lundi 31 mai 2010

United states of Me


Souvenez vous d' l'Admirable Kate qui étreint étroitement Peter pendant plus de 6 minutes dans la vidéo originale ... ce n'est pas la version que j'ai choisie. En cherchant cette chanson sur youtube tout à l'heure, je suis tombée sur cette version avec Tracy Chapman, qui n'a certes pas la voix cristalline de Kate Bush, mais qui, à mon sens donne une force incroyable au duo. Et cette force me touche (peut être l'effet Coupe du Monde - Afrique du Sud aussi ?)
Je ne sais pas pourquoi, en rentrant à la maison tout à l’heure cette chanson s’est curieusement imposée à ma tête : "Don't give up". Une image ? une odeur ? un souvenir, une pensée ? Peu importe au final…

On matte une nouvelle série en ce moment : « United States of Tara ». Vous connaissez ? Une histoire de nana à personnalités multiples où on ne peut manquer de se reconnaitre parmi T : la l’ado insouciante, Alice : la mère au foyer absolument parfaite, et Buck : le vétéran du Viet Nam. Personnalités multiples de Tara, mère, artiste, peintre, qui comme nous toutes traine ses casseroles.

Nous sommes toutes, et différentes, névrosées, souvent.

Rien que ce matin, j’ai écouté une amie –d’une oreille, apporté mon soutien à la directrice –au bord des larmes, blagué avec deux mamans et comparé nos bracelets –putain, les mères de filles, elles ont des perles couleurs rose, or, transparents… [non je ne suis pas jalouse… ] [l’année prochaine, je briefe mon fils sur mes couleurs préférées !], confié des soucis à une autre, fait le plein de ma voiture –sans me tromper de carburant, avec une pompe qui ne coulait pas…Je suis Buck, Alice, et T... Je suis Moi

Et là, j’ai en tête ce « don’t give up… »

dimanche 30 mai 2010

jeudi 27 mai 2010

Desirables


Bin tiens, et si je faisais la "Liste des Sacs Désirables du Moment" :
Le Marcie Hobo de chez Chloé. Totally sold out sur toute la place parisienne, obtenable en petit modèle sur NAP… près de 900€, la bestiole avec les taxes et frais de port… un peu excessif si on considère le fait que je ne sois même pas sûre que la taille me convienne (oui, j’ai tendance à emporter la moitié de ma maison dans mon sac à chaque fois que je mets le nez dehors, au risque de me démettre une épaule… pas vous ? ha.)

Vus et maintes et maintes fois reluqués sur la net, les sacs Abaco. Entre le Jamily, le Donna et le Tess –trois besaces de contenance similaire, mon cœur de midinette balance. Il balance un peu moins après les avoir vues en « vrai » au Bon Marché : les finitions sont déplorables : coupes franches sur les bords, doublure synthétique (c’est rédhibitoire pour moi), et tout de même un prix qui avoisine les 400€ (oui, ok, ca fait deux Abacos pour un Chloé… mais peut-on vraiment comparer ?...)

D’ailleurs, de passage au Bon Marché, je ne peux empêcher la halte devant le corner Dreyfuss. Celui-ci étant de plus démuni de vendeuse (ce qui n’est pas le cas au Printemps, or, je suis vendeuso-phobique), j’en profite pour étudier la collection. Je la connais presque par cœur, mais quand même, j’aime toucher, essayer, projeter, et finalement reposer. J’ai un pincement au cœur en reposant Billy en cuir rouge. J’aime le cuir Rouge de JD. Mais Billy, je l’ai déjà en Jaune et en Camel… ça va peut être suffire ? Larry ?

Je ne désire plus de Balenciaga, même si les nouvelles couleurs me font de l’œil à chaque saison. Je ne les convoite plus parce que je peux les avoir…

Celui que je veux est sold out sur tout Paris, j’aime les quêtes impossibles.

Je suis tombée amoureuse des sacs Balenciaga à l’époque où ceux-ci étaient introuvables, et que les listes d’attentes étaient longues comme une queue de supermarché en ex-union soviétique le jour d’arrivage des victuailles… Depuis qu’on les trouve partout, et au bras de tout le monde, je les trouve beaucoup moins désirables. Seules certaines couleurs particulièrement chatoyantes m’interpellent… Dont le rouge tiens !

Je devrais me concentrer sur une quête. La quête du sac ultime… peut être celui que l’on ne trouve pas ? Le Marcie Hobo ? En rouge, tiens !

