lundi 12 décembre 2011

Xmas coming...

Il y a des jours ou j'aime bien les courses de Noël ...

dimanche 11 décembre 2011

Kate Moss, sors de là !

Craquage intempestif... Not dead yet...

samedi 21 mai 2011

Vacances

http://lloma.wordpress.com/2010/01/02/road-trip-melancolique/
J’ai toujours aimé les voyages improvisés. Ceux où l’on prend un billet sec, un bateau, ou une voiture et on file vers une destination quelconque. Quelconque, mais de rêve…


Depuis les enfants, on n’avait pas eu d’autre choix que de prévoir nos voyages jusque dans les moindres détails. Voyageant à l’antagonie du léger et improvisé. Couches, lait, lingettes et biberons stériles… Deux bébés, poussette, cosy, doudous…

Et puis les enfants finissent par grandir un peu et les choses deviennent plus simples.

Alors, on part. Une carte –un GPS en fait, un guide rouge, du temps devant soi… (et des DS avec la bonne cartouche Pokémon). On part et on roule. Midi, on cherche un resto, dans une petite ville, un village. Un routier, souvent excellent. Parfois un détour, car nous nous trouvons à proximité d’un restaurant fourcheté au guide rouge. Les enfants ont grandi, ils se tiennent à table, mangent de tout, et patientent silencieusement sur leur jeu. On roule et on visite, on découvre, on s’émerveille. On oublie le temps. Sentiment de liberté.

Turin, Milan, Gênes… Nice, Antibes, Cannes… Saint Raphaël, Ramatuelle, Saint Tropez… On va là où la route nous mène. Road trip et nouvelles perspectives de voyages… Bliss.

vendredi 15 avril 2011

Ski de printemps

Il fait moins froid, les jours sont plus longs, la neige commence à se transformer sur les pentes bien exposées permettant les ballades jusqu’au fond de la vallée. La rencontre fortuite d’une marmotte à peine éveillée, d’une hermine parfois…

Il faut partir moins tôt le matin, pour que la neige ne soit pas trop dure. On skie une grosse demie journée, puis quand la neige commence à devenir lourde, on s’arrête pour un pic nic au soleil sur une tache d’herbe, ou sur une terrasse bien ensoleillée. L’après midi, on fini sur une autre terrasse, en station, un chocolat, une gauffre, une partie de mille bornes…

Oui, en général, j’aime le ski de printemps. En général. Car cette année, la neige est tombée avec parcimonie sur ma station préférée (comme sur la plus part des autres d’ailleurs…).

À l’arrivée le choc : pas de neige. Pas de neige sur le Bois de l’Ours, rien à Comborcière, on voit la route qui mène au Pré Saint Esprit… Les paravalanches ne retiennent que les plans de myrtilles… Il fait 17° à deux mille mètres…

Bilan ? Les enfants ont skié (ovation aux moniteurs). Pour eux la qualité de la neige et a rareté ne les empêche pas de sauter les bosses, skier en marche arrière tailler les courbes, faire la course…

Mon c&t et moi avons mis les skis le mercredi (superbe journée) pour monter au sommet, aviser une terrasse ensoleillée, y boire un chocolat chaud… Puis glisser encore un peu jusqu’au restaurant d’altitude… Croiser les enfants, faire une dernière montée avec eux, et rentrer à l’appart, ultime terrasse ensoleillée…

J+1 : Même chose, sauf que nous déjeunons avec les enfants… Mais ne montons pas au sommet : il tombe une sorte de chose blanche et froide qui ne couvre rien, mais qui brouille la vue…

J+2 : Non, je rends les skis… Trop de monde sur les trente pistes ouvertes (sur plus de 110…), trop peu de neige, trop molle, pas de plaisir… je ne suis pas si affamée…

Dernier jour, les enfants ont eu leur médaille, ils en sont fiers, nous aussi. Il fait toujours aussi beau, et chaud, et nos amis moniteurs se demandent où est ce qu’ils vont bien pouvoir aller skier la semaine prochaine…

Nous, la semaine prochaine, on va sur la côte finalement…

Exit le ski jusqu’à l’an prochain… peut être même à une autre période…

mardi 5 avril 2011

Au sujet des vacances de Pacques...

La question du jour consiste à déterminer qui de la tondeuse ou des chaussures de ski il convient de mettre dans la voiture pour les vacances de la semaine prochaine.

