tag:blogger.com,1999:blog-52296121248872365822024-03-13T04:38:37.961+01:00Kabotine (ou presque)Kabotinehttp://www.blogger.com/profile/09541299617389724679noreply@blogger.comBlogger277125tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-40362566084428682772014-05-07T09:05:00.001+02:002014-05-07T09:08:47.425+02:00Un mercredi en mai<div><br></div>Combien de fois me suis-je retrouvée dans cette situation ?<div>Il est matin, et je suis là, assise à cette table, face à ce bol de thé en cours, face cette tasse de café tiède, avec mon ami à écran plat couché là, juste sous mes doigts.</div><div>Il est mercredi, et le calme va bientôt s'arrêter, les activités s'enchaîner. Toujours, encore.</div><div>En attend que tout s'ébranle, le grand lit sur le canapé, le petit chante dans sa chambre. Il n'a certainement pas fini de s'habiller.</div><div>Dehors, le ciel est plomb, on va de faire mouiller au poney, certain. On se mouillera encore plus sûrement ce soir à la piscine....</div><div><br></div><div>J'ai cette impression de fin d'année scolaire. Hâte que ça se termine tout en étant consciente de la quantité de semaines qui restent à enchaîner. La quantité de choses à faire aussi.... Ces réunions de parents d'élèves, ces conseils d'école, ces commissions à la mairie...</div><div>Aujourd'hui tout est calme, maintenant tout est calme, mais tout ne va pas tarder à s'emballer...</div><div><br></div><div>-t'es habillé mon grand ?</div><div>-non...</div><div>-alors tu t'habilles, s'il te plait !</div><div><br></div><div>Je ne sais pas pourquoi, parfois certaines choses reviennent à ma mémoire.</div><div>Je ne sais pas pourquoi, parfois je me souviens de choses oubliées depuis des années.</div><div>Je me suis souvenue ce matin d'un vol. Un vol Paris - Madrid je crois. À côté de moi une jeune femme et sa mère. La jeune pleurait à chaudes larmes. Elle devait avoir une petite vingtaine à peine, voire moins. Celle que j'ai compris être sa mère la consolait comme elle pouvait. J'ai compris au cours du vol que le jeune fiancé venait de mourir de façon brutale. Un accident de la route ? Je n'ai pas su, ou ma mémoire à oublié. Je n'ai retenu que la tristesse de cette jeune femme, sa peine, sa révolte face à l'injustice de la vie. Ses larmes de désespoir de cet amour brisé si brutalement, si injustement. Ils auraient peut être divorcé dix ans plus tard. Elle l'aurait peut être trompé, il l'aurait quittée pour un homme, ou pour son chien. Elle ne saura jamais. Ce jour là, elle voulait entrer dans les ordres, considérait toute son existence brisée.</div><div>Je ne sais pas pourquoi je me suis souvenue de ça ce matin. Je ne sais pas pourquoi ce n'est pas la première fois que je me souviens de ce vol où j'ai été la spectatrice impuissante de ce drame personnel.</div><div><span style="font-family: 'Helvetica Neue Light', HelveticaNeue-Light, helvetica, arial, sans-serif;">Ce devait être en mai, peut être même un mercredi.</span></div><div>La vie ne tient qu'à un fil, le bonheur ne tient qu'à un fil. Et pourtant la vie pleine de surprises continue...</div><div><br></div>Kabotinehttp://www.blogger.com/profile/09541299617389724679noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-51078395545721647292014-05-05T09:35:00.001+02:002014-05-05T09:35:15.111+02:00Le lundi au soleil<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://lh5.googleusercontent.com/-jlDcMnZj8bA/U2c_MBAFudI/AAAAAAAAABs/NoXTwUk-lBU/s640/blogger-image--1518333406.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br><img border="0" src="https://lh5.googleusercontent.com/-jlDcMnZj8bA/U2c_MBAFudI/AAAAAAAAABs/NoXTwUk-lBU/s640/blogger-image--1518333406.jpg"></a></div><div class="separator" style="clear: both;">"Ce qui est bien cette semaine, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de jours. Deux jours d'école, deus jours off, un jour d'école, deux jours off..."