vendredi 28 août 2009

Coucher avec un mec de gauche quand on est de droite

(Alors, voilà : à la demande de Madame Kévin, qui n’arrive pas à se projeter, je me lance dans l’analyse… sauf que j’ai tellement de choses à faire, à penser pour ces 4 derniers jours de vacances que je suis incapable de cohérence dans ma pensée... De plus il y a autant de types différents de "mecs de gauche" que d'éligibles dans ce parti... autant dire qu'un seul billet n'y suffirait pas)
Donc, de bonnes raisons de coucher avec un mec de gauche quand on est une femme de droite :
1- Grace à lui, tu as une culture des plus branchées, et tu rencontres des gens extravagants 2- Il se tape comme de l’an 40 que tu gagnes trois fois plus que lui, tu es définitivement vendue au grand capital et à la société de consommation, lui au moins n’en veut pas à ton héritage pour refaire ses douze cent mètres carrés de toiture… 3- Dans tes fêtes de famille, tout le monde le trouve si « intéressant », limite « exotique et si drôle »… Dieu merci, tu n’es pas invitée aux siennes, ils sont athées ou agnostiques et tu n’as pas besoin de te taper les nombreuses communions ou baptêmes… de toutes façons ils sont tous brouillés entre eux, depuis que la gauche est divisée… 4- Pendant qu’il est aux manifs, tu peux faire du shopping, de toute façons, point de risque de le croiser avenue Montaigne. 5- Quand tu veux te libérer, tu dis que tu vas à la messe, scouts, chorale, bonne œuvres avec ta mère… 6- …
Bon, le sujet ne m’inspire décidément pas plus que ca. Je crois qu’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais couché avec « un mec de gauche »… Que des « mecs de droite ». Au pire avec des parents de gauche. J’en ai d’ailleurs épousé un… muni d’une mère de gauche. Mais elle se soigne. Ou plutôt, on la soigne…
A part ca, les préparatifs de transhumance devraient aller bon train. Je dis bien devraient, car mon inertie caractérisée n’est que le reflet de mon manque d’entrain à retourner à la civilisation. J’ai de plus au moins cinq visites à faire avant de partir, ce qui m’en fait plus d’une par jour, chose qui est difficilement gérable par mon neurone engourdi…
Sur ce, je vais attendre que ma connexion internet daigne marcher (elle est encore plus flemmarde que moi en ce moment) afin de poster ce billet fourre-tout.

mercredi 26 août 2009

Automne

C’est comme si avec l’orage, l’été avait été lavé. Lessivé, rincé, essoré et parti avec l’eau de rinçage.
Ce matin, nous émergeons dans un nuage. Brouillard. Et une pluie fine, caractéristique. Du coup, les feuilles rouillées des marronniers ressortent dans le blanc du ciel, et le vert des buissons.
D’habitude, l’automne en Haute Loire commence au 15 aout, cette année il a dix jours de retard, ne nous plaignons pas !
Du coup, je suis comme transplanée dans la réalité de la fin des vacances. Je viens de remettre un t-shirt et un vrai jeans (avec des jambes longues !), rhabillée… Les enfants, toujours en short, mais ont enfilé un sweat sur leur t-shirt… des chaussettes aussi… dans leur sandales ! Ca fait très… germanique ! Qu’importe ! Ici le look n’a pas d’importance…
Dans un monde parfait, il faudrait que je me fasse violence pour aller en ville leur acheter quelques trucs pour la rentrée. Des cartables, un ou deux pantalons, des pulls, et des t-shirts manches longues… Et puis aussi des chaussettes !
(J’ai un véritable problème avec les chaussettes. A moins que ce ne soit un véritable problème avec mon lave-linge. Voilà, mon lave linge est chaussettivore. Je sais c’est effrayant… mais on vit avec… les plus touchés par le fléau sont les hommes bien sûr ! Quoi que, au mien, je n’achète plus que des chaussettes noires en fil d’écosse, toutes pareilles, polygames et échangistes à souhait ! pour ma part, je vis pieds nus… Le vrai problème, ce sont les enfants, Dieu merci leurs pieds grandissent vite, et les chaussettes ont courte carrière. )
Je m’égare un peu… Je disais ? ha oui, les courses de rentrée… la purge.

mardi 25 août 2009

Enfin l’orage

Réveillée par le tonnerre. Peut-on imaginer un meilleur réveil ?J’aime l’orage du matin. Celui qui gronde sourdement, craque, pète, éclate. Puis soudain laisse place à ce bruit de trombe d’eau rebondissante. J’aime me réveiller ainsi.
J’aime le bruit de la pluie, son odeur, ou plutôt celle de la terre qui se mouille peu à peu, de la poussière de tous ces jours de canicule qui se rabat enfin. J’aime la violence de cette douche à peine froide. Je me lève, file à la terrasse, sors et laisse dégouliner la pluie sur moi. Pour un peu je danserais… ce doit être mon coté aborigène.
Ce matin, je n’ai pas envie de me lever. Il n’y a plus personne en haut, pour une fois personne n’est venu me réveiller. Je fouille dans mon sac et y trouve le « Voici » glissé par mon amie… Saine lecture de vacances… On n’y apprend rien, les commentaires sont jouissivement méchants, et les photos des stars nous rassurent sur la largeur de nos hanches… De plus, son feuilletage ne prends pas plus de quinze minutes ce qui est une très bonne durée.
Je fini par me faire violence, m’habiller, descendre. Sur la table de la cuisine, il n’y a plus que mon bol. Je pose mon ordi, et chauffe l’eau pour le thé. Je n’ai pas de réseau, Je ne sais pour quelle raison, aujourd’hui le Wifi ne passe pas. Excès d’humidité ?
Plus tard, les enfants ont mis leurs bottes et sautent dans les flaques. Plus tard encore, nous irons cueillir des escargots… peut être.

