir fondé des espoirs sur par grand chose, tant pis pour moi ; fille crédule au pays des Bisounours. Je suis plutôt blessée dans mon amour propre car je me suis trompée finalement. J’ai cru que l’autre était… autre, alors qu’en fait non, Les gens sont terriblement ordinaires la plus part du temps.
Bref. Anything matters.
(n'allez pas croire que ma nuit de noces était pourrie, elle était même mieux que la première, la fatigue en moins, la maturité en plus)
(Audray, c'est quoi les transits pourris en ce moment ???) (heu ... aussi : bon anniv'miss)

dimanche 17 janvier 2010

Mariage

Le mariage devrait être un contrat en CDD. Un CDD de dix ans. Au bout de dix ans, on déciderait de renouveler, ou pas, ce contrat pour une nouvelle décennie. Bien sûr comme dans tout CDD renouvelable, au bout de deux renouvellements, on passe en CDI direct. Il ne s’agit tout de même pas de se retrouver sur le marché à cinquante balais révolus avec au mieux une batterie de casseroles, au pire une santé faiblissante. -chéri, si c’était à refaire… est ce que tu te marierait avec moi ? -oui. -et si c’était à refaire aujourd’hui ? -heu… que veux tu dire exactement ? - en fait il faudrait qu’on se re-drague, qu’on se re-séduise. Il faudrait que tu m’emmènes à l’opéra cette fois ci, et aussi au Stromboli… - tu veux dire que tu ne pourrais pas me faire croire … - entre autres… alors ? - bin oui. (doux chéri…) - il faudrait qu’on fixe une date alors ! - une date ? - oui pour le mariage ! On pourrait prendre la même en fait, ça éviterai d’en avoir deux à retenir pendant les dix prochaines années. Et puis on pourrait faire ça à Mes-Vieilles-Pierres… - on a déjà fait ça à Tes-Vieilles-Pierres… on pourrait peut être se renouveler un peu… - il y a plein de nouvelles personnes que je voudrais inviter, et des anciennes aussi… on risque d’être encore plus nombreux que la première fois… - et si on se mariait tout simplement, nous les enfants, deux témoins… - les mêmes ? ou d’autres ? - tu crois que les enfants pourraient faire témoins ? Dans ce cas, on peut faire ça là, juste entre nous… Tiens t’as pas un bout de papier ? On a du champagne au frais, tu me passe le stylo ? Là voilà, pour les dix années à venir, nous renouvellerons nos vœux, et tu signes, là. Voilà. C’est fait. On peut passer à la nuit de noces maintenant ? -sgroumph ! (je ne sais pas pourquoi j’ai comme l’impression de m’être fait bâcler là… Mais au fait à qui on écrit pour demander une modification des articles du Droit de la Famille ???)

vendredi 15 janvier 2010

Remplir le vide

Finalement, rien ne remplit mieux le vide que le plein. Le plein de vœux ce matin à l’école, le plein de potins aussi. Le plein de sucreries à la Maison du Chocolat avec non pas une, mais deux galettes… (entre la ganache chocolat et celle parfumée à la framboise, mon cœur de midinette n’a su se décider…). Et puis plein les yeux à Saint Germain, la température de la mode… ça change de l’uniforme Patagon et de la panoplie plage ! Enfin plein de petits hauts chez American Vintage (que des basiques, et tout à -30%), vu plein de sacs très bien soldés, la nouvelle collection Dreyfuss aussi... mais je reste accro à mon Paraty. Finalement essayé une veste démente chez Darel… en Léopard ! J’allais passer mon chemin après y avoir tâté, lorsque je me suis dit que finalement le léopard c’était un basique… et qu’à moins 40, il n’y avait pas mort de CB non plus… Demi tour sur place, essayage de l’animal., achat. Enhardie par ce paquet à mon bras, je décide de ne regarder que les soldes, et uniquement les soldes. Impasse donc sur la nouvelle collection qui me tends les bras chaque saison flinguant d’un coup mes velléités soldesques. Bilan du plein : Une veste en léopard, un porte monnaie Chat Marc Jacob, et des bottes Free Lance ultra confort à semelle de crêpe (oui, vous avez bien lu : Free Lance + semelle crêpe !! Ultra confort, on a la sensation de marcher sur la lune !), et les petits tops AV tout aussi basiques qu’indispensables. Plein le bide enfin avec une halte au petit chinois de la rue Saint Placide où je retrouve une ancienne connaissance avec qui je déjeune. Plein. Voilà. Le plein et ça repart…

jeudi 14 janvier 2010

Vide.

