vendredi 25 juin 2010

Doutes

- Au fait, Kabo…

Elle avait fait quelques pas dans la rue, puis se ravise et se dirige vers moi d’un pas décidé.

- Oui ?
- Je t’ai trouvée gonflée, lors du Conseil d’école !
- Oui ? [j’ai voté contre une motion portée par elle]
- Déjà, le fait que tu aies voté « contre », mais en plus d’avoir dit que l’on se voyait entre deux portes, je t’ai trouvée gonflée !
- Mais, on se voit « entre deux portes », c’est assez factuel, même là !... [je souris, et elle m’énerve, je souris quand même, ne pas lui monter…]
- Mais on en avait parlé, et si tu avais voulu qu’on en parle d’avantage…
- Effectivement, on en avait parlé comme là, sur le trottoir, entre deux portes… et je t’avais dit que je n’étais pas pour… Je ne savais pas encore si j’allais m’abstenir ou voter contre, mais voilà, j’ai voté.
- Je tenais à te dire que je n’avais pas apprécié ton attitude, voilà, c’est dit !
- Mon vote n’avait rien de personnel, le fait que l’on se voit entre deux portes non plus. Le fait est que malgré nos efforts, nos associations ne travaillent pas ensemble, et que dans les faits, mon association n’a pas été associée à cette motion. Pour le reste, concernant cette réforme, je pense qu’il faut « laisser sa chance au produit »… J’en ai un peu marre de cette attitude typiquement française qui consiste à lever les bras au ciel et refuser systématiquement les modifications quelles qu’elles soient avant même d’en avoir pris connaissance.

Elle se tait, je sais qu’elle pense que j’ai raison, elle porte des revendications auxquelles elle n’adhère pas toujours, mais elle ne le reconnaitra pas. Alors je deviens limite doucereuse :

- Moi aussi je l’ai trouvé dur ce conseil d’école. Je n’ai pas apprécié non plus les remarques de l’enseignante qui a dénigré les associations de parents d’élèves, même si elles t’étaient adressées, ni celles de l’académie me demandant si j’avais pris connaissance de la réforme en cours… mais rien de tout ça n’est personnel… et si je t’ai blessée, j’en suis sincèrement désolée, vraiment, ce n’était pas du tout mon intention…
- OK, me dit-elle, je comprends, mais je voulais te le dire…
- Voilà qui est dit !

Elle file. Je rentre.

Ai-je été si dure à cette réunion ? Mon intention n’est pas de blesser. Jamais. Mais doit-on se laisser écraser sous prétexte que l’affirmation de soi puisse blesser autrui ?

Ce matin, je demande à la directrice si elle m’a trouvée virulente. Je demande aussi au président de l’association si je n’ai pas commis d’impair en ne pas m’abstenant. Point du tout. Alors, je poursuis ma route. J’affirme mes idées, je souris.

En plus c’est vendredi ! [youpiii ! ceux qui savent, savent pourquoi ;o)]

jeudi 24 juin 2010

Et si j’allais au ciné ?

Je suis incapable d’aller au cinéma toute seule, c’est encore pire que d’aller au restau toute seule. AU restau, au pire, avec un bon livre, on ne se sent pas seule. Au ciné, l’attente seule (sous la pluie) (pour peu qu’il pleuve, bien sûr) est glauquissime. Et que dire de la sortie : on n’a personne avec qui commenter le film à chaud, triste.

Je voulais cependant aller au ciné. Voir un film que mon cher et tendre ne viendra certainement pas voir avec moi. Mais je tourne en rond comme une âme en peine. Je prends ma voiture et me conduit à Paris. J’hésite : Rive Gauche ou Grands Magasins ? J’hésite et change de direction. Pour finalement me dire qu’au final, j’ai pas super envie d ‘aller trainer dans les magasins. Sur le chemin du retour, je me souviens de cette envie d’aller au ciné. Une fois devant, garée, je regarde l’heure des séances. Mais je ne suis pas motivée, je reviendrai un autre jour, si le film passe encore, si non tant pis.

Je fais un tour dans le centre commercial, puisque je suis là. J’essaye une paire de chaussures convoitées, ne les trouve pas si top que ce que je pensais, en fait part au vendeur –qui a une tête qui ne me revient pas. J’ai à peine fait quelques pas vers un autre rayon, que je me dis que finalement elles sont pas mal ces pompes… Voilà, je suis frustrée.