lundi 24 août 2009

Comment frustrer l’ermite

Moi, ce que j’aime à Mes-Vieilles-Pierres, c’est le coté isolé. Enfin, isolé sans vraiment l’être, puisque de notre perchoir, on peut, si on veut, regarder les voitures sur la départementale, les tracteurs sur le pont, le train qui passe, les vaches qui regardent le train qui passe… Mais le truc c’est « si on veut ». Parce que si « on veut pas », on peut rester des jours et des jours seul (enfin, solitude relative quand on a des enfants en bas âge… mais admettons que ca ne compte pas), ne voir personne, s’imprégner de soi, rien que de soi.
Le mois de juillet a été merveilleux en cela. Merveilleux en ce sens que je n’ai vu que les gens que j’avais envie de voir, quand j’avais envie de les voir… Les enfants, exaltés de retrouver leur jouets, leur domaine, se sont occupés tout seuls, sans me solliciter de trop… J’ai pu lire, surfer, écrire un peu, penser, rêver surtout…
Depuis début août, avec l’arrivée de mes parents, la vieille maison a retrouvé l’agitation qui lui sied. Il ne se passe pas un jour sans que quelque chose soit prévu. J’en ai perdu le fil. Est-ce aujourd’hui ou demain que l’on déjeune en Ville ? « Non, demain, ma chérie… aujourd’hui, il y a les Machins qui viennent gouter… d’ailleurs il faut que j’aille chercher les tartes et les fours sucrés au Bled-à-Coté… et blablabla… », soliloque ma mère…
Quant à mon père, il a pris cet air distant que je déteste. Celui de l’homme qui a déjà vécu, pour qui la vie est déjà terminée. Sa vraie vie est derrière lui, comme si, ce qui se passait sous ses yeux ne l’intéressait plus. Seuls les enfants lui arrachent un sourire, une lueur d’intérêt. Nous n’avons pas dû échanger plus de dix mots…
Dans huit jours (exactement) retour de transhumance… Les enfants en sont contents, ma mère larmoie à cette idée derrière ses éternelles lunettes sombres, mon père… (s’en fout ?), et moi, et moi ? Emois…
(Note à celui qui se reconnaitra… la différence entre « Hermite » et « ermite » ? Je maintiens : ermite…)

dimanche 23 août 2009

Matin de fin d’été

Dix heures, mon bol m’attend sur la table de la cuisine. J’émerge à peine d’une nuit trop courte. (Tiens il n’y avait pas un film : « Mes nuits sont plus courtes que vos jours » ou quelque chose comme ca ?)
En bout de table, une pile de magasines, le pot de confiture de melon (oui, une récente expérimentation de ma part…), le sachet de brioches à chapeau de la pâtisserie du Bled-à-Coté. (excellente en l’occurrence !)
Sur tout le reste de la table, l’atelier Lego de grand, et les Playmo du petit…
Je suis muette le matin. Je n’aime pas parler, pas jouer, pas rigoler… Appelez-moi le chacal ! En plus j’ai terriblement mal au crane. Sans mon demi-litre de thé bio, je n’existe pas. J'aurai bien été le boire dehors au soleil, mais en cette fin d'été, il tarde à passer au dessus des arbres... Trop froid à l'ombre pour mon débardeur et mon jupon blanc.
Le thé bouillant me déride peu à peu. Je daigne enlever les gants du Playmo Motard de la Police. Puis les remettre, puis les enlever à nouveau…
« Les garçons, vous n’auriez pas envie d’aller faire un peu de vélo dehors ? il fait beau… » (et moi j’ai tellement besoin d’avoir un peu de calme…)
- Non, on a pas envie. (au moins c’est direct, ce petit sait ce qu’il veut dans la vie…)
Peu à peu, les Lego sont arrivés au bord de mon bol, le motard fait le tour de la table… Je sens que ma patience s’échappe…
Je feuillette un magasine… Propose un partage équitable de la table, et fini par ouvrir mon ordi… Je dépile mes mails… merci à ceux qui se reconnaitront. Je m’en vais de ce pas vous répondre…