(suis grave…)

Marionnaud fête les mamans (et les autres)


Bientôt la fêtes des Mères … et bientôt le cadeau pour la mère parfaite –à la mère parfaite (que nous sommes)
« Pour la fête de maman,
Une surprise l’attend :

Un cadeau, un baiser,
Et tout l’amour de son enfant !

Bonne fête maman chérie ! »
Il est resté gravé dans ma mémoire… comme quoi, celle-ci peut être sélective !
C’était le petit compliment que je devais réciter à ma maman pour la fête des mères.

Appris par cœur, je devais être en grande section de maternelle.

Munie d’un collier de pates, ou d’une cuiller en bois décorée par mes soins…
Quand mon grand est rentré en maternelle, j’ai anxieusement attendu la fête des mères, pour avoir « mon » collier de pates…

Mais, à mon vif regret, la maitresse a choisi de leur faire pousser des graines (de ciboulette). Mon grand est rentré très fier, muni d’un petit pot de yaourt décoré dans lequel émergeaient trois brins de ciboulette… qui ne se développèrent pas…
Quand mon petit est entré en maternelle : nouvel espoir de collier de pates ! Mais la maitresse avait choisi de leur faire confectionner des petits porte-clés. Le mien est resté accroché à mes clés pendant quelques mois, puis j’ai estimé qu’il ne tiendrait pas le choc du fond du sac… Je l’ai gardé dans la boite à reliques…
Et vous ? que vous ont offerts vos enfants ?

Qu’avez-vous offert à votre maman ?

Un dessin ?

Un parfum ?

Un coffret cadeau  de parfum, ou de soins qui fo,t du bien ? Mmmm...
Racontez moi votre meilleur souvenir de fête des mères, votre meilleur cadeau, ou celui que vous convoitez...



Allez, allez, une fois n’est pas coutume : à vos claviers ! Racontez-moi ! Tirage au sort il y aura parmi les meilleures anecdotes, Marionnaud offrira à la gagnante un coffret spécial fête des mères
Vous avez jusqu’au 30 mai pour participer !


Article sponsorisé

A house, in the middle of …something (ou presque)

(je crois que rarement image a si bien collé à la teneur du billet… Si je me souviens bien, « Madness » signifie « folie », ou quelque chose dans ce genre là… de plus, j’aime bien cette chanson –ça y est, je l’ai en tête !)

Ils sont presque en avance. Ou plutôt, contrairement à leurs habitudes, ils ne sont pas en retard. J’en suis presque surprise, presque prise au dépourvue. Les brochettes ne sont pas encore piquées, la salade trempe encore. Tant pis, ils sont là. Tant mieux, en un sens !
- Sers-moi un truc à boire, me dit-il à peine entré.
- [regard interrogateur] Bien sûr ! Tout va bien ?
- On vient de signer une offre pour une maison à Tarpouille….
- Ha bin Champagne alors !
- Non, je prendrais d’abord un whisky… bien tassé !

Je lui sers un demi-verre de Johnny Marcheur. Sec, tassé et sans glaçons. Il l’avale d’un trait, puis vient nous rejoindre dans le jardin.

- Ca va mieux ?
- Oui, on va dire ça…
- Alors ? Raconte !!!

Ils ont visité une maison, une ruine, énormément de travaux, mais du potentiel… Ils ont fait une offre, la première de leur vie, la première à deux. Un truc qui scelle aussi sûrement qu’un contrat de mariage.

Tarpouille, mignonne commune à 25 kilomètres de la capitale. Desservie par un RER, 45 minutes de la Gare de Lyon… (mais tu ne travailles pas dans le 16ème ? Si…). L’école n’est qu’à un kilomètre, la gare à trois… Il va te falloir une voiture… Et un permis de conduire !

Lui, il est en deux roues, il peut décaler ses horaires… Pas elle.

- Et les travaux ?
- Tout est à faire, je crois qu’on n’est même pas raccordés au réseau d’eau…
- Ha… hum…. (ça me rappelle quelqu’un qui a passé trois semaines sans eau courante dans sa maison… pour son plus grand bonheur !)
- Et je n’ai pas vu de radiateurs me confie-t-elle…
- Chauffage au sol ?
- Ça m’étonnerait, il est en béton brut pour le moment…
- Mais rassure moi, tu as bien acheté une « maison » ? Quatre murs et un toit ?
- Oui, oui, mais c’est tout ce qu’il y a…