Je me dis que finalement, je peux toujours aller les chercher avant de passer à l’école…

L’école… Voilà le fond du problème. Mon grand me manque. Alors je cherche à compenser… J’ai passé deux jours à bouffer tout ce qui me tombe sous la main. Il faudrait peut être que je passe à quelque chose de moins néfaste pour ma santé… des Shoes ? Ou un ciné ?

mercredi 23 juin 2010

Envie de rien

Besoin de rien envie de touahhhhahhh…
Pouah ! Envie de rien.

C’est notre anniversaire de mariage… La voisine nous propose gentiment d’inviter notre petit dormir chez elle « pour que nous puissions sortir et ayons la maison pour nous tout seuls » précise-t-elle avec un sourire sardonique… Mais je n’ai pas envie de sortir, et avoir la maison pour nous tout seuls ne me fait pas fantasmer… Je n’ai pas le cœur aux galipettes dans l’escalier, d’ailleurs, nous possédons un lit confortable, pourquoi aller se faire un tour de rein dans l’escalier ou manquer le coup du lapin dans la baignoire ?

Je n’ai le cœur à rien. Mon cœur est dans le car, dans la montagne verdoyante, dans le dortoir à trois places, dans le réfectoire, dans les excursions observatoires… Je ne cesse de penser à mon petit garçon. Je réalise que c’est une expérience extraordinaire pour lui, mais que toute une semaine, c’est peut être un peu long à six ans…

J’ai des nouvelles par un « fil parents » (surtaxé, ahem… no comment) où les maitresses ont enregistré un petit mot pour nous faire savoir que tout va bien. Pas de détails… de toutes façons, il n’y a que les détails concernant mon fils qui m’intéressent… Et à ce stade, je préfère ne pas avoir de nouvelles : ne pas être appelée parce que tout va bien pour lui. J’ai juste hâte de le récupérer à la fin de la semaine, au car, et qu’il me raconte. Lui, avec ses mots.

mardi 22 juin 2010

Partir, c'est grandir un peu


Et voilà, tout fini par arriver, même le jour tant redouté.

Ce matin, réveillée avant le réveil, je sursaute. C’est aujourd’hui. Je me lève, me lave, m’habille au hasard, et descends à pas de loup réveiller mon grand. Il fait nuit dans sa chambre, et il y règne une odeur de sommeil, de sommeil d’enfant. Je dépose un doux baiser sur sa joue : « c’est l’heure de te réveiller doucement mon amour, c’est le jour de la classe découverte… » En une fraction de seconde, l’enfant s’est redressé, comme mut par un ressort. Le temps d’ouvrir ses volets et il est habillé, déjà prêt à partir… « Prends ton temps » j’ai envie de lui dire… « Prends ton temps et ne grandis pas trop vite… »

Forcément, nous sommes très en avance au départ du car. Forcément, il est le premier à monter, à s’installer, à réserver une place pour ses amis… L’embrassade a été brève, il monte dans le car et une amie m’entraine, elle a les larmes aux yeux, pour un peu, elle me donnerait envie de me lâcher aussi…

J’invoque mes lunettes de soleil –mais oui, j’ai les yeux sensibles à la lumière du matin…

De part et d’autre du car, une haie de parents s’est formée. Chacun guette son enfant en agitant frénétiquement la main. Le mien me jette des petits coups d’œil de temps en temps, je lui lance un bisou volant, il m’en envoie à travers la vitre.

Les minutes me semblent bien longues, je déteste cette attente. Et s'il lui venait l’envie de pleurer, et s'il se souvenait que quatre dodos loin de maman c’est pas si drôle ?

Enfin, le car démarre et entame sa procession vers le bas de la rue laissant la haie de parents sur les trottoirs. Ça y est, ils sont partis vers leur première grande aventure entre amis. La haie se disloque, les sourires sont crispés, certaines maman laissent couler la petite larme que l’enfant ne verra pas.

Je rentre à la maison, il m’en reste encore un. Je n’ai même pas pleuré, c’est juste que je n’arrête pas d’y penser…

lundi 21 juin 2010

Nocturnes


- Alors ce soir ?
- Hum ?
- Tu fais nocturne ?
- [on n’est pas jeudi soir ? de quoi elle me parle ? c’est jeudi soir les nocturnes dans les Grands Magasins…]
- Oui, « nocturne » pour l’inscription des enfants au poney-club !
- Ha oui !
[Merde, c’est ce soir… je n’arrête pas d’oublier]

Vivre en Région Parisienne est une vraie merveille. On peut faire plein de choses. Le problème c’est que tout le monde peut faire plein de choses… Enfin, « peut » en théorie… Parce qu’au final, il y a tellement de monde qu’il n’y a jamais assez de place pour tout le monde !