</div><div class="separator" style="clear: both;">Voilà de quoi redonner le sourire aux enfants qui ont un peu de mal à se remettre dans le rythme de l'école après les vacances. Moi aussi d'ailleurs j'ai du mal. Juste envie de ne rien faire, ne rien faire du tout.</div><div class="separator" style="clear: both;"><br></div><div class="separator" style="clear: both;">Ce matin sur le retour de l'école, coup de fil du couvreur qui a repris les travaux à 500 km de moi. "J'ai démonté les cloches de votre toit, vous voulez qu'on les restaure ?"</div><div class="separator" style="clear: both;">- bin, ça dépend, est ce que c'est inclus dans le devis ou pas ? </div><div class="separator" style="clear: both;">...</div><div class="separator" style="clear: both;">Après tergiversations, il fini par me dire qu'il aime les cloches (donc moi) et que la restauration du clocher comprend celle des cloches, qu'en fait la question était de savoir si on voulait les faire sonner ou pas...</div><div class="separator" style="clear: both;">Je me tape de faire sonner les cloches, comme de mon premier t-shirt, mais s'il a prévu de le faire, on le fait. Si c'est un avenant au devis, niet !</div><div class="separator" style="clear: both;">Non, je ne suis pas dure en affaires, mais les devis qui font fois deux ça va cinq minutes... </div><div class="separator" style="clear: both;"><br></div><div class="separator" style="clear: both;">À part ça, petite vie qui pourrait être tranquille, s'il n'y avait pas tout le reste...</div><div class="separator" style="clear: both;">Comme tout quoi.</div>Kabotinehttp://www.blogger.com/profile/09541299617389724679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-58991867603446266762014-04-30T10:52:00.001+02:002014-04-30T10:52:25.098+02:002014...<div><br></div>Premier billet de l'année...<div>J'en ai écrit quatre l'an dernier... Un par saison ? Non, c'est l'été que ça m'a pris. L'influence des VP sûrement...</div><div>Rien écrit ici en 2012. Faut dire que 2012 a été une drôle d'année. Drôle d'année qui s'estompe et s'oublie. Je confond les dates, les faits s'estompent. Je ne sais plus trop ce qui s'est passé avant ou après. 2012 a été une sorte de tourbillon maléfique dont je me rappelle de moins en moins.</div><div>Il faudra que je rassemble mes souvenirs un jour. Ou pas. En attendant, ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui j'en souris.</div><div><br></div><div>What about 2014 ? Pas mal pour le moment. Du stress, mais du bien, du bon. </div><div>J'ai l'air de faire un bilan là. Mais j'écris tellement peu ici que je prends un peu d'avance :-)</div><div><br></div><div>Commencé l'année par du ski. Un mois de janvier sans relief, si ce n'est celui de la réforme des rythmes scolaires. Vaste supercherie soit dit en passant puisque tout est remis en question, marchés arrières sans en avoir l'air... Autre fait marquant, je fais ma première détox. Juste avant les vacances malheureusement... </div><div>En février, un très bon séjour en Patagonie. Bien meilleur que les années précédentes. Les enfants grandissants, l'éventail des possibilités s'étoffe. Je revois un ami de blog. Plaisirs, puis grand vide.</div><div>Mars, pas vu passé. Beaucoup de politique, et un peu de jardinage... Il faut cultiver son jardin.</div><div>Avril, puisque nous en sommes déjà au dernier jour, tout est passé très vite. Des vacances mouvementées aux VP. Un aller retour en suisse, du stress, des questions diverses, beaucoup d'insomnies... Mais du positif. Du bon à venir. I'm growing up...</div><div><br><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://lh3.googleusercontent.com/-Gs1ZMdLW5zQ/U2C5xyovKdI/AAAAAAAAABc/OTWLedHB5Y4/s640/blogger-image-896207765.