Ils sont enthousiastes, et leur joie est contagieuse, je n'ai pas le coeur à jouer les rabats-joie. On a besoin de projets pour avancer dans un couple. Espérons que les difficultés du projet ne feront pas exploser le couple…

mercredi 26 mai 2010

Il est temps de parler vacances


Fin mai, début juin, les fêtes d’école et autres kermesses sont programmées, on a rangé les blousons et les cols roulés, sorti les pantacourts et les sandalettes de nos chères têtes blondes et brunes : il est grand temps de penser aux vacances si ce n’est déjà fait. Si ce n’est déjà fait… et pour changer, si on optait pour des vacances familiales et montagnardes ? Quels loisirs ? Séjour en roulotte, ou randos VTT ?
Le site des "Montagne du Jura" : www.famille-en-vacances.fr regorge de trucs et astuces pour organiser ses vacances en famille. On y trouve 3 thématiques principales pour organiser au mieux ses vacances avec les enfants, en tenant compte des envies de chacun, petits et grands. Ainsi on peut «Canaliser leur énergie» en leur proposant une activité d’accro-branche des journées au bord de l’eau, ou alors «insuffler de la magie dans la découverte » en organisant une randonnée à cheval et ainsi découvrir le plaisir de partager une journée avec des animaux. Enfin, pour ceux qui préfèrent «partager le plaisir» en se faisant des nouveaux copains, c’est aussi possible ! Le tout de façon originale dans les Montagnes du Jura !
Afin d’avoir une idée plus précise des activités proposées, le site est « communautaire » et donne la possibilité de consulter les commentaires d’autres internautes ayant « testé pour vous ». Vous pouvez bien sûr laisser vos propres expériences, astuces et idées pour aider les autres internautes en quête de vacances familiales originales et inédites.
Enfin, pour préparer les vacances dans le Jura, vous pouvez d’ores et déjà télécharger les coloriages thématiques pour vos petits, et devenir fan des Montagne du Jura sur Facebook. Un jeu-concours avec 3 séjours dans les Montagnes du Jura à gagner et 400 lots de jeux en bois Vilac, fabriqué dans le Jura est aussi proposé sur le site.
Alors cet été ? Vous partez où en vacances ? Moi, je tenterais bien quelques jours dans le Jura !




Article sponsorisé

mardi 25 mai 2010

Découragement

To Do List

Il faudrait (notez l’emploi du conditionnel) que :

- Je repasse les deux corbeilles à linge qui trônent au milieu du séjour (au moins que je plie et range ce linge avant que les enfants – qui ne cessent de grandir, n’aient plus rien à se mettre.

- Que je vide le lave-vaisselle, et passe un coup d’éponge à la cuisine, un coup de serpillère sur le carrelage, avant de rester collée à celui-ci.

- Que je fasse un rangement éliminatoire dans les jouets des enfants afin de pouvoir à nouveau mettre un pied devant l’autre –ou à peu près, quand on n’a pas d’autre choix que de pénétrer dans leur chambre (pour y ranger le linge, par exemple)

- Que je procède à ce même genre de tri dans la salle de bain, pour les jouets de bains, comme pour les médocs que l’on garde indéfiniment…

- Que je fasse le tri été-hiver de mon dressing qui malgré tous mes essais infructueux n’est toujours pas élastique… Penser à virer aussi tous les magasines que l’on garde sans raison et qui remplissent les étagères, placards, tables basses… et surtout polluent mon visuel.

Qui a parlé de nettoyage par le vide ? Oui, il y a de ça. Éliminer l’inutile, se débarrasser de ce qui ne sert à rien… Retrouver un peu d’espace, faire place nette, ne garder que l’essentiel... l'Essentiel.

lundi 24 mai 2010

Summer time (ou presque)

Il fait chaud, enfin !
- Les enfants, vous voulez une glace ?
- Ouiiii !!!

Enfin, il est temps de déjeuner dehors, de rôtir les poivrons au BBQ, de griller les saucisses, assaisonner les salades, alterner les rondelles de tomates avec celles de mozzarelle.
Il fait chaud, on se lève tard, on petit déjeune dehors.
Il fait chaud et soudain, je ne supporte plus le désordre dans les chambres des enfants, ni la poussière du salon. J’ai besoin de laver ce tapis, le débarrasser des poils d’hiver du chat.