Alors, j’en conviens, la question préalables est « mais où allez vous donc ? » Alors, oui, cher(s) lecteur (s) de mon cœur, nous allons à la montagne. Mais au vu de la quantité de neige, et de la météo des jours à venir (de plus en plus chaude), la question est en droit de se poser…

Entre aller râper de la semelle sur la caillasse et faire bronzette (sur cette même caillasse) j’hésite… Le problème avec le ski de printemps, c’est qu’il fait tellement beau, qu’on n’a plus envie de neige…

Allez, l’an prochain, on partira avec tous les fous, au mois de février… et je râlerais pour savoir si je dois aiguiser mes carres comme des rasoirs, ou affûter mes bâtons (à moins de prendre direct le bazooka, je connais quelqu’un qui avait une adresse à Brosnie…)

lundi 4 avril 2011

Dedans

Le truc c’est que rien n’est sorti. Tout est resté dedans. Les mots, les explications, les justifications, tout. Tout est resté dedans, car il n’y a rien à dire, rien à expliquer. L’inexplicable ne s’explique pas. Comment choisit-on ses amis, pourquoi eux ? Pourquoi pas un autre, une autre ? L’astrologue dirait qu’il en va de l’harmonie des ascendants, de celle des Lunes. Peut être, aussi.


Alors la situation se tend. Le regard est soupçonneux, les allusions douloureuses, l’ambiance de plomb. Et je ris nerveusement, comme une gamine qui aurait une bêtise à cacher. Sauf qu’il n’y a pas de bêtise, rien à cacher.

vendredi 25 mars 2011

Le gang des mamies ibériques

(et non je n’ai pas dit hystériques) (quoi que)

Dès seize heures vingt, il y en a une ou deux qui se place devant les marches de là où sortent trois classes de CP et autant de CE1. Dans les deux minutes qui suivent, bousculant les parents qui sont arrivés progressivement, trois autres prennent place. A peine s’excusent-elles de jouer des coudes pour atteindre leurs commères. Elle font haie autour de la sortie. Les autres parents sont relégués au deuxième rang, au moins.

Je reste sur le trottoir d’en face. Jusqu’à ce que la classe sorte. Ce n’est qu’alors que je traverse, tout en restant derrière les barrières. C’est alors que j’entends les bavardages du gang des mamies ibériques. Elles ne sont pas tendres. Celles qui s’en prennent pour leur grade, ce sont les belles filles… Il ne fait pas bon être la belle fille d’une mamie du gang. Jamais à la hauteur, toujours trop maquillée, et si au moins elle s’occupait aussi bien de son mari que de ses enfants…

Elles ont toutes la même coupe de cheveux, le même coiffeur surement, la même couleur, aussi, entre l’acajou et le miel.

Elle bavardent, elles bavardent, elles bavardent, et à peine se rendent-elles compte que leur petit fils est sorti et attend près d’elle que le bavassage se termine… Les autres enfants n’ont qu’à les contourner pour atteindre leur parent. Quant aux poussettes… Non, il fait pas bon d’avoir à passer entre le gang des mamies ibériques quand on a une poussette…

mercredi 16 mars 2011

De la relativité

Parfois je me demande qu’elle est ma place dans cet immense jeu de rôles. Où sont les choses importantes, que relativiser.

Aujourd’hui il fait beau. Comme un soleil sous chape. Le lave-vaisselle clapote, le c&t est parti bosser. Les enfants se sont déjà entretués. Nous avons hurlé pour finalement nous engueuler entre nous. Le grand a pleuré, le petit a nargué. Eux se sont réconciliés, nous, nous sommes restés fâchés.
Moi, comme une idiote, je me suis mise à taper, les yeux qui picotent, la vue qui s'embue.


Trop de choses ces derniers jours, ces dernières semaines. Trop de choses que j’insère, que j’enfouis au-dedans. Trop de choses que je n’arrive même plus à extérioriser.

Alors, ce matin, je pense à la dignité des japonais, j’admire, et je me relativise.

jeudi 24 février 2011

Quand tu aimes...

Je ne sais pas comment ça m’est revenu. Mais l’autre jour je me suis souvenue d’une petite phrase. Surgie de nulle part, ou du tréfonds de ma mémoire : « quand tu aimes, il faut partir ».


J’ai d’abord cru à des paroles de chanson. Lavilliers peut être ? Alors, comme google est mon ami, j’ai tapé « quand tu aimes, il fait partir » et là m’est apparu le poème de Cendrars que je vous retranscrit plus bas.