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://lh3.googleusercontent.com/-Gs1ZMdLW5zQ/U2C5xyovKdI/AAAAAAAAABc/OTWLedHB5Y4/s640/blogger-image-896207765.jpg"></a></div></div>Kabotinehttp://www.blogger.com/profile/09541299617389724679noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-10365962334472530922013-08-23T11:42:00.001+02:002013-08-23T11:42:36.786+02:00Les hommes sur le toit(Oui, normalement, c'est la chatte, et le toit est brûlant, mais ici rien n'est normal)<div><br></div><div>Je suis heureuse, heureuse comme je ne saurais l'expliquer.</div><div>Ça fait maintenant trois semaines que les hommes à cordes suivent le toit. Comprendre, bouchent les trous, changent les chenaux, refont les noues, delauzent, relauzent... </div><div>Bruits de scies, de machines outils, coups de marteaux, taille de pierre.</div><div>La vieille dame est en plein travaux. Il était temps, elle en était mourante de ce toit.</div><div>Hier, ils ont enlevé une poutre de soutien, dans le couloir du premier, on a vu le jour : le mur ne semblait tenir que par la peinture qui l'habille...</div><div>Je suis heureuse, si heureuse de tout ça ! Enfin !</div><div><br></div><div>Heureuse, mais angoissée aussi. Peur de la mauvaise surprise qui rajoutera dix k€ au chantier...</div><div>Angoisse aussi de la rentrée, du retour à la ville, au boulot, au rythme, à la routine.</div><div>Angoisse de cette première semaine de remise en route de ce rythme.</div><div>Angoisse des réunions à venir, des décisions à prendre. Je ouvrait tout envoyer valser. M'enfermer dans mes vieilles pierres, au creux de la vieille dame. Regarder cette brume matinale qui annonce une belle journée. Regarder le soir tomber et cette lumière dorée sur la rivière à nulle autre pareille.</div><div><br></div><div>Cet été est passé à toute vitesse. Je ne veux pas penser à la semaine prochaine, encore moins à celle d'après.</div><div>Pour le moment, les hommes continuent à se balancer sur le toit, pour le moment la rivière continue de nous accueillir chaque soir, et je me laisse glisser en elle. Pour le moment, le feu de bois crépite joyeusement sur la pierre chaude, les saucisses grillent, le vin coule, le chant monte comme les cartes tournent. Bliss.</div>Kabotinehttp://www.blogger.com/profile/09541299617389724679noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-24984966136340074972013-08-02T19:19:00.001+02:002013-08-02T19:19:01.443+02:00Ce vent qui amène les autresC'est délicieux. Ce vent fou qui emmêle les cheveux et fait frissonner la peau mouillée.<div>Il fait chaud, très, mais ce vent qui s'engouffre dans la vallée élargie est délicieux.</div><div><br></div><div>Ça va faire un mois. Un mois que je suis ici, et je n'ai pas vu le temps passer. Un peu d'amis, unes de famille, puis le calme, l'introspection, la solitude, et le bien être.</div><div>De mon transat au soleil couchant, je contemple la Loire. Elle frise, force dix ?</div><div>Cet hiver l'homme atout faire (superman :-)) a coupe les fourrés qui nous cachaient la vue. Qui nous cachaient de la vue aussi. Mais qu'importe. Les passants ne font que passer, et la vision furtive et éventuelle d'une femme en maillot entrant ou sortant de sa piscine ne reste que vision furtive. C'est bien aussi de montrer qu'il y a de la vie au sein de ces vieilles pierres.</div><div><br></div><div>D'ailleurs, la semaine prochaine, elles se remplissent ces vieilles pierres, parents, beaux parents, mari...</div><div>Fin de la tranquillité et du calme monastique que j'affectionne. Heureusement, il restera la piscine et le silence du fond de l'eau pour m'isoler.</div>Kabotinehttp://www.blogger.com/profile/09541299617389724679noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-37395836944942834222013-07-29T15:51:00.001+02:002013-07-29T15:51:47.406+02:00SansY'a des jours, ça veut pas.<div>Y'a des jours, on a beau faire tout comme il faut, rien ne marche.</div><div>Y'a des jours, c'est la poisse.</div><div><br></div><div>Tout à l'heure, le vent fou a claqué la fenêtre de la cuisine. Bruit de verre brisé. Je me suis demandée ce que j'avais laissé sur la table pour que le vent puisse l'entraîner par terre... Rien en fait. C'est la vitre au mastic trop vieux, trop sec, qui s'est effrité. La vitre est tombée, brisée en heurtant le rebours de la fenêtre.