« Chéri, veux tu m’aider à rouler le tapis et le monter sur la terrasse ? » Non chéri ne veut pas bien, il trouve l’idée débile, mais ce que femme veut… Chéri monte le tapis et le pose sur la terrasse, bougonne un «démerde-toi… », pense : « tu vas le flinguer ! »
Armée de brosse, lessive et tuyau d’arrosage, je shampooine le tapis. Je frotte comme une folle, fais mousser, essore avec mon pied, rince encore à grandes eaux. C’est rafraichissant de laver à grandes eaux. Dans peu de temps, le soleil donnera sur la terrasse, je compte dessus pour sécher l’épais tapis… Pour bien faire, il faudrait l’étendre sur le garde fou, pour que l’eau tombe… « Chéri ?... »

Le tapis sèche sur la rambarde de la terrasse, il a l’air plus clair… Plus propre ? Moins sale… Il fait chaud. Les gouttes d’eau qui tombent sur le tapis s’écrasent dans le jardin en une pluie rafraichissante. Les enfants mangent des glaces. Je vais monter voir le tapis… Et peut être faire une petite sieste sur la terrasse en attendant qu’il finisse de sécher.

jeudi 20 mai 2010

Brimer l’addict

Si j’étais astrologue, je dirais bien que Mercure rétrograde… Mais comme je ne le suis pas, je dirais bien que Mercure rétrograde. (pour de plus amples informations au sujet de Mercure, se référer à ma copine Audray Gaillard qui en parle le mieux !)

VDM…
Je sature.
Et quand je sature, je change de sac. Direction donc le Printemps Haussmann et son nouvel espace accessoire (enfin, « nouvel », je me comprends, ça fait bien six mois que c’est en place cette histoire là) (et espace « accessoires » je me comprends aussi, il y a de moins en moins de sacs, et de plus en plus de babioles décoratives, lunettes et autres… les beaux sacs restant dans « l’espace luxe ») (bref).

J’arpente les allées scintillantes (on dirait que plus on s’enfonce dans la morosité et la crise et plus les vitrines se parent de bling-bling), et là : déboire ! Rien ne m’attire. J’erre. Reçois un SMS d’une copine qui décommande notre déjeuner, en contacte une autre dans le but avoué d’éviter le déjeuner solitaire, ou le sandwich dans la rue… Pas dispo… Tant pis.

Une série de mails professionnels m’agacent et m’obligent à retourner auprès de mon boulet PC.

Place de la Concorde, un taxi me force le passage, la place est saturée, les flics dans tous les coins, what’s going on ? Un taxi me force le passage pour piler sous mon nez. Par bête vengeance, je touche le pare choc de sa Mercédès noire du mien. Fou de rage le chauffeur jaillit de sa voiture, colle le nez à son pare choc, se jette sur ma voiture et tente d’en ouvrir la portière – close. « Tu m’as raillé ma voiture, hurle-t-il », j’en doute… « on va faire un constat, salope ! » Ma portière reste close, ma vitre aussi, de rage, il crache sur la vitre, très calmement, je note sa plaque d’immatriculation. Le feu passe au vert, il fonce entre les véhicules, il a une course en cours…

Je m’arrête à la première station de lavage : « je voudrais une carte de lavage, oui, la numéro 5 –comme Chanel, ma voiture à besoin de la totale… ». Dix euros cinquante et cinq minutes plus tard, ma voiture resplendit… Je me félicite de ne pas l’avoir fait nettoyer hier. Je rentre à la maison, mon c1t est là, je vais pouvoir m'épancher.

lundi 17 mai 2010

De la complicité dans un couple (ou pas)


Nous sommes douze à gouter, six enfants… J’aime ces gouters entre amis et les cris de joie des enfants. Moments de rires, de convivialité, d’échanges… Les dimanches après midi sont propices à ces gouters entre amis, voisins, cousins…

Ce que j’aime moins, bien moins, ce sont les palanquées de gâteaux à préparer. Je leur ai maintes fois fait le coup de la crêpe-party, gaufres-party, ou gâteau de la pâtisserie du coin et chouquettes à l'appui. Car avouons-le, la pâtisserie est un vrai métier, et moi, monsieur, je ne suis pas pâtissière. Au-delà du coup du « fondant au chocolat – 250gr de chocolat – 250gr de beurre, recette trouvée sur l’emballage du chocolat It-self », il n’y a plus personne, enfin surtout plus moi (restent les chouquettes-ouf !)

Alors, je me dis que je vais ruser… Deux moelleux de l’ami Picard, une barquette aux framboises, et des petits fondants individuels dans leur moule en papier sulfurisé, le tout huit minutes au four et le tour est joué, je suis la reine de la kitchen !