Concrètement, prenons par exemple l’inscription des enfants au poney club… au hasard…

L’inscription se fait par internet. Sur le site du poney club. Entre le 19 et le 23 juin. Après t’es fichu. Si t’as pas internet d’ailleurs, tu n’es pas de la fête –et toc ! Le premier jour des inscriptions commence bien sûr à 00h00… à bon entendeur… Sauf que le site n’ayant pas forcément les reins solides en termes de connexions simultanées, et afin de corser la chose, la mise en ligne du formulaire d’inscription de fait « dans la nuit »… Comprendre à 00h00 ou une heure quarante deux, deux heures trois, trois heure douze… etc. On n’a plus qu’à attendre minuit pour rafraichir son navigateur toutes les deux minutes jusqu’à affichage de la page d’inscription… Nocturne donc…

Fort heureusement, cette année le webmaster a été sympas et a mis en ligne vers minuit et demie… Pas de coucher trop tardif donc… Et si on va se coucher et qu’on met son réveil à Six heures, me direz-vous ? Bin on risque de ne pas pouvoir s’inscrire à la reprise que l’on souhaite, et on risque de se taper quatre allers-retours au poney club le mercredi… et rendre le mercrethon inmercretable.

(photo Margareth Swiertok)

dimanche 20 juin 2010

Fatiguée et fatigante

- Mais qu’est ce que t’as à crier tout le temps ?
- Je suis fatiguée…
- T’as dormis la moitié de l’après midi !
- Bin, je suis encore fatiguée
- T’es fatiguée et fatigante !

Ça part en sucette ce soir. Les enfants sont pénibles, ils sentent la tension ambiante, la fatigue, l’énervement. J’en ai marre et un vieux reste d’envie de pleurer. Les larmes au bord des cils, la rage, la frustration.

Why ?

dimanche 13 juin 2010

Dimanche

Je suis un zombi. Ce n’est plus de mon âge de sortir le samedi soir, de sortir et de boire. De sortir et de rentrer à minuit et demie, de boire deux coupes e champagne et un verre de bon vin. Ce n’est pas non plus une nuit blanche à enchainer les Daïquiri et les Pinas Coladas et les Margaritas –oui de mon temps on buvait des Daïquiri et des Pinas Coladas et des Margaritas. C’était bien avant la mode des Mojitos et autres Caïpirinhas, c’était au temps où l’after se faisait en amphi face à un cours magistral de « signaux et systèmes », c’était... il y a longtemps !

Le problème avec les soirées tardives aujourd’hui, c’est le réveil… invariablement, les petits montent nous voir entre sept heures et sept heures et demie…comme pour vérifier si on est bien rentrés…

jeudi 10 juin 2010

Euréka !

Le jour de gloire est arrivé ! Non, je ne suis pas en avance sur le 14 juillet, c’est juste que ce matin, en rentrant de l’école, sur la rampe de l’escalier, un gilet gris pendouillant ne laisse aucun doute sur la présence de la femme de ménage. Pour une fois, je suis ravie de la voir après un mois d’absence pour cause d’arrêt de travail. La voilà enfin de retour ! vive les chemises repassées, le carrelage lavé de frais, les draps bien tirés les chambres des enfants rangées sans crises de nerfs…

On ne mesure pas bien l’importance de la femme de ménage dans la santé mentale d’une mère… Je vais enfin arrêter de traumatiser mes loulous à coup de sac poubelle. Oui, je suis une mère ignoble si les chambres ne sont pas rangées, j’arrive sac poubelle à la main et je clame : « bon, bin si vous ne savez pas où ranger les Pokémon –ou autres Gormitti, je vais leur trouver une place moi ! » tout en brandissant tel un étendard la menace du sac en plastique recyclé noir. Le résultat se fait rarement attendre : mon grand baisse la tête, les larmes aux yeux, et se dépêche de faire disparaître les derniers légos qui trainent par terre, mon petit se mets illico à hurler du « Nooon, j’veux pas ! tu n’as pas le droit de jeter mes jouets !!! ». Ce en quoi il n’a pas tout à fait tord puisque ses affaires lui appartiennent, en vertu de quoi suis-je en droit de m’en approprier dans le but de les bazarder ? Cela dit, je ne soulève pas cette question avec lui, il a largement le temps d’y venir tout seul et je ne languis pas du jour prochain où il posera sa chambre comme étant sa propriété dans ma maison…

Bref, tout ça pour dire que la femme de ménage est de retour, et que la sérénité sous mon toit n’est plus loin à présent.