</div><div><br></div><div>Depuis l'orage, les orages (devrais-je dire ?) d'hier, je n'ai plus de réseau sur mon portable. La foudre a dû tomber sur une antenne, la haut sur la montagne. Et comme on est au fin fond de nulle part, il va bien falloir une semaine pour réparer...</div><div><br></div><div>Un peu comme à la poste : deux semaines pour changer la serrure de la boîte aux lettres. Pas de double, nulle part, rupture de stock des serrures. "Vous comprenez, me dit la dame de la poste, les gens n'arrêtent pas de les perdre". Oui, nous, elle est d'origine cette clé... "Ce sera 5€... Vous comprenez, maintenant on est une société privée..."</div><div>J'aurais bien payé 10€, tellement j'étais contenté de retrouver une clé !</div><div><br></div><div>J'ai commandé des étagères, qui arrivent... Bientôt.</div><div>J'ai commandé un kayak, qui arrive... Bientôt.</div><div>J'ai commandé... Un sac en toile, VB... En soldes... On ne se refait pas... (Mais depuis que j'ai à nouveau la clé de la boîte aux lettres, je suis sereine... Ça va bien se passer).</div>Kabotinehttp://www.blogger.com/profile/09541299617389724679noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-57453616532288895592013-07-28T18:50:00.000+02:002013-07-29T09:45:49.407+02:00De retour ?<div style="-webkit-composition-fill-color: rgba(175, 192, 227, 0.230469); -webkit-composition-frame-color: rgba(77, 128, 180, 0.230469); -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.296875); font-family: '.Helvetica NeueUI'; text-align: left;">
"<br>
Je n'écris plus.</div>
<div style="-webkit-composition-fill-color: rgba(175, 192, 227, 0.230469); -webkit-composition-frame-color: rgba(77, 128, 180, 0.230469); -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.296875); font-family: '.Helvetica NeueUI'; text-align: left;">
Non pas que je n'aie plus rien à raconter. </div>
<div style="-webkit-composition-fill-color: rgba(175, 192, 227, 0.230469); -webkit-composition-frame-color: rgba(77, 128, 180, 0.230469); -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.296875); font-family: '.Helvetica NeueUI'; text-align: left;">
Manque de motivation plutôt. Manque d'émulation plutôt.</div>
<div style="-webkit-composition-fill-color: rgba(175, 192, 227, 0.230469); -webkit-composition-frame-color: rgba(77, 128, 180, 0.230469); -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.296875); font-family: '.Helvetica NeueUI'; text-align: left;">
On écrit toujours pour que que quelqu'un lise. Un quelqu'un anonyme, ou pas. Ce quelqu'un, ça peut être soi.</div>
<div style="-webkit-composition-fill-color: rgba(175, 192, 227, 0.230469); -webkit-composition-frame-color: rgba(77, 128, 180, 0.230469); -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.296875); font-family: '.Helvetica NeueUI'; text-align: left;">
On (n')écrit (pas) aussi pour que certains lisent. </div>
<div style="-webkit-composition-fill-color: rgba(175, 192, 227, 0.230469); -webkit-composition-frame-color: rgba(77, 128, 180, 0.230469); -webkit-tap-highlight-color: rgba(26, 26, 26, 0.296875); font-family: '.Helvetica NeueUI'; text-align: left;">
Montrer son soi à certains, l'occulter à d'autres. C'est le problème de ne plus être totalement anonyme.<br>
"</div>
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J'étais venue effacer ce blog.</div>
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Et puis j'ai commencé a lire de vieux billets. Écrits d'ici meme. Vieilles Pierres, été 2009 ou 2010.</div>
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Souvenirs.</div>
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Bons souvenirs pour la plupart.</div>