Curieuse impression que de relire ces mots en les ayant en tête avant que mes yeux ne les déchiffrent. J’ai dû apprendre ce poème. Il y a longtemps, si longtemps, trop longtemps qu’il s’est enfouis dans un coin de ma tête et pour une obscure raison, il a resurgit aujourd’hui, comme un diable de sa boite…

Alors, à ceux qui aiment, à ceux qui partent…

À demain, à la route qui va m’éloigner d’ici quelque temps…



Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir

Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises
II y a l'air il y a le vent
Les montagnes l'eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre

Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends

Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler

Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t'en

Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l'œil
Je prends mon bain et je regarde

Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t'aime

Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924

mercredi 16 février 2011

La vente directe… directement ailleurs

L’autre jour, une copine d’école m’a « invitée » à une vente qu’elle organisait chez elle. Elle m’explique qu’elle se lance dans une nouvelle activité et qu’elle commercialise des vêtements femme et enfants chez elle, en vente directe.

J’ai toujours eu en horreur le principe des réuinons Tupperware, le truc « trop sympas où on se retrouve entre filles à manipuler des récipients en plastique et à s’extasier sur leur grande utilité… » mais comme c’est une « copine » et qu’elle débute, et que je n’ai rien de prévu ce jour là, et comme « ça n’engage à rien », et comme il m’arrive d’être « trop gentille » (pour compenser les fois où je suis « trop méchante », j’ai dit ok, je viendrais…

Bien sûr, le jour venu, l’heure arrivée, je n’ai pas la moindre envie d’y aller. En plus il pleut.

Allez, j’y reste une heure, et je me casse…

Et puis ce sera peut être sympas si elle a « invité » plein de monde…

Et puis au pire un café, trois sourires de pub de dentifrice, quatre mots gentils…

Et puis si ça se trouve je trouverai des trucs sympas… au moins pour les enfants… ils ont toujours besoin de quelque chose…

J’ai réussi à arriver presque à l’heure au rendez vous… Oui, j’ai la fâcheuse tendance à procrastiner ce que je n’ai pas envie de faire, ce qui fait que je suis systématiquement en retard, et ce indépendamment de ma volonté, aux rendez vous qui me gonflent.

J’arrive dans un salon encombré de deux portants de fringues, à une table couverte de catalogues trois nanas sont installées Ma copine est fébrile, une vendeuse type Barbie-Cougar, peinturlurée, mal recrépie, refaite à la truelle se présente comme étant la représentante de la marque de fringues…

La « réunion » commence… Historique, présentation des créateurs « trop mignons : ils sont tombés amoureux, et il lui a offert une société pour leur mariage », « son frère leur a dessiné leur logo : cela représente l’endroit où ils se sont rencontrés… trop mignon, non ? » –ou trop « cucul » ? Barbie-C est en représentation : « … et vous madame, vous avez des enfants ? » oui, deux… « Des garçons, des filles ? » garçons… Mais elle n’écoute pas vraiment ma réponse, elle est déjà passé à la suivante… Les minutes s’écoulent lentement. Il n’y a pas de pendule dans la pièce… Alors pour ne pas fixer ma montre trop souvent, je compte. Je compte les secondes, je compte les cintres, je compte les dessins du tapis… Tiens elle a un masque africain ? C’est curieux…

« Et vous madame, quel âge ont vos enfants ? » Barbie-Cougar m’a tirée de ma rêverie. Elle brandit sous mon nez un pantalon qui pourrait être un jean, et une chemisette verte…

- Heu, cinq et six…

- Ha vous avez des jumeaux.

- Bin non, cinq et six …

- Ha j’avais compris que vous en aviez trois… Vous avez une fille et un garçon ?

- Bin, non, toujours deux garçons…

Elle m’énerve. Je n’ai pas envie de faire l’effort d’être joviale.

Une heure plus tard, elle a brandit sous notre nez toutes les combinaisons de cintres possibles… Des fois que l’on n’ait pas l’idée d’associer un haut avec un bas… Des fois que l’on pense que… ou plutôt que l’on ne pense rien…. Chaque nouvelle pièce est présentée et ponctuée d’un « c’est trop mignon ? N’est ce pas ? »

Enfin, nous sommes invitées à nous approcher, et à ne pas hésiter à essayer…

Pour ma part, je m’approche du mari de ma copine : « tu m’offres un café ? » Bien sûr !