Les amis sont là, les flutes se remplissent, le jus d'orange coule à flots (aussi le sur tapis, oui) et j’apporte ma production « maison ». Le moelleux double étage garni de framboises a une tête très «maison» finalement : le démoulage sur la grille lui a donné un petit air « sorti de prison ». Les fondants sont sublimes, et supers bons. Pluie de compliments, que je dois bien accepter en rougissant. « C’est super bon, comment tu as fait ? Et tu les as trouvé où tes moules en papiers sulfurisés ? … » Je bafouille un peu, élude beaucoup, change de sujet… Me crois enfin hors d’atteinte dépétrée du moment, lorsque mon c&t (qui bien sûr m’a vu revenir de chez l’ami Picard chargée comme une mule un jour de marché) retourne le moule en papier et lance avec un sourire entendu « mais il y a une marque sur ton papier… non ? »  Le fourbe ! J’imagine déjà les amis retournant les moules et déchiffrant les lettres de la supercherie : P-I-C-A-R-D… « Mais c’est pas toi qui les as fait ? » Alors, je devance la honte et avoue : « Ha ha ha [rire forcé, bien jaune, ou vert au choix] en fait, ce n’est pas moi qui les ai fait, c’est du surgelé, je me suis contentée de les passer au four… » (merci chéri qui ne supporte pas le mensonge…)


(Ce qui est bien lorsque l’on est une piètre cuisinière, c’est qu’on sait que les gens qui reviennent manger le font vraiment parce qu’ils nous apprécient et ont envie de nous voir, pas pour ma piètre cuisine !)

vendredi 14 mai 2010

Le pot aux roses

Et puis un jour il y eu l’acte manqué. L’imprudence tellement bête qu’on ne l’envisage pas autrement que voulue. Le mail laissé ouvert, le ticket de ciné tombé de la poche gisant dans le couloir du parking, ce film qu’on n’a pas été voir ensembles et dont on parle comme si on l’avait vu, la carte de ce mignon restau confidentiel attestant d’un déjeuné volé au temps laissée à l’abandon dans le vide poche… Autant de preuves coupables si soigneusement occultées, soudain mises en lumière.
Alors viennent les questions, les reproches, les accusations.
Alors elle se sent soudain prise en faute. Il crie, elle voit son père.

- Je me sens comme une vraie merde, me confie-t-elle, comment ai-je pu lui faire ça ? Lui qui est si gentil, qui fait tout pour moi, et pour les enfants. Je me sens si nulle de lui faire de la peine !

- Et lui il a fait quoi pour que tu en arrives là ?

- Lui ? Il bosse comme un fou, il fait vraiment tout pour qu’on soit bien…

- Alors qu’est ce qu’il n’a pas fait pour que tu aies besoin d’aller faire un tour ailleurs ?

Car c’est la véritable question. Qu’est ce qui fait qu’à un moment donné, le quotidien si plaisant puisse-t-il être devienne insipide, et le besoin de vibrer se fait sentir ? L’absence ? le quotidien ? La routine ? Je ne peux croire à la pure perversité de la femme.

mardi 11 mai 2010

Annus Horribilis

(ce billet n'a aucun rapport avec un vieux trou du cul épouvantable, que les choses soit claires le Trou du Cul ne prend qu'un seul N..... ou beaucoup de haine, c'est selon)



- Bonjour… vous êtes « parent d’élève » ?
- Heu oui ! Bonjour ! [sourire ultra bright]
- Comment je peux faire pour vous joindre ?
[regard inquiet]
- Devant l’école… ou vous avez mon numéro et mon mail affichés à coté de la porte…
- J’aurais besoin de vous parler…
- Pas de soucis ! Vous pouvez m’appeler pour discuter, ou on peut aller prendre un café, comme vous préférez… [ je suis une parent sympas !] [et en plus j'aime ça]
- D’accord, je note votre numéro et je vous appelle…

Elle rentre dans l’école déposer son fils, j’en sors délestée des miens.