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Ici même. Dans cette cuisine, celle qui a connu ma grand mère qui me préparait un bol de lait-banania (... et oui !), celle où je comatais les yeux dans le vague au dessus d'un bol de thé infâme avant de partir au lycée, celle où il y a trois ou quatre ans, j'écrivais mon bonheur dans la solitude, bol de thé, tartine, pain maison... Aujourd'hui, c'est un grand bol de café, le pain vient de la boulangerie, seule la confiture de rhubarbe amère est maison... Le portable c'est métamorphosé en tablette, on n'arrête pas le progrès. Internet est bien plus stable, merci chéri.</div>
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Encore un été aux Vieilles Pierres.</div>
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Loreleï, est toujours là. Là, et à plein d'autres endroits. Le bouche à oreille fonctionne bien dans la région. Elle bosse partout. Mais nous réservé toujours ses matinées.</div>
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Les enfants ont grandis. Je n'ai plus trop besoin d'etre derrière eux. Entre vélos, piscine, trampoline... J'ai du temps pour m'occuper de moi, de la maison, rêver, divaguer... Tout ce que j'aime.</div>
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Les amis, aussi. Toujours les mêmes, ceux de l'enfance. Les vrais. Ceux avec qui on ne peut pas tricher, ceux avec qui nul besoin de tricher.</div>
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Tout et pareil en fait. Tout est pareil, mais différent.</div>
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Et c'est bien ainsi.</div>
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Envie d'écrire ? Oui, toujours.</div>
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Assiduité ? Maybe...</div>
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J'aurais tellement de choses à raconter... Mais là, il est l'heure de passer ma commande de fruits et légumes ... (J'en recauserai)</div>
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À bientôt ?</div>
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Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-29010603931076817492011-12-12T14:02:00.000+01:002011-12-12T14:04:29.377+01:00Xmas coming...<p class="mobile-photo"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-n4mZmv_rOAs/TuX73Z4XqPI/AAAAAAAAA0U/kO7sTibPrUo/s1600/photo-769379.JPG"><img src="http://4.bp.blogspot.com/-n4mZmv_rOAs/TuX73Z4XqPI/AAAAAAAAA0U/kO7sTibPrUo/s320/photo-769379.JPG" border="0" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5685227033883814130" /></a></p>Il y a des jours ou j'aime bien les courses de Noël ...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-19664834373529515082011-12-11T11:25:00.002+01:002011-12-11T11:31:19.903+01:00Kate Moss, sors de là !<div style="-moz-border-radius: 5px; -webkit-border-radius: 5px; border-radius: 5px; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial; font-size: 18px; margin: 0px auto; padding-bottom: 20px; padding-left: 20px; padding-right: 20px; padding-top: 20px;"><span style="font-family: "Courier New", Courier, monospace; font-size: small;">Craquage intempestif...</span> <div style="margin: 0px auto; text-align: center; width: 480px;"><img src="http://distilleryimage2.instagram.com/6b4c6e4623e211e19e4a12313813ffc0_6.jpg" style="-moz-box-shadow: 0 0 10px #888; -webkit-box-shadow: 0 0 10px #888; box-shadow: 0 0 10px #888; margin-bottom: 0.4em;" /><br />
<a href="http://instagr.am/p/YhclG/" style="color: #2f79c2; font-size: 0.6em; font-style: italic; text-decoration: none;">view full image</a> <br />
<div style="font-size: 0.8em;"></div></div><span style="font-family: "Courier New", Courier, monospace; font-size: small;">Not dead yet...</span></div>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-76346394214261203562011-05-21T11:13:00.001+02:002011-05-21T11:14:35.000+02:00Vacances<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-Q5fOVHd3QxM/TdeB6W9UqLI/AAAAAAAAAzY/tlDOSRvogak/s1600/aquarelle_road-trip-melancolique.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="240" j8="true" src="http://2.bp.blogspot.com/-Q5fOVHd3QxM/TdeB6W9UqLI/AAAAAAAAAzY/tlDOSRvogak/s320/aquarelle_road-trip-melancolique.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://lloma.wordpress.com/2010/01/02/road-trip-melancolique/">http://lloma.wordpress.com/2010/01/02/road-trip-melancolique/</a></td></tr>