samedi 22 août 2009

Dans ce que je ne dis pas

Il y a la peine de voir les vacances se terminer. Le week end prochain, mon tendre et doux mari vient nous chercher pour remonter à deux voitures (deux monospaces !) le bazar accumulé depuis début juillet. Il y a aussi le vide. Le vide à venir. Celui laissé par mon amie qui est partie s’installer dans le sud de la France. Celui laissé par mes parents qui vont rentrer là bas en Patagonie… Je sais que je vais me retrouver assez seule cet automne. Et puis il y a encore du chagrin. (mais au fait c’est quoi la différence entre la peine et le chagrin ?) Celui de voir mes parents après plus de 40 ans de mariage se passer des avoinées incroyables. Pour des histoires de famille, de bagnoles, de fric, d’héritage… Des histoires de riches, de rages, de rancunes. De merde. Comme toujours ... Depuis toujours, les mêmes douleurs. L’autre soir, je demandais à un « lecteur » ce qu’il pensait de ce blog. « Il manque de pep’s » m’a-t-il répondu. C’est vrai. Il a raison. Mais où est mon étincelle ? Bien enfouie je crois. Sous des tonnes de tristesse… Allez, secoue toi donc Kabo !Regarde dehors, il fait beau ! Encore une chaude journée en perspective à glander au bord de la piscine… Encore une vaine journée… D’insatisfaite. Je déteste tellement être comme ca… Allez disons que c’est dû à ma mauvaise nuit et à la fatigue qui en découle. (je ferme momentanément les comms… si vous avez vraiment quelque chose à me dire, mon mèl se cache en haut à droite, sous la photo floue…)

vendredi 21 août 2009

Au sujet de l’entorse

Bon, je vais vous la faire courte sur les circonstances de mon entorse. Globalement, disons que j’ai mis le pied dans un trou. Que ce n’était pas prévu, que ca a dû être un peu violent.
Globalement, c’est une entorse.
Donc : Glace, Repos, Compression, Elévation… Et radio, atèle, anti inflammatoires, … (Coke, LSD, coup sur la tête …)
Sauf que j’ai, bien malgré moi, testé autre chose : l’acuponcture.
Une amie de ma mère ayant poursuivi de longues années de médecine chinoise vint à passer par là avec ses aiguilles en poche. Me voyant clopin-clopant, elle me proposa une petite aiguille… Alors, voilà, je vous explique rapidos, moi, les aiguilles, les prise de sang, la vue du sang, l’idée du sang, l’odeur de l’éther, des hôpitaux, l’idée de la douleur… Bref, rien que d’y penser je défaille. Alors me planter, là comme ca, alors même que je n’ai pas fini de petit déjeuner, une aiguille dans mon entorse : No Way !
Sauf, que, bon… Elle est quand même venue pour moi. Dès qu’elle a su que je ne pouvais plus poser le pied. Elle est d’une grande gentillesse, d’une extrême douceur, Elle a un accent merveilleux, un regard emplit de bienveillance... Je la connais depuis tant d’années, qu’il est impossible de ne pas lui faire confiance. Elle a quand même appris le chinois, pour aller étudier la médecine ne Chine… Si ce n’est pas de la passion ca ! Bref, bon feeling.
Et point ultra important : elle ne manipule pas le pied blessé. Mais celui qui est sain !
Grande curiosité, petit soulagement, je la laisse me poser une aiguille.
Je ne sens pas la piqure. Puis on papote. Elle touche mes mains, mon pied-sain, mollet, genou. Sans toucher à l’entorse.
Vingt minutes plus tard, c’est fini. Elle enlève l’aiguille, et miracle : Mon entorse ne me fait presque plus souffrir.Une histoire de circulation d’énergie. Redoutablement efficace.
Ce soir, je suis retournée la voir.
« Veux-tu me repiquer ? »
Grand sourire ! Bien sûr ! Puisque c’est toi qui me redemande !
Oui, je suis accro…
Cinq aiguilles et un thé au jasmin plus tard. Je me sens tout à fait relaxée. Mon entorse n’est plus que cheville. Je suis heureuse, et addict…
(Oui, addict… qui l’eu cru ? Cela dit, je ne me ferai pas piquer par n’importe qui, mais, Elle, elle peut me mettre autant d’aiguilles qu’elle estime nécessaire… confiance. Aveugle)