Il a l’œil amusé du mec qui connaissant sa femme sait à quel point Barbie-Cougar la gonfle, et à quel point elle prend sur elle…

Je fini par m’approcher du portant enfant… Il faut que j’essaye de trouver quelque chose de pas « trop mignon » qui correspondent aux besoins de mes enfants. Évidemment Barbie-Cougar me saute dessus : « c’est mignon non ? » ouais, ouais… --fiches moi la paix, le syndrome de la peur-panique de la vendeuse, tu connais ?... Puis sur le ton de la confidence, elle me glisse un ton plus bas : « Machine, c’est votre copine, non ? »

- Heu oui…

- Vous savez, elle démarre là..

- …

- Il faut lui donner un coup de pouce…

- … ?

J’écarquille les yeux, est-elle en train de me dire, ce que je crois avoir compris ?

Mais déjà elle s’est tournée vers une autre dame qui a pris un petit débardeur et essaye de lui fourguer le reste de la tenue… Des fois qu’elle ait froid ! Ou chaud, ou peu importe…

J’en ai marre… Je voudrais partir de cette ambiance qui m’étouffe…. Où est la sortie « sans achats » ?

La fille au débardeur a fait son chèque : 27€ le débardeur de base… ça fait cher le café… Barbie-Cougar la cramponne comme elle se dirige vers la porte : « Alors, vous avez accordé la date avec votre amie ? vous organisez la prochaine réunion ? » La fille n’avait pas prévu ça du tout, ses yeux s’arrondissent : « heuuu… » « Mais si insiste Barbie-C : vous invitez comme ça cinq ou six copines, c’est sympas… et vous aurez des bons d’achats… » La fille s’esquive, elle va y réfléchir, ou pas.

Il faut que je me tire de là… Il faut que je sorte… J’envoie discrètement un SMS à MonMari… « Appelle-moi d’urgence »… Mais monsieur n’est pas scotché à son portable… Je parcours mon carnet d’adresses…. A qui demander un coup de fil d’urgence ? Bingo !

« Ha oui ? Oh flûte, Mince, Crotte… Il faut que je vienne ?... Très vite ?... Ok je comprends, je comprends… » Je parle fort, je veux qu’on entende… « Bon, ne t’inquiète pas j’arrive ! »

Je prends mon air consterné pour discrètement m’approcher de ma copine : « j’ai un petit souci… il faut que j’y aille… on se téléphone ? Je t’expliquerais… je suis désolée, mais là, il faut vraiment que j’y aille…» Je zappe le regard réprobateur de Barbie-C, et déjà je dévale les escaliers, la cours, la rue, ouf ! Il pleut, peut importe. Grandes enjambées sur le trottoir brillant, il faut que je m’éloigne très vite de là…

lundi 7 février 2011

L’autre plombier

L’autre plombier est arrivé avec cinq minutes de retard. Cinq minutes au cours desquelles je me suis demandée s’il viendrait ou pas. Cinq minutes suffisent au doute pour s’immiscer.
L’autre plombier a les cheveux courts (euphémisme, en fait il est copieusement dégarni), il ne porte pas de gants et a le regard brun et franc de l’épagneul breton qui a ramené son faisan sans en faire son quatre heure. Il se souvient parfaitement d’être venu chez nous, limite s’il n’est pas tout content d’y revenir.

Visite de la cave, visite de la salle de bain. C’est marrant, lui, il préfère se brancher sur les évacuations d’eau de la gaine technique, il remarque que le bois de la trappe est gonflé : « vous avez, une fuite quelque part… ». Je lui montre notre deuxième salle de bain à l’étage. Il inspecte la gaine et m’affirme « c’est le joint de la douche » et joignant le geste à la parole, il me montre « voyez, ça vient de là… » En effet, le joint à cet endroit est cuit par sept ans de nettoyage hebdomadaire à la javel pure… « c’est rien ça madame, il suffit de tout bien enlever et d’en remettre du neuf »…

Lui, il me demande mon email (à moi, cela dit, mon mari n’est pas là… ceci expliquant cela…) pour le devis… Me serre la main et s’en va en me disant « à bientôt »



Aujourd’hui, il est quand même à signaler, qu’aucun des deux devis ne nous est parvenu. Celui de l’Autre plombier n’est pas encore trop en retard, dans la mesure où il devait le faire pendant le week end. Le Plombier à Gant par contre n’a toujours rien envoyé à MonMari. À croire qu’il n’est pas pressé de travailler… Pas pressé de gagner de l’argent. Tout comme le jardinier, tiens ! Je n’ai pas dû en parler beaucoup ici… Mais ça remonte déjà à l’an dernier. Le jardinier nous avait proposé un truc formidable pour notre petit jardin. Avec des plantes qui restent vertes toute l’année, peu d’entretien… L’extase. Il est venu une fois, on lui a réglé la moitié du travail. Il devait commander les plantes, on ne l’a jamais revu. Quelques mois après, MonMari l’a rappelé, il a eu du mal à se souvenir de nous. Puis la mémoire lui est revenue, il a dit qu’il commandait les plantes et venait « la semaine prochain »… C’était au mois d’octobre, on ne l’a toujours pas revu. Cette fois-ci, on ne le rappellera pas. Après tout, ce monsieur ne semble pas avoir besoin de travailler… Suivant !