</tbody></table>J’ai toujours aimé les voyages improvisés. Ceux où l’on prend un billet sec, un bateau, ou une voiture et on file vers une destination quelconque. Quelconque, mais de rêve…<br />
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Depuis les enfants, on n’avait pas eu d’autre choix que de prévoir nos voyages jusque dans les moindres détails. Voyageant à l’antagonie du léger et improvisé. Couches, lait, lingettes et biberons stériles… Deux bébés, poussette, cosy, doudous…<br />
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Et puis les enfants finissent par grandir un peu et les choses deviennent plus simples.<br />
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Alors, on part. Une carte –un GPS en fait, un guide rouge, du temps devant soi… (et des DS avec la bonne cartouche Pokémon). On part et on roule. Midi, on cherche un resto, dans une petite ville, un village. Un routier, souvent excellent. Parfois un détour, car nous nous trouvons à proximité d’un restaurant fourcheté au guide rouge. Les enfants ont grandi, ils se tiennent à table, mangent de tout, et patientent silencieusement sur leur jeu. On roule et on visite, on découvre, on s’émerveille. On oublie le temps. Sentiment de liberté.<br />
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Turin, Milan, Gênes… Nice, Antibes, Cannes… Saint Raphaël, Ramatuelle, Saint Tropez… On va là où la route nous mène. Road trip et nouvelles perspectives de voyages… Bliss.Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-25154166605328105982011-04-15T17:12:00.000+02:002011-04-15T17:12:22.421+02:00Ski de printemps<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-vH6PBhJePn4/TahgIcT_fMI/AAAAAAAAAzU/6nATetu4MJo/s1600/edelweiss.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" r6="true" src="http://3.bp.blogspot.com/-vH6PBhJePn4/TahgIcT_fMI/AAAAAAAAAzU/6nATetu4MJo/s320/edelweiss.jpg" width="240" /></a></div>Il fait moins froid, les jours sont plus longs, la neige commence à se transformer sur les pentes bien exposées permettant les ballades jusqu’au fond de la vallée. La rencontre fortuite d’une marmotte à peine éveillée, d’une hermine parfois…<br />
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Il faut partir moins tôt le matin, pour que la neige ne soit pas trop dure. On skie une grosse demie journée, puis quand la neige commence à devenir lourde, on s’arrête pour un pic nic au soleil sur une tache d’herbe, ou sur une terrasse bien ensoleillée. L’après midi, on fini sur une autre terrasse, en station, un chocolat, une gauffre, une partie de mille bornes…<br />
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Oui, en général, j’aime le ski de printemps. En général. Car cette année, la neige est tombée avec parcimonie sur ma station préférée (comme sur la plus part des autres d’ailleurs…). <br />
<br />
À l’arrivée le choc : pas de neige. Pas de neige sur le Bois de l’Ours, rien à Comborcière, on voit la route qui mène au Pré Saint Esprit… Les paravalanches ne retiennent que les plans de myrtilles… Il fait 17° à deux mille mètres…<br />
<br />
Bilan ? Les enfants ont skié (ovation aux moniteurs). Pour eux la qualité de la neige et a rareté ne les empêche pas de sauter les bosses, skier en marche arrière tailler les courbes, faire la course…<br />
<br />
Mon c&t et moi avons mis les skis le mercredi (superbe journée) pour monter au sommet, aviser une terrasse ensoleillée, y boire un chocolat chaud… Puis glisser encore un peu jusqu’au restaurant d’altitude… Croiser les enfants, faire une dernière montée avec eux, et rentrer à l’appart, ultime terrasse ensoleillée…<br />