Je sais déjà de quoi, de qui elle va me parler : de cette enseignante qui pose problème, qui classifie les enfants, prend en grippe les parents, les envoie chez le psy pour une thérapie familiale…

Je sais presque déjà ce que je vais lui dire : elle est comme ça, il n’y a pas grand-chose à faire. Elle peut être extraordinaire avec certains enfants, archinulle avec d’autres… De plus, elles sont toutes comme ça…

Je vais prendre le temps de l’écouter, compatir sur sa culpabilité, son désarroi, peut être lui faire comprendre qu’il faut parfois prendre un peu de distance… Lui raconter comment j’ai expliqué à mon petit que sa maîtresse n’était pas forcément infaillible, qu’il fallait bien sûr respecter les règles, mais que si bêtise il y avait aujourd’hui, ne pas oublier que demain est un autre jour… Le plus important à l’école, c’est d’apprendre, de bien réussir son travail… après, les relations avec la maitresse, les copains, c’est un peu moins important…

C’est une femme blessée, déboussolée, qui souffre de ce qu’elle projette. Cette histoire de maitresse la renvoie peut être à ses propres histoires scolaires, réussir là où elle n’a pu, n’a su le faire… C’est douloureux pour une mère. C’est même plus douloureux pour une mère que pour l’enfant lui-même parfois.
Prendre de la distance, il ne reste qu’un mois et demi…ce sera vite passé. L’année prochaine, il aura une autre maitresse, d’autres copains.

Annus Horribilis, comme dirait Her Majesty.

jeudi 6 mai 2010

Test

Il parait que l'on peu poster par mail... Perspectives !

Envoyé de mon iPhone

mercredi 5 mai 2010

En mode été.


Sortis sur la table du jardin les verres, la cruche d’eau glacée, le pastis, et les cocas zéro. S’amoncellent tout autour les magasines intellectuels de la semaine, potins de stars, et le livre en cours. Ne manque pas la boite de fours sucrés du pâtissier du Bled-à-coté. Les transats bronzent sur la terrasse au sud et les vélos tournent sur le goudron fatigué de la cour. Il ne manque plus qu’une petite dizaine de degrés pour se croire en plein mois de juillet.
Au soleil, je crève de chaud, j’enlève mon pull. Regrette mon short et mes espadrilles, me tâte pour monter me changer… Lève les yeux au ciel, le vent pousse un gros nuage noir vers nous, je frissonne, renfile mon pull, déplace le transat à l’abri du vent. Je ne vais pas tarder à grelotter. Je lève le nez, encore, il ne reste que quelques filets cotonneux à passer pour que l’astre réapparaisse. Ca y est. Je n’ai plus froid, j’aime la chaleur qui m’éblouit et chauffe mes habits sombres. J’ai chaud, j’enlève mon pull, encore, regrette à nouveau mon short, un court instant, car un autre nuage sombre cache encore le soleil… je remets mon pull… je vois bien que le nuage passera dans un instant, en attendant, faire et défaire… qui a dit que les vacances étaient de tout repos ?

lundi 3 mai 2010

Mauvaise

- Maman il se passe quelque chose de bizarre avec ma moto…


- Ha bon ? oui, vient voir…

Au milieu de la cours, la moto a été amputée de sa roue arrière. On dirait qu’il manque l’axe de la roue… Celui là même que j’ai fièrement retiré avec les roulettes de stabilisation… Hum ! j’hésite à déclarer la moto HS jusqu’à l’arrivée de papa, mais quand même… il a l’air si déçu… Je bricole un truc pour que la roue s’emboite à nouveau dans l’axe : « voilà, mon chéri, mais sois prudent, c’est pas très solide… »

Mauvaise mère ?

dimanche 2 mai 2010

Maman, t’es trop nulle !

Non mon chéri, je ne sui spas trop nulle. Une maman nulle, ne part pas en vacance avec ses enfants, ne les emmène pas au magasin de jouets choisir un déguisement, ne court pas au marché faire des courses pour vous préparer quelque chose qui vous plait… Une maman nulle, elle reste au lit toute la journée, ne fait rien pour ses enfants, ne s’occupe que d’elle…

Mais mammmannn… Et une maman nulle n’écoute pas ses enfants ! allez file, je t’appellerai pour manger !

Non mais !

samedi 1 mai 2010

L'ennemi

Hier j’ai dû pactiser avec l’ennemi. L’ennemi a un enfant de l’âge des miens. Il s’ennuie, il est tout seul. Les enfants se sont retrouvés sur la route, ont copiné autour de leur vélo. Ils m’ont supplié d’inviter à la maison ce petit garçon de leur age, j’ai dû accepter.

L’ennemi est venu déposer l’enfant, il n’est pas désagréable. Agréable même. C’est un homme discret, rêveur, probablement un peu artiste. Il se pourrait même qu’au fil des ans on devienne amis, qui sait.

Le lendemain, l’ennemi devenu presqu’ami a téléphoné pour inviter mes enfants. J’ai du accepter.

L’épouse du presqu’ami est discrète, timide, solitaire, il se pourrait bien qu’au fil des ans on devienne amies.

Un petit café pour la suite ?

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