mardi 18 août 2009

Vdm, entre Batman et Robin, mon cœur balance…

(désolée pour cette petite image qui peut heurter la sencibilité des plus jeunes... mais là je suis un peu fatiguée ... Promis, demain, je redeviens politiquement correcte)
Aujourd’hui, j’aurais pu poster ailleurs que sur mon blog. Sur Vdm.com par exemple… Je pense que je n’aurais pas dépareillé…
Hier soir, je me couche (tard, merci Fringe !) et laisse ma fenêtre ouverte. Il a fait chaud toute la journée, et ma chambre plein sud a bien pris le soleil… J’ai du mal à trouver le sommeil d’ailleurs, trop de choses en tête, trop de choses à faire. Plus que deux semaines de vacances, puis la rentrée… Pas envie de rentrer… Finalement entre pensées et idées, je fini par m’endormir… D’un sommeil léger.
Soudain j’entends comme des froissements de papier. De papier de soie, des frémissements… Une chauve souris, je me dis. Elle va bien finir par trouver la fenêtre, elle a un radar connu pour ça… Mais rien. Les minutes passent et Batman continue de voler au dessus de ma tête. J’enfouis la mienne sous la couette, je n’ai pas envie qu’elle me confonde avec un moustique… Mais le sommeil s’est dissipé. J’allume. Et là, ce n’est pas une mais deux chauves souris qui volent au dessus de ma tête ! La pièce est haute (5 mètres sous plafond, merci, je sais, c’est moi qui ai repeint les murs il y a deux ans…) et le haut de la fenêtre doit être à trois mètres cinquante… Ces connes, se tournent autour bien au dessus de la fenêtre ! Elles tournent en rond se heurtant parfois à la lampe et aux murs…
Alors voilà, je suis une vraie fille de la campagne. Les lézards, je gère, les mouches, les loirs, les guêpes et les frelons, aussi, même les serpents, c'est dire. Une chauve souris, ca passe. Mais quand Batman vient faire le zouave avec sa copine Robin au dessus de ma tête, je craque !
J’allume toutes les lumières et sort en refermant la porte derrière moi. Dans le couloir, un peu désemparée j’hésite. Aller faire pipi et revenir pleine de courage affronter l’hostilité ? Non, je suis trop fatiguée. Il est 4 heures du mat, et demain j’emmène les petits au Poney… Je me dirige vers la chambre du Petit, et sans bruit me couche dans le lit à coté du sien. Je ferme les yeux, et… constate qu’un enfant de 4 ans qui dort fait plus de bruit que deux chauves souris en guinguette.
VDM… allez demain, je vous raconte comment j’ai tué une vipère à grands coups de massue au bord de la piscine, et comment je me suis tordue la cheville en faisant une balade à poney… mais là pour le moment, je vais finir ma nuit…

lundi 17 août 2009

Autre occupation

Les parents sont partis faire les courses, les enfants font du vélo / tracteur / moto / jeep (…) (ou, ce sont vraiment des malheureux qui n’ont presque rien pour jouer !) dans la cours. Le bruit lointain du moteur électrique de la jeep (à moins que ce ne soit celui de la moto ?) me rassure, je les sais pas loin. Je viens de lancer une machine dans l’office le micro-onde bip, mon demi litre de thé est chaud.
Sur la cuisinière, la confiture de melon commence à frémir, un tour de spatule, et je m’installe sur le banc. A droite l’ordi, à gauche le bol de thé, entre les deux, une brioche amandes pralines…
Je m’apprête à savourer ce qui pourrait bien être « mon moment préféré de la journée » quand… Patatras-badaboum, le bruit du moteur électrique cesse, immédiatement remplié par non pas un , mais deux hurlements stridents… Puis « Ma-man, ma-man, … Ma-mannnnn !!! » entre sanglots du petits et «Maaaa man ! » du grand.
Me faire violence, aller voir le drame. Dans la cours, la moto est sur le flanc, les deux enfants toujours à califourchon continuent à la chevaucher par terre.
Quelques gravillons enlevés, trois pschitts de Biseptine et deux pansements plus tard, les petits ont mangé ma brioche et bu mon thé.
Partis jouer au petit salon, je me refais une tasse de thé, et en attendant que l’eau chauffe, je donne un tour de spatule à la confiture.

dimanche 16 août 2009

Occupations

Merci Face Book de me donner d’aussi saines occupations…
Ces jeux débiles sont addictifs.
Mon préféré fait marcher mon neurone en m’obligeant à trouver des mots avec un tirage aléatoire de lettres. Super pour réviser l’imparfait du subjonctif… Le second est un jeu de boules à aligner sans forcément réfléchir à ce qu’on fait. Parfait pour vider la tête ou penser sereinement à autre chose. Le plus ? on gagne 2000 points à chaque fois. Ni plus, ni moins. C’est le tarif !
Le coté addictif ? c’est le petit personnage tout vert qui évolue de guerrier à apache, à roi, à astronaute, pharaon etc…
Il m’en faut peu… [allez fredonnons tous en cœur « il m’en faut peu, pour être heu-reux ! Vraiment très peu pour être heu-reux… » sur la musique du Livre de la Jungle.]

mercredi 12 août 2009

Mauvaise mère

Il y a des enfants avec qui c’est facile d’être une bonne mère. Ils sont calmes, par essence même. Ils écoutent, demandent, réfléchissent… Essayent de tout faire bien pour vous faire plaisir. On sait qu’on peut les confier à quiconque, on n’aura que des compliments, que tout se passera bien. Premiers à l’école, au poney, au ski... Concentré dans ce qu’il fait, limite introverti… Il y a des enfants avec qui c’est facile.
Et puis il y a des enfants qui sont plus turbulents, plus coquins… Qui, s’il y a une bêtise à faire, on peut mettre sa main à couper qu’ils la feront. S’il y a une coquinerie, elle est directe pour eux. Et donc pour nous d’en subir les conséquences. On a beau dire blanc, expliquer, gentiment, ou pas, rien n’y fait. Au mieux ils nous rient au nez, au pire ils n’entendent même pas. Ou alors s’ils entendent c’est pour mieux faire le contraire de ce qu’on dit. On est souvent démunie avec ces petits là. On sent bien que fuir le conflit, l’affrontement ne sert à rien, ou alors ne sert qu’à renforcer son sentiment d’omni puissance. Cependant, quand on dit blanc, il faut s’y tenir. Si non, on perd la face (mais l’a-t-on déjà gagnée ? ou est-elle perdue d’avance ?). Forcément quand on dit blanc, il dit noir. Et boude, hurle, crie, s’énerve, tape du pied… Au mieux (ou au pire) de guerre lasse, on fini par dire, gris, gris clair, bon ok blanc… et le petit (quatre ans svp !) de nous rétorquer : « maintenant c’est trop tard, c’est avant que je voulais ! » Que faire ? Frapper ? une fessée ? C’est l’escalade. Punir ? Au coin, avec les araignées ? De quoi lui générer de ridicules phobies à vie ? Avec lui, je me sens toujours démunie, en faute, à coté de la plaque… Mauvaise mère.
Voilà, rien que d’en parler, j’ai la migraine… Voilà.