Après, on parle de chômage et précarité… Bref, je vais m’enerver.

dimanche 30 janvier 2011

Mon plombier est un homme exquis

Sept ans que la corbeille de linge sale descend à la cave quotidiennement, puis remonte trois étages, pleine de linge propre. Sept ans de réflexion, sept ans de musculation. Puis la communication, sainte patronne du couple, pour une raison mystérieuse, sort de son engourdissement plein d’humour. Mais pourquoi ne pas installer la buanderie dans la salle de bain des enfants ? Là où est la production majeurede linge sale ? Moins de manutention, plus d’efficacité…

Les mesures sont prises, tout rentre derrière la porte. Il n’y a plus qu’à faire appel à l’expert de la profession, Le plombier.

Je commence par appeler celui qui nous a installé la machine à laver à la cave il y a sept ans (et une pompe de relevage). Disponible pour un devis sous huit jours… Pas d’intervention avant fin février. Tant pis, je prends… Même s’il nous avait semblé un peu « jeune » dans la profession il y a sept ans, j’ai tendance à me dire qu’aujourd’hui il a sept ans d’expérience…

Par acquis j’en contacte un deuxième, c’est toujours mieux de pouvoir comparer les devis. Le second est le premier nom de l’annuaire. Je l'appelle. Il est disponible dans la journée pour venir voir. Treize heures trente ? Très bien !

Il est ponctuel à l’interphone. Un grand type cheveux long, serre tête et gants de chirurgien (oui, oui, verts en latex, comme ceux du Docteur Sheppard quand il opère un cerveau). Je commence à lui montrer l’existant, puis ce vers quoi nous voulons aller. « Pourquoi voulez vous changez ? » demande-t-il à MonMari. Car la production de linge sale s’effectue dans la salle de bain, lui répond-je. Indifférent, il s’adresse encore à mon mari : « et votre pompe de relevage, c’est du Machin-Chose ou du Bidule-Truc ? » Amusé, mon mari lui répond. Je me sens… comment dire… Potiche ?

Cinq minutes plus tard, le plombier à gant a cerné le chantier. « Très bien (nous) dit-il, je vais évaluer les coûts et vous envoie le devis. ». « Vous êtes pressés ? » nous demande-t-il encore. MonMari et moi nous consultons du regard : « oui, on veut faire ça rapidement » lui répond-je. Alors, le plombier au gant se tourne vers MonMari et lui demande s’il a un mail pour lui faire parvenir le devis… Pendant un court instant, je me demande si mon c&t va lui donner mon adresse à moi… Mais non, il prend un papier et écris lisiblement son email à lui et son numéro de portable…

Je suis un peu médusée, je regarde le plombier à gant prendre congé, mon mari lui ouvre la porte, et lui signale le bouton poussoir pour ouvrir la grille…

Un court instant, je me demande si je ne me suis pas faite piquer par l’araignée qui a rendu invisible l’homme-invisible. (quoi, ce n’était pas une araignée, mais une expérience ? flûte…) A moins que je ne sois passée dans une faille de l’espace-temps…


J’attends avec impatience le devis de l’Autre-plombier.

mercredi 26 janvier 2011

Un mercredi (pas) comme les autres

Sauf qu’aujourd’hui la pluie tombe sans discontinuer, et qu’il fait froid.
Sauf qu’aujourd’hui j’ai les pieds dans la boue, et mes bottes s’y enfoncent insensiblement alors que la pluie dégouline de mon chapeau, que les gouttes tombent sur mon nez, plantée au bord de la carrière où les poneys tournent au trop, au galop, dans les éclaboussures des mottes de sable mouillé.

Les enfants se mouillent de cette grisaille humide qui me transit en profondeur.
La pluie est froide, glaciale.

Je desselle la ponette de mon petit et la rentre au box. Je n’ai pas le courage de la panser, mes petits ont plus froid qu’elle. Alors à peine à l’abri, à peine libérée de son filet, elle se roule dans la paille sèche.