Le beau temps aussi est revenu, et c’est un double tant mieux, car je commençais à saturer non seulement de l’humidité atmosphérique, mais des négociations matinales avec mon petit pour le port du kway Décathlon qu’il déteste… (d’ailleurs, je ne ferais pas de commentaires sur l’achat, pas plus tard qu’en ce jour, d’un kway de la marque K-way –qui par effet de mode coûte un œil, dans le but de couper court à la négociation sur le kway Décathlon qui soit dit en passant est un peu petit…) (c’est bon, je vous ai perdu ?)

(l’avantage avec le kway K-way, c’est que son pote Edgar en a un aussi et que j’ai bon espoir pour que l’amitié renforce le mimétisme…) (le problème,c'est que s'il fait beau, le-dit nouveau K-way n'a plus de raison d'être...)

mardi 8 juin 2010

L’essentiel : savoir son flegme garder

Je rentre de l’école, avec les petits.

Gouter dans le jardin, quand soudain, le petit part en vrille : il ne veut pas partager la boite de Craquinettes avec son frère. Je lui en prends 3 dans la boite que je tends au grand. Et c’est parti « Je ne voulais pas lui en donner, je ne l’aime pas, je ne voulais pas qu’il en mange… » « Gniiii !!! Hiiii !!! Je ne voulais paaaas !!! ». Je garde mon flegme, encore et encore. Essaye à la douce, puis plus ferme. Je compte jusqu’à trois, si tu ne te calmes pas, tu montes dans ta chambre. Rien n’y fait, je le monte dans sa chambre, et ferme la porte. Hurlements, bruit de craquinette qui heurte le sol, bruit de tissu qui se déchire… J’ouvre la porte : la craquinette s’est écrasée en moult miettes à l’autre bout de la pièce, le jean est béant, déchiré sur toute la longueur de la chambre –penser à écrire à Petit Bateau sur la solidité de leurs jeans… « Tu ne descendras pas tant que ta chambre sera dans cet état, et je ne changerais pas ton pantalon avant l’arrivée de papa ! »

Les hurlements sont devenus sanglots, de plus en plus espacés, il y a eu du bruit de rangement, puis la porte de sa chambre s’est ouverte et mon petit est apparu en haut des escaliers. Le regard un peu congestionné, le short bien repassé, plein de bonnes dispositions : il me propose une craquinette pour se faire pardonner…

Plus tard, je lui demande ce qui s’est passé à l’école pour être aussi contrarié en rentrant… « Plein de choses, maman… Plein de choses… »

lundi 7 juin 2010

L’essentiel




Et si je me recentrais un peu (si peu) sur l’essentiel ? Bienvenue à la nouvelle quête de l’été…

dimanche 6 juin 2010

Love is ...in a red bag


- Mais achètes-le toi ce sac, et arrêtes de bouder !
- Mais je boude pas…
- Achètes-le toi et arrêtes de surfer sur les sites de sacs !
- Mais je ne surf pas sur les sites de sacs…
- Tu baves dessus depuis des jours !
- Mais non… (je me le suis déjà acheté ! –depuis je surf sur les sites de sacs pour vendre les autres que je ne veux plus…)

C’est curieux comme ils peuvent souvent être à coté de la plaque nos hommes… Pourtant, celui-là, je ne le lui ai même pas planqué. Dès le premier jour à la maison, il a été fièrement exposé sur la rampe de l’escalier. En plus il est rouge, en python, plutôt grand, difficile à louper. Difficile à confondre avec l’un de ceux que je possède déjà… Car même si j’ai déjà cette forme en grand modèle, je l’ai en moutarde et en poudre… Là il est rouge, ostentatoirement rouge.

Je le porte tout le temps. Je le prends même pour aller à la poste (à cinquante mètres). Je l’emmène à l’école, même à la kermesse. Il me suit à toutes mes réunions. Je ne l’ai que depuis jeudi, et déjà je l’aime (et je l’aime encore…) Quand je passe à côté, je le caresse, quand je le porte à l’épaule, ma main cherche sa peau un peu rêche et souple à la fois. Je lisse les écailles de mes doigts, malaxe le cuir d’agneau des anses. C’est tactile, mon amour est tout en toucher. Quand je lève les yeux, mon regard se pose sur lui, et intérieurement, je souris. J’aime sa couleur, sa tenue, tout.