<br />
J+1 : Même chose, sauf que nous déjeunons avec les enfants… Mais ne montons pas au sommet : il tombe une sorte de chose blanche et froide qui ne couvre rien, mais qui brouille la vue…<br />
<br />
J+2 : Non, je rends les skis… Trop de monde sur les trente pistes ouvertes (sur plus de 110…), trop peu de neige, trop molle, pas de plaisir… je ne suis pas si affamée…<br />
<br />
Dernier jour, les enfants ont eu leur médaille, ils en sont fiers, nous aussi. Il fait toujours aussi beau, et chaud, et nos amis moniteurs se demandent où est ce qu’ils vont bien pouvoir aller skier la semaine prochaine…<br />
<br />
Nous, la semaine prochaine, on va sur la côte finalement…<br />
<br />
Exit le ski jusqu’à l’an prochain… peut être même à une autre période…Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-41878766748943422632011-04-05T15:43:00.000+02:002011-04-05T15:43:41.539+02:00Au sujet des vacances de Pacques...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-gyyP_IhwAbg/TZscFF5ZFTI/AAAAAAAAAy4/vC84kujlPUw/s1600/penseur-507448.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" r6="true" src="http://1.bp.blogspot.com/-gyyP_IhwAbg/TZscFF5ZFTI/AAAAAAAAAy4/vC84kujlPUw/s320/penseur-507448.jpg" width="320" /></a></div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;">La question du jour consiste à déterminer qui de la tondeuse ou des chaussures de ski il convient de mettre dans la voiture pour les vacances de la semaine prochaine.</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"></div><br />
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;">Alors, j’en conviens, la question préalables est « mais où allez vous donc ? » Alors, oui, cher(s) lecteur (s) de mon cœur, nous allons à la montagne. Mais au vu de la quantité de neige, et de la météo des jours à venir (de plus en plus chaude), la question est en droit de se poser…</div><div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><br />
</div>Entre aller râper de la semelle sur la caillasse et faire bronzette (sur cette même caillasse) j’hésite… Le problème avec le ski de printemps, c’est qu’il fait tellement beau, qu’on n’a plus envie de neige…<br />
<div style="border-bottom: medium none; border-left: medium none; border-right: medium none; border-top: medium none;"><br />
</div>Allez, l’an prochain, on partira avec tous les fous, au mois de février… et je râlerais pour savoir si je dois aiguiser mes carres comme des rasoirs, ou affûter mes bâtons (à moins de prendre direct le bazooka, je connais quelqu’un qui avait une adresse à Brosnie…)Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-59828848392483620552011-04-04T15:03:00.000+02:002011-04-04T15:03:20.406+02:00Dedans<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-bIywg5K_NyQ/TZnBOhhrejI/AAAAAAAAAy0/6kgn3b__P5o/s1600/Dedans.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="233" r6="true" src="http://1.bp.blogspot.com/-bIywg5K_NyQ/TZnBOhhrejI/AAAAAAAAAy0/6kgn3b__P5o/s320/Dedans.jpg" width="320" /></a></div>Le truc c’est que rien n’est sorti. Tout est resté dedans. Les mots, les explications, les justifications, tout. Tout est resté dedans, car il n’y a rien à dire, rien à expliquer. L’inexplicable ne s’explique pas. Comment choisit-on ses amis, pourquoi eux ? Pourquoi pas un autre, une autre ? L’astrologue dirait qu’il en va de l’harmonie des ascendants, de celle des Lunes. Peut être, aussi.<br />
<br />
<br />
Alors la situation se tend. Le regard est soupçonneux, les allusions douloureuses, l’ambiance de plomb. Et je ris nerveusement, comme une gamine qui aurait une bêtise à cacher. Sauf qu’il n’y a pas de bêtise, rien à cacher.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-64314657399112925522011-03-25T19:46:00.000+01:002011-03-25T19:46:10.405+01:00Le gang des mamies ibériques<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lh3.googleusercontent.com/-97KOtKEHTZY/TYzir_37eEI/AAAAAAAAAyw/v7mZtgOmSB4/s1600/mamie-kilari-1735599f4.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="210" r6="true" src="https://lh3.googleusercontent.com/-97KOtKEHTZY/TYzir_37eEI/AAAAAAAAAyw/v7mZtgOmSB4/s320/mamie-kilari-1735599f4.jpg" width="320" /></a></div><em>(et non je n’ai pas dit hystériques)</em> <em>(quoi que)</em><br />