mardi 11 août 2009

Petits plaisirs de vacances

Sortir avec son mec au restau (étoilé svp) au volant d’une voiture (de location) non munie de sièges enfants à l’arrière, ca donne des envies coquines. La bonne bouffe, la belle bagnole, l’orage qui éclate. Oui, je suis à fond dans le cliché là, et alors ?
Coucher les enfants pour une longue, longue sieste, glisser un mot à maman pour qu’elle s’en occupe quand ils se lèvent, et s’enfermer dans notre chambre pour une sieste crapuleuse. Oui, encore un cliché, mais on ne peut pas être abstinent pendant tout l’été, si ?
Squatter le transat au soleil de fin d’après midi, avec PC (muni de wifi), coca zéro bien frais, et grand chapeau façon panama sur les yeux. Faire chauffer la peau.
Cueillir des prunes, croquer les plus belles pour les gouter, ramasser les autres au fur et à mesure qu’elles murissent, en faire du sirop, de l’eau de vie, des confitures… des petits plats imaginés au fur et à mesure de leur préparation. Ajouter de la cannelle, du poivre, du romarin…
Faire son pain, tout à la main… Imaginer d’y ajouter, de la cannelle, du poivre, du romarin… Mais aussi du fromage de chèvre, des tomates confites, des olives… Saupoudrer de muesli, pour faire joli.
Improviser des gouters, des diners… Aller chercher des glaces, quelque soit l’heure, et tant pis si on a plus faim pour déjeuner. Il n’y a pas d’heure pour les sorbets de la pâtisserie du Bled-à-coté !
Surfer de mon lit, jusqu’à l’heure du coq si ca me chante… et faire la grasse mat’ alors que l’on pensait qu’il ne s’agissait plus que d’un concept.
Bronzer nus sur la terrasse, sous les yeux de… personne ! (ou alors quelques oiseaux peu curieux, un ou deux lézards, et peut être un écureuil égaré…)
Prendre des photos, faire des films, pour immortaliser l’instant, ou pour tester. Se prendre en photo soi-même. Pour immortaliser l’instant, ou pour tester… Se filmer soit même pour…
Se lancer dans d’improbables travaux. Les finir, laisser le nettoyage du chantier à la femme de ménage. Faire la liste des travaux à faire l’an prochain, et celui d’après, et celui encore après… Se dire qu’on a le temps de réfléchir à la couleur… Car la couleur, c’est important…
Fêter l’anniversaire du Petit en famille, emmener tout le monde au restau, être fière des enfants qui se tiennent super bien à table, Regarder tourner les loulous dans la cour avec leur véhicules tracteurs, vélos, jeeps et motos… Se dire qu’on a raison de les gâter, puisque l’on peut.
Danser la dance de la pluie, danser nue sous la pluie, regarder l’orage, se faire tremper devant la maison, parce qu’on le veut. Se réfugier dans la salle de bain, prendre un bain chaud avec plein de mousse et son chéri.
Revoir des amis d’enfance, se faire griller des merguez, se dire que nos mômes font comme nous à leur âge… Se dire qu’ils sont amis, parce qu’on est amis, et qu’on est amis, car nos parents étaient amis… et ce sur 4 ou 5 générations… Passer ainsi des après midi entiers à prendre des nouvelles des cousins, frangins, et connaissances des connaissances… Se souvenir, se remémorer…
(J’étais partie pour la faire courte, et plus je pense à ce mois passé, plus la liste des petits plaisirs s’allonge…)
Encore trois semaines et demies avant le retour à la vie courante… Ne me jalousez pas, ce ne sont que de petits plaisirs de vacances… (Parlerai peut être des grandes joies et autres agacements dans un prochain billet… surtout des agacements d’ailleurs…)

dimanche 9 août 2009

La Campagne… elle me sort par tous les orifices !