- tu n’écris plus ton blog ? - heu … non, plus trop en ce moment. - mais c’est pas bien ! qu’est ce que je vais lire moi le matin avec mon café ? - les Echos on line ? - non sérieux, tu n’écris plus ? - si mais pas là. - t’as un autre blog ? - (sourire) bin oui ! un blog top secret ! - ha bon c’est quoi l’adresse ??? - top secret ! point com… - (l’homme tapote frénétiquement sur son clavier) ça n’existe pas topsecret.com… - essaye point fr alors… - non plus… -bin c’est p’être juste que ça n’existe pas. -t’as pas d’autre blog ? -si mais c’est top secret je te dis ! -greu ! Je n’ai plus envie d’écrire. C’est le vide intersidéral. Après sept ans d’écriture quasi quotidienne (vos G. les mauvaises langues !!!), je n’ai plus envie. Plus envie de vous raconter mes journées qui se ressemblent trop, plus envie de rebondir sur l’actualité trop souvent déprimante, plus envie de partager le « bliss » non plus, exit le shopping aussi. Je ne sais plus quoi faire de ce blog, je ne sais plus quoi y mettre. J’ai l’impression d’avoir laissé une partie de moi, de m’être vidée de l’autre. Je n’ai pas envie de fermer non plus. C’est idiot, mais je suis attachée à ce petit coin de toile, attachée à cette Kabotine aussi. C’est idiot, attachée à mes lecteurs et lectrices qui laissent de si gentils commentaires… Alors, je ne sais pas. Non, je ne ferme pas, oui, j’arrête de raconter toujours la même chose. Car c’est bien ça l’ennui : j’ai l’impression de toujours raconter les mêmes choses. J’ai besoin de me renouveler, et pour ça, peut être de me poser. Je risque de devenir plus délirante à l’avenir… ne prenez pas les choses trop au sérieux… enfin, encore moins que d’habitude ! (ou plus ennuyeuse)

mardi 12 janvier 2010

Parce qu’il faut bien rentrer un jour …

Alors voilà, nous avons fini par rentrer. De toutes façons mon c&t devait retourner au boulot… et les enfants à l’école. Ce sans quoi, j’aurais bien prolongé un peu mes vacances à Vina del Mar… Au pire je me serais trompée d’avion : à la même heure que le notre, il y en avait un pour Papeete, escale Rapa Nui… Mais il fallait bien rentrer. Le vol du retour m’a semblé bien plus court que celui de l’allée, et ce n’est pas qu’une question de rotation de la terre ou de vents dominants… Non, c’est passé vite. Tout est passé trop vite. A Roissy, le chauffeur nous attendait. La grisaille laissait présager un petit huit heures du matin, mais il était midi… Gris le ciel, gris le sol, gris l’entre deux. A la maison, le ménage avait été fait de frais. Le jardin encore immaculé, le chat miaulant son mécontentement. Oui, quand on le laisse à la maison, il nous engueule quand on rentre. On ne sait pas si c’est dû mécontentement du fait de l’avoir laissé aux bons soins de la voisine, ou si le mécontentement est inhérent au fait que nous soyons rentrés et qu’il doive abandonner le canapé… Les enfants découvrent leurs cadeaux de Noël, en trente secondes le séjour n’est que papiers déchirés, et cris d’hystérie. Ils passent l’après midi à découvrir leurs nouveaux jouets, à redécouvrir les anciens… Après midi comateux, dépilage du courrier, linge à ranger, laver. Les enfants couchés, le japonais commandé, nous nous réfugions dans notre grand lit froid. Trois épisodes de Greys anatomy et extinction des feux… Mais le sommeil ne vient pas. Nous sommes trop excités du voyage, trop décalés pour dormir. Il fait trop chaud, il n’y a pas de bruits de vagues, l’air est trop sec… Finalement mon c&t s’endort, je fais la crêpe encore pendant plusieurs heures… Quand le livreur des courses sonne, j’ai l’impression de ne pas avoir dormi. Plus prompte que moi, le c&t se lève et va ouvrir. Pour ma part, je mets de longues minutes à m’extirper du lit. Je descends l’aider à ranger le frais, les surgelés, et remonte me coucher. Je ne l’entends pas partir travailler, le ronron de BFM TV m’endort. Ce sont les voix mêlées de Martine Aubry et des enfants qui me réveillent. Il semble faire beau à l’extérieur, mais ce n’est qu’un leurre dû aux volets… Demain… mercrethon ? (enfin, si on arrive à se réveiller…)