<br />
Dès seize heures vingt, il y en a une ou deux qui se place devant les marches de là où sortent trois classes de CP et autant de CE1. Dans les deux minutes qui suivent, bousculant les parents qui sont arrivés progressivement, trois autres prennent place. A peine s’excusent-elles de jouer des coudes pour atteindre leurs commères. Elle font haie autour de la sortie. Les autres parents sont relégués au deuxième rang, au moins.<br />
<br />
Je reste sur le trottoir d’en face. Jusqu’à ce que la classe sorte. Ce n’est qu’alors que je traverse, tout en restant derrière les barrières. C’est alors que j’entends les bavardages du gang des mamies ibériques. Elles ne sont pas tendres. Celles qui s’en prennent pour leur grade, ce sont les belles filles… Il ne fait pas bon être la belle fille d’une mamie du gang. Jamais à la hauteur, toujours trop maquillée, et si au moins elle s’occupait aussi bien de son mari que de ses enfants…<br />
<br />
Elles ont toutes la même coupe de cheveux, le même coiffeur surement, la même couleur, aussi, entre l’acajou et le miel.<br />
<br />
Elle bavardent, elles bavardent, elles bavardent, et à peine se rendent-elles compte que leur petit fils est sorti et attend près d’elle que le bavassage se termine… Les autres enfants n’ont qu’à les contourner pour atteindre leur parent. Quant aux poussettes… Non, il fait pas bon d’avoir à passer entre le gang des mamies ibériques quand on a une poussette…Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-17937286097787378332011-03-16T09:24:00.000+01:002011-03-16T09:24:18.367+01:00De la relativité<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lh6.googleusercontent.com/-iqGDx-g3QEk/TYBzar2PNpI/AAAAAAAAAys/opRUfw6_xOk/s1600/IMG_1499.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" r6="true" src="https://lh6.googleusercontent.com/-iqGDx-g3QEk/TYBzar2PNpI/AAAAAAAAAys/opRUfw6_xOk/s320/IMG_1499.JPG" width="240" /></a></div>Parfois je me demande qu’elle est ma place dans cet immense jeu de rôles. Où sont les choses importantes, que relativiser.<br />
<br />
Aujourd’hui il fait beau. Comme un soleil sous chape. Le lave-vaisselle clapote, le c&t est parti bosser. Les enfants se sont déjà entretués. Nous avons hurlé pour finalement nous engueuler entre nous. Le grand a pleuré, le petit a nargué. Eux se sont réconciliés, nous, nous sommes restés fâchés. <br />
Moi, comme une idiote, je me suis mise à taper, les yeux qui picotent, la vue qui s'embue.<br />
<br />
<br />
Trop de choses ces derniers jours, ces dernières semaines. Trop de choses que j’insère, que j’enfouis au-dedans. Trop de choses que je n’arrive même plus à extérioriser.<br />
<br />
Alors, ce matin, je pense à la dignité des japonais, j’admire, et je me relativise.Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-84372049771674912672011-02-24T20:10:00.000+01:002011-02-24T20:10:32.339+01:00Quand tu aimes...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-TgAcd2Xjioc/TWas2g5rY6I/AAAAAAAAAyo/0w2QYkOJd0Q/s1600/qd+tu+aimes.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" l6="true" src="http://3.bp.blogspot.com/-TgAcd2Xjioc/TWas2g5rY6I/AAAAAAAAAyo/0w2QYkOJd0Q/s320/qd+tu+aimes.jpg" width="320" /></a></div>Je ne sais pas comment ça m’est revenu. Mais l’autre jour je me suis souvenue d’une petite phrase. Surgie de nulle part, ou du tréfonds de ma mémoire : « quand tu aimes, il faut partir ».<br />
<br />
<br />
J’ai d’abord cru à des paroles de chanson. Lavilliers peut être ? Alors, comme google est mon ami, j’