La campagne j’adore ! Mes-Vieilles-Pierres, j’adore. Ma maison (qui tombe en ruines), la Loire qui coule en dessous, le parc et ses arbres centenaires, les vaches et les moutons, les lézards et les chauves souris, les loirs et les moustiques (non, y’en a pas cette année… il a fait trop chaud, trop sec, ils ont tous crevés, what a pity !)
Oui, j’aime bien passer l’été ici avec les enfants.
Pour eux c’est la paradis.
Pour moi, le paradis, ce serait plutôt une belle plage de sable fin, 30° dans l’air, 30° dans l’eau (je suis contre les chocs thermiques) et puis quelques belles boutiques quand même, parce que la plage, le sable chaud (sous le transat bien sûr), l’eau turquoise, et les poissons multicolores, c’est bien, mais après la plage, il faut bien trouver une activité en attendant l’heure du diner et la nuit torride.
Bref, vous me voyez venir, la campagne, c’est bien, Saint Barth, c’est pas mal non plus…
Toujours est-il que depuis que mon cher et tendre époux m’a ramené mon Vogue, avec les collections de cet hiver… je n’ai qu’une envie, c’est d’être téléportée à la civilisation histoire de faire quelques petites emplettes…Au hasard, la téléportation, je la prendrais bien Rue de Sèvres… Disons, devant le Bon Marché ?
Cet hiver, envies de trench, de manteau over size, de jean slim, de bottes motardes (et cloutées), de chemise d’homme, de bleus dans tous ses états, et de sacs Dreyfuss…
D’ailleurs, à propos de Dreyfuss, je me suis constitué une whishlist… de pas moins de Cinq hommes ! Billy (oui, encore !), Fernand (le grand Lucien), Lucien aussi d’ailleurs (pour les jours où une simple pochette suffit), Franck (convoité depuis l’hiver dernier, mais le nouveau bleu me fait de l’œil), et Samy… (Samy, chéri, je ne peux pas le louper, c’est comme le papa de Scoubidoo… tu vois ? en jaune, un beau jaune très lumineux… Comme notre chambre… Tu sais, notre chambre des Vieilles-Pierres où on passe de si bons moments… hum ?)
Bonne nouvelle : Rien ne me plait chez Darel pour le moment (leur site met vraiment trop longtemps à charger avec ma connexion pourrie). Rien repéré chez Marant, ni chez Maje, ni chez Sandro, du moins sur leur site…
…Haaa Mon Dieu, faites que je gagne au LOTO (je promets d’être sage ET gentille toute l’année)

vendredi 7 août 2009

Demi More and I

Je savais bien que j’aurais dû m’en tenir à Mako Moulage… Mais ca fait des années que je fantasme sur un tour de potier. Depuis Demi More dans Ghost d’ailleurs… Oui, un paquet d’années…
Alors quand cet aprèm nous allons en famille chercher le cadeau d’anniversaire de mon petit-petit, je décide de me faire un cadeau à moi-même aussi. Après tout, il y a quatre ans, c’est quand même moi qui me faisais charcuter au bloc au péril de ma vie pour donner vie à la sienne…
Et puis le kit-promo King Jouet à partir de 13 ans, il me tend les bras ! Embarqué donc la moto Ténéré, la boite Playmobil Pirates, la voiture de police, un lego pour le grand et… mon Atelier de Potier !
De retour à Mes-Vieilles-Pierres, mon doux mari se charge du montage de la moto sous le regard ébahi du petit, le grand construit son lego, et moi… Et moi je déballe allégrement mon jouet tant convoité ! Je fantasme déjà sur ma production de vases, soliflores, bols et autres contenants où j’imagine déjà peindre le Lion ailé symbole de la maison… Je fantasme aussi vendre ma production au marché artisanal du Bled-à-coté le mercredi soir… Je fantasme ma glaise montant haut sous mes mains humides, mon petit débardeur blanc maculé de terre, trop Sex-bomb…
Mais, voilà, dans la vraie vie, rien de tout ca.
La terre est dure et froide. A humidifier donc.
Mais une fois les mains mouillées, accroche toi ma sœur pour faire une jolie boule à planter au milieu du tour… De toutes façons à propos du tour, à peine celui-ci en tour, la boule de glaise se désolidarise du socle entrant en résonnance avec les révolutions…
Mouille tes mains, me conseille ma mère… Oui, d’accord, mais tout ce que je gagne c’est d’avoir bientôt plus de glaise entre les doigts que sur le tour.
Au bout de cinq minutes, mes fantasmes s’envolent… Mon tendre mari me regarde l’air navré. J’ai de la glaise sur le nez, et mon débardeur Petit Bateau est éclaboussé… Cra-cra...
« J’avais le même quand j’étais petit, me dit-il. Et à te voir faire, je me souviens maintenant que ce qui m’avait énervé c’est que la terre ne tenait pas… » Ok, merci…
L’apprentissage par l’expérimentation… Compris !
Je me lave les mains, rince le tour, range la glaise, et remets en place le jouet…
Je vais peut être commencer par prendre des cours… on dirait bien qu’en matière de poterie, je n’ai pas la science infuse…
Respect Demi.