mercredi 6 janvier 2010

Les soldes

Ici aussi c’est les soldes. Les soldes d’été, même. Hier, petit tour au Mall local. Un truc ultra moderne, avec des escalators dans tous les sens, batiments reliés entre eux par des passerelles de verre. Joli. A l’intérieur, comment dire… à l’intérieur, rien de bien intéressant. De grands panneaux Sales – Rebajas, derrière les panneau : les vitrines, derrière les vitrines : du chiffon multicolore. Rien d’interessant. Faut dire aussi que les soldes d’été alors que nous rentrons en hiver la semaine prochaine, peuvent ne pas être très tentantes… -Tu vois ma chérie, je n’ai pas besoin de t’emmener au Mall d’Abu Dhabi, c’est le même que celui-ci… en quatre fois plus grand. -mouais… - Mêmes boutiques, mêmes enseignes, la mondialisation… blablabla… J’ai besoin de sortir de ce truc, trop climatisé, trop plein de monde. Je fais mes soldes sur internet, pas besoin de venir trainer ici ! Dehors, nous sommes à deux rues de l’océan, l’air est frais, le soleil cuisant, c’est le cocktail Vina del Mar : on se pèle au vent, on se réchauffe au soleil, on ne s’en rend pas compte, on brûle. Il faut juste le savoir. La plage est belle et peu fréquentée le matin. Nous croisons quelques joggers, des sculpteurs sur sable. Les vendeurs s’installent à peine. Une plage, quoi. Une plage où la baignade est interdite, les vagues énormes tirent vers le large, il n’y a pas de surveillance. Nous préférons renter à l’abri de notre hôtel, un bastion sur un roc où les vagues furieuses se jettent contre les balustrades de la piscine et où le transat est confortable, sans grains de sable… Pour les soldes, je jette un coup d’œil sur mes sites habituels. Bien sûr ce qui me plait n’est pas soldé… ou alors y’en a plus ! Comme d’hab’, j’ai envie de dire… Ce matin, conseil de guerre : qu’allons nous faire aujourd’hui ? Piscine ? Ballade ? Musée ?... mon cœur balance…

lundi 4 janvier 2010

Valparaiso

- alors chéri, t’es content de ta journée ? - très, et toi ? - je suis un peu déçue par la langouste… - ha oui, c’est vrai, c’est nul ça… surtout que tu n’en voulais pas au début, et que je t’ai un peu forcé la main… - ouais… Ce matin, temps pourri –comprendre : pas de soleil, juste des nuages. Nous décidons donc de faire l’impasse sur le trio transat-mer-piscine pour aller nous promener en ville.
A pied.
A la sortie de l’hôtel, le chauffeur de taxi nous propose ses services… Non, non, nous voulons marcher…
Marcher. En termes de marcher, nous avons du faire deux cent cinquante mètres avant de revenir sur nos pas. Il fait plutôt chaud et lourd malgré l’absence de cagnard direct, et les trottoirs ne sont pas spécialement Walker Friendly.
C’est finalement en voiture que nous nous promenons dans Valparaiso. Le chauffeur connait un petit restau où clairement nous n’aurions jamais eu idée d’aller. Leur Pisco Sour est traître, et leur langouste de Juan Fernandez ardemment massacrée (vous connaissez les rois du presse ail ? ils sont à Valparaiso…). Mais la vue sur le port est incroyable.
Après midi touristique sur les balnéaires alentours. Balnéaires d’une densité incroyable contrastant avec les sites du sud de la péninsule de Brunswick… à choisir, laissez moi au sud, là où seuls les arbres centenaires longent la côte… Là où on ne croise que quelques archéologues fous sur les traces kawasquar, des marcheurs curieux, et nous, qui aimons arriver au bout du chemin…
Ici, on sent le lieu de vacances, de fêtes. Des plages bondées où l’on danse jusqu’au bout de la nuit. Certains y fêtent encore la nouvelle année. Les immeubles sont moches et tassés, l’avenue côtière étroite, les voitures, en file continue, cherchent à se garer dans des parkings déjà bondés.
C’est avec un réel soulagement que nous regagnons notre hôtel perché sur son roc dominant l’océan. Il y a peu de mode à la piscine. Le soleil a percé enfin. Nous nous adonnons à notre pratique préférée : piscine-transat-bruit de l’océan. Tout simplement… et en solitaires, ou presque.

dimanche 3 janvier 2010

Happy New Year !!!

Que 2010 vous vous apporte amour gloire et beauté, heu… pognon, sexe et santé... ? Bref, ce que vous voulez ! Enfin une connexion internet ! Deux semaines en Patagonie, bout du monde, et retour à la civilisation de Vina del mar. Deux semaines sans ouvrir mon si cher ordi, deux semaines sans écrire un seul mot, pas même une liste de courses… Bref (encore…) une vraie déconnexion ! Vina, face à la mer, le bruit des vagues sur les rochers berce ma léthargie. Température douce, soleil incisif, vent frais. Premier coup de soleil –en dix minutes d’inattention ! De la terrasse l’océan, à gauche le port de Valparaiso, à droite les plages. Moi, face à la mer.

Un petit café pour la suite ?

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