Je crois que la dernière fois que j’ai eu un sac rouge d’amour à ce point, c’est il y a presque vingt ans. C’était un sac seau Lancel, rouge. Un rouge magnifique, un cuir un peu travaillé, un peu raide. J’étais étudiante et c’était ma tante qui me l’avait offert. Je ne voulais que celui-là. Mon premier sac d’adulte. Étudiante aux États Unis, les gens m’arrêtaient dans le rue pour me demander où est ce que j’avais acheté mon sac. « In France… » « It’s a beauty ! » s’exclamaient-elles. A l’époque, je ne changeais pas de sac comme de culotte… L’instabilité saco-affective est venu plus tard. Avec le baby blues flouze…

vendredi 4 juin 2010

Zadig m'a tuée --L'autopsie

L'avantage avec Zadig quand il tue, c'est qu'il tue vite !
(comment ça, c'est l'intérieur du carton qui vous interesse ?)

jeudi 3 juin 2010

Compte rendu de la réunion de ce matin avec....blablabla

(sans commentaires --j'y reviendrai...)

mercredi 2 juin 2010

Zadig m’a tuée

Je ne sais pas dire non à Zadig, ni à Sandro… Alors quand je reçois une invitation pour une vente VIP sur l’e-boutique en plus, comment dire… Je jette un coup d’œil, puis je jette dans le virtual basket… Résultat : la veste militaire que je convoite depuis deux mois en me l’interdisant pour cause de prix exorbitant, le tricot que je trouvais trop cher et que j’avais décidé de faire moi-même avec 50€ de fil coton-viscose, et un petit pull qui passait par là…

Demain, mon ami Jérôme Dreyfuss m’invite à sa vente privée, et après demain c’est le carton de Free Lance qui me propose de renouveler mon shoesing…

Alors pour renouveler mon compte en banque, je déstocke du sac… [voir mon blog de fringues –qui devrait s’appeler mon blog de sacs !]

À part ça ? le soleil revenu me redonne la pêche, à moins que ce ne soient toutes ces perspectives de dépenses à venir ? La dépense est un plaisir pervers : on sait que c’est mal, c’est Monsieur le Banquier conjoint à Monsieur C&T qui le disent, mais c’est tellement bon le Mal… --appelez moi Marquise... (de Sac ?)

mardi 1 juin 2010

Et voila le joli mois de juin -- ou le temps des cerises


Je n’aime pas le mois de juin.

Synonyme d’examens, concours et résultats.
Stress, oraux, révisons.
Angoisse.
J’en garde encore les stigmates ; je n’aime pas le mois de juin…à cause du bac !

- Mais Kabo, ça fait quelques années maintenant que tu l’as eu ton bac !
- Oui, mais je continue à stresser à cause du bac…
- Mais sais tu que rien ne t’obliges à le repasser vingt ans après ?
- De toutes façons, je ne l’aurais pas… j’ai tout oublié en histoire géo, et je ne connais plus ma trigo… quand aux équations différentielles…
- Arrête ! C’est normal ! T’en connais beaucoup toi des gens qui repassent leur bac vingt ans après, et qui l’ont ?
- Non, je ne connais personne qui le repasse… mais puisque je te dis que le drame c’est que j’ai tout oublié !
- Mais ça ne sert à rien les équations différentielles dans ta vie quotidienne ? A rien !

Je suis médusée, il a raison : je stresse pour un examen que je n’ai pas à passer et dont la teneur, aujourd’hui, importe peu.

Mais je stresse. Mon angoisse monte, m’étreint au fur et à mesure que les arbres verdissent, que les fleurs se transforment en fruits, que les fruits murissent… L’époque des cerises est de loin pour moi la plus angoissante. Et j’ai développé une allergie aux fraises …

Je me pourri la vie à dessein. Au fil du temps, le bac s’est métamorphosé en concours, en partiels, en entretiens annuels… Même le test de grossesse a réussi à m’angoisser.

Aujourd’hui, je stresse de ne pas avoir le temps de faire tout ce que j’ai à faire avant les vacances, je stresse de la préparation de ces vacances, des réunions d’école, de la fête de l’école, de la future maîtresse de mon petit, de la rentrée du grand…

Je suis un amas de nerfs noués, là, au creux de mon estomac…

Et je déteste être comme cela.

(j’étais partie pour parler de tout autre chose… comme d’hab’ le billet a pris entité propre et est parti en sucette… Demain : mercrethon… Je reviens en fin de semaine vous parler des cartons tentateurs que l’ami Dreyfuss et l’ami Free Lance ont eus la gentillesse de me faire parvenir…) [soupir]

Un petit café pour la suite ?

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