jeudi 6 août 2009

Les joies de la campagne… et de la modernité

A Mes-Vieilles-Pierres, tout est vieux.
Electricité d’époque, plomberie ad hoc, meubles antiques et toiles d’araignées (de vieilles araignées, hein, les jeunes préfèrent, j’en suis sûre les maisons neuves…).
Récemment, le frigo (de la marque Frigidaire s’il vous plait) acheté par ma grand-mère en 1962 (à peu près) a décidé qu’après plus de 40 ans de bons et loyaux services, il méritait bien sa retraite. Heureusement, il a eu le bon gout de tomber en panne le dernier jour des vacances, alors qu’il était presque vide. Sympas le brontosaure !
Mon mari et moi, avons décidé d’un comment accord avec nous-mêmes d’en acheter un neuf, estimant que la réparation du vétéran nous couterait certainement un bras + un rein, et que rien ne garantissait son bon fonctionnement pendant les dix prochaines années, que rien ne garantissait qu’on trouverait la perle capable de le réparer.
Les Dieux étant avec nous, une vente-privée GE vint à se présenter. Offrant des Frigos américains à prix intéressant, nous décidons d’acheter le plus gros de tous.
Un mois plus tard, le Frigo était livré à Mes-Vieilles-Pierres (en notre absence ! Merci le voisin !) et branché. Il ne restait plus qu’à faire venir le plombier pour y connecter une arrivée d’eau. Chose faite depuis le début de ces vacances…
Nous avons maintenant, un frigo- congel qui marche, et qui nous donne de l’eau fraiche, filtrée, des glaçons et de la glace pilée ! Et ca, c’est le sommun du top de la classe internationale !
ET oui, il m’en faut peu finalement pour être heureuse à la campagne… Un fridge américain, une connexion internet haut débit, et un wifi qui me permet de surfer au bord de la piscine…
Simple life.

mercredi 5 août 2009

Des nouvelles du Loir (et de mes nuits)

Hier, alors que je faisais des courses à la super superette du bled-à-coté, mon portable sonne Twisted Nerve (vous savez le sifflent entêtant de Kill Bill ? Voyez le genre ?) - Allo Madame Kabo ? - Oui, Lorelei ? -Vous en avez pour longtemps là ? - Heu… vous avez eu un problème à la maison ? Tout va bien ? (Grosse flippe quand même, la femme de ménage astique la maison de haut en bas en vue de l’arrivée l’après midi même de mes parents et de mon cher et tendre…) - Non, non rassurez vous, c’est juste que je le tiens en joue là, alors je voulais savoir si vous arriviez bientôt..
- (non, mais de quoi, elle me parle ???) Vous le tenez en joue… qui ca ? (à ce moment là, j’ai les dix personnes qui font la queue à la caisse pendant que je range mes affaires qui lèvent le nez façon « tiens ? un truc ce passe à BàC (Bled-à-coté) ? Qu’est ce quoi donc ?)
- Bin le Loir m’dame Kabo… - Haaa, ok… bin, je paye là, et j’arrive !
De retour à Mes-Vieilles-Pierres, je monte quatre à quatre non sans m’être emparée au passage d’une serviette de piscine et d’un balais, on ne sait jamais…
Dans ma chambre, Lorelei n’a pas baissé les bras, au sens propre du terme. Elle tient en respect, d’une serpillère menaçante et d’une bombe insecticide, un petit animal tour mignon qui a escaladé le mur (5mètres de hauteur sous plafond quand même !) le long de la gaine électrique.
Bon, plan d’attaque : Je récupère l’escabeau, munie du balais, je vais le forcer à descendre. Es enfants observeront à l’opposé de la pièce, de l’autre coté du lit. Lorelei jettera la serviette sur l’animal afin de la capturer, on l’emmaillotera et on ira le déposer au fond du petit bois… Loin, très loin de ma chambre…
Oui, bon, ca c’est le plan sur papier, parce que dans la vraie vie, je grimpe à l’escabeau armée de mon balais, je fais descendre le loir jusqu’à hauteur d’armoire, d’où il saute sur l’armoire, puis sur la table de nuit et sur le sol. Lorelei jette sa serviette d’où le loir s’empresse de s’échapper sous les jappements de joie de mes enfants. Puis esquivant nos pieds et nos balais, il s’enfuit dans le couloir où il se jette dans un trou en direction de l’escalier…
Voilà.
Trois choses :
- Le loir est sain et sauf.
- Nous ne sommes en rien des chasseresses.
- Il a disparu à l’opposé de ma chambre, ce qui est plutôt bon signe pour la tranquillité de mes nuits…(sauf que mon cher et tendre (et délicat avec les plaques à induction) mari est arrivé… mais ca fera l’objet d’un autre post certainement interdit aux mineurs…)

mardi 4 août 2009

La saga de mes nuits – le Loir (de merde !)