Personne au Mac Drive. À croire que la pluie n’encourage en rien les sorties. À peine arrivés à la maison, opération « on enlève les bottes crottées, et on pose les pantalons mouillés pour enfiler de moelleux survêts». Aujourd’hui, plus que d’autres jours, je voudrais avoir une cheminée.



Plus tard, un peu réchauffée, un peu rassasiée, j’ouvre mon ordinateur et voit passer un mail de D : « qu’est ce qu’être un artiste ? »

« C'est aspirer à un idéal. »
« C'est savoir qu'on va mourir et que la vie ne suffit pas. »
« C'est laisser une trace de notre bref passage sur terre. »
« C'est les grottes de Lascaux et les peintures de Picasso. »
« C'est dire j'aime la vie et je voudrais qu'elle continue éternellement. »
« C'est souffrir et continuer à aimer. »
« C'est continuer à y croire alors que personne n'y croit. »
« C'est ce dire qu'on est une feuille de papier et qu'on voudrait être grand comme un immeuble de 36 étage.»
« C'est regarder autour de soi et voir le merveilleux dans tout ce que l'on voit, alors que la plupart des gens ne voient rien, et pouvoir dire, regardez comme c'est beau. »

J’apprécie de plus en plus la générosité de l’artiste.

lundi 24 janvier 2011

Lundineries

Ce matin, encore un peu endormis face à notre bol de thé, mon c&t et moi apprenons à notre petit-petit le jeu de « t’as une tache… pistache ». Après avoir compris que l’idée est de toucher le nez quand l’autre le baisse pour constater sa tache, il monte fièrement en faire part à son grand frère. C’est alors que nous entendons le grand chantonner : « tas une tache pistache, ta grand-mère a de la moustache en forme de vache »… Regard médusé échangé entre parents. La grand-mère dont il parle…c’est ta mère ou la mienne ? …




Si non, le bonheur tient parfois à peu de chose. Comme le fait d’avoir retrouvé mon chèche écossais Eric Bompart, édition 2009 que je croyais perdu à jamais sous un siège d’avion…

« Il en faut peu pour être heu-reux, vraiment très peu… »

samedi 22 janvier 2011

Passion

Je suis une fille de passion.


Après la passion des sacs, celle des blogs, celle pour le père de Cléophée et pour celui de Philomène (oui, mes garçons ont très bon goût en matière d’amoureuse, leurs pères sont toujours top), celle pour les jeunes, celle pour les vieux, celle pour la photo et celle pour la déco,… j’ai une nouvelle passion : La gravure.

J’ai commencé il y a seulement quelques mois. Par hasard, comme la plupart du temps. Un essai. Et j’ai été immédiatement séduite. D’abord par le procédé, la technique, qui ne peut s’inventer ou s’improviser, par la personnalité du prof (dont je reviendrais sur les paroles pleines de sagesse souvent inspirée de Bouda lui-même).

Depuis, chaque lundi soir, j’ai le nez dans les acides et le verni, les mains pleines d’encre, les ongles noirs et la satisfaction souvent au rendez vous.

Prière de ne pas déranger, ma nouvelle passion « artiste gravure »



Les mots de Dalibor :
« la gravure c’est comme la cuisine… parfois tu suis la recette et puis tu t’en écartes, et c’est pas raté, c’est intéressant »
« le vernis, c’est comme le fromage, il faut l’affiner »
« ça ne sert à rien de s’inquiéter, de toutes façons si tout se passe bien, c’est pas la peine de s’être inquiété, et si ça se passe mal, s’inquiéter ne résout pas le problème – la Dalaï Lama ; refais une aquateinte… »

jeudi 20 janvier 2011

Cassé

Ce soir, j'ai cassé mon blog.
Un signe ?

vendredi 14 janvier 2011

Proud to be me

(oui, rien que ça)

(désolée pour l'image kikoo-lol, je n'ai rien trouvé de plus kitch, et en ce moment, je suis à fond dans le kitch...)

Les soldes...

Je résiste.

Oui, oui, vous avez bien lu : « je resiste »

Déjeuner parisen avec ma cousine ce midi, passage imposé chez Maje, Sandro, Darel, et autres CdC… Ma carte bleue reste bien cachée au fond de mon sac.

Fierté, vous avez dit ? Oui…
Disons que j’attends la deuxième demarque… ou pas.

dimanche 2 janvier 2011

Un petit café pour la suite ?

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