J’avais arrêté de vous parler des joies de la campagne de peur de devenir sans le vouloir le site officiel du Mouvement Vert Campagnard. Ce n’est pas pour autant que mes visiteurs nocturnes se sont apaisés…
Ca fait trois nuits que je me bats avec ce que j’ai identifié comme pouvant être un Loir.
Trois nuits que des grattements dans mon placard (vide heureusement) me tiennent éveillée pendant deux à trois heures, puis trop agacée pour me rendormir, je fais la crêpe dans mon lit sans réussir à retrouver le sommeil.
La première nuit, ce sont des grattements qui me réveillent. Un passage de souris dans le plancher ? Non, plus qu’un passage. La bestiole, gratte, ronge, rogne, tire, déchire… Je suis trop fatiguée pour me faire la violence de m’extraire de mon lit… J’enfonce la tête sous la couette et j’essaye d’oublier.
Le lendemain, je demande à Lorelei de mettre de la mort-aux-rats dans le «placard de la porte» (oui, dans Mes Vieilles Pierres, les murs sont tellement épais, qu’ils recèlent des placards cachés…)
La nuit suivante, mêmes bruits. Là, énervée, je fini par allumer et me lever. J’ouvre le placard, et sous une étagère vide, je vois deux billes noires qui me fixent avec effrois. Je referme la porte, tout aussi effrayée que lui. Mais le pervers ne s’en tient pas là, une fois le calme revenu, la frayeur passée, il s’en retourne à son rognage de mur et à son arrachage de papier peint… Je tape dans le mur pour le faire partir, mais force est de constater qu’il s’en tape !
Evidemment, la mort-aux-rats, il n’y a pas touché. Je cherche sur internet « comment se débarrasser d’un Loir ? », je ne trouve pas grand-chose à part mettre des pièges à rats…
La nuit dernière, le maudit visiteur est revenu. Je me demande bien ce qu’il fout d’ailleurs ? « il niche », m’a dit Lorelei… A ca non ! Déjà qu’un Loir c’est bruyant, mais s’il faut aussi que je me tape sa progéniture, non ! Je m’insurge !
L’animal, commence son travail de bonne heure… Mais cette fois ci, je suis armée… d’une lampe torche. J’ouvre le placard, et inspecte les lieux. Sur le sol tout un tas de déchirures de papier commencent à s’amonceler. Des morceaux de bois, un peu de plâtre aussi. Mais c’est qu’il va finir par me casser mon mur ! J’éclaire partout, tape dans les boiseries… Pendant plusieurs heures, je n’entends plus que le silence. Je lui ai collé les pétoches du siècle ! Sauf que pendant que j’écoute le silence, le sommeil me fuit.
Au petit matin, alors que le jour pâlit, je voudrais enfin trouver le sommeil…. Et c’est là que mon ennemi juré, le Loir décide de reprendre ses travaux de nidification en poussant des morceaux de pierres…
Mais pourquoi as-t-il choisit le placard de ma chambre pour venir s’installer ? On a six chambres à cet étage, dont deux que l’on n’utilise jamais… Et je ne parle même pas du grenier où il aurait une paix royale !
Alors pourquoi MA chambre ?
Je le hais.

lundi 3 août 2009

Au sujet de l’homme seul

Mesdames, un petit mot exprès pour vous. Pour vous qui êtes tentées de laisser votre cher et tendre seul à la maison le temps que vous alliez prendre un doux repos bien mérité avec les fruits de vos entrailles… Mesdames, je vous dois de vous mettre en garde contre l’homme laissé seul à la maison qui à l’instar du chat qui lui profitera de ce bon mois de tranquillité pour vous retapisser le canapé de ses poils…
L’homme seul à la maison est un pur danger. Pour lui-même, mais aussi pour votre nid douillet. Le mien m’annonce hier soir qu’après un mois de livraison et de restaus, il s’est fait des pates « fraiches » … - Ha c’est bien chéri ! -oui, mais en voulant mettre la casserole au lave-vaisselle, je n’avais pas vu qu’elle était chaude -ha… et tu t’es brulé ? -oui,… du coup de l’ai lâchée et elle a atterri… -sur le carrelage ? (bon carrelage qui pègue à nettoyer… au retour… Pourvu que le chat mange dans les coins…) - non sur la plaque à induction… -Ha ? -et ca l’a transformée en mosaïque.. - Non dis moi que c’est une blague... - Non, je me suis vraiment brulé, et j’ai vraiment casé la plaque en lâchant la casserole dessus… Chéri, ce soir, si tu veux, je te commande des Sushis via internet… pour 20h ?

samedi 1 août 2009

Attention Mesdames et Messieurs…

Sous vos applaudissements, je vous présente mes chiottes restaurées ! Pour la couleur, c’est un peu surprenant, je ne m’attendais pas du tout à quelque chose d’aussi contrasté, mais ayant posé l’enduit à la sauvage, la cire ne pouvait que refléter mon travail… de sagouin ! En fait, ca fait au moins deux ans que je voulais expérimenter la cire sur les murs. Voilà qui est fait. Au final, c’est très rapide et facile à poser, et les possibilités sont nombreuses…Cela dit, je trouve ca très bien pour Mes Vieilles Pierres, je ne le ferais probablement pas sur les murs d’une maison neuve… (Chéri, je sais je tu souffles de soulagement !) Donc voilà. Mission de l’été accomplie. (j’ai pour objectif, une « pièce » par an) J’ai toute une année pour réfléchir à mon prochain chantier… Seul soucis, bien sûr, je commence toujours par les chantiers les plus simples, les plus accessibles… et ceux qui restent sont les plus lourds, qui deviennent de plus de plus en plus lourds. Pour l’an prochain, il faudrait que je m’attaque à la chambre Rose. Cinq mètres sous plafond et celui-ci qui s’effrite dans un coin grandissant… Si non, j’ai expliqué à mon grand, que parfois les mamans ne font pas exprès de s’énerver, c’est un peu comme les enfants qui ne font pas exprès de faire des bêtises… Je commence à être fatiguée de mes vacances en solo. Vivement l’arrivée de leur père (pour l’autorité masculine, ô combien plus crédible que les hurlements hystériques d’une mère fatiguée), ainsi que de mes parents… pour le relais… merci maman !

Un petit café pour la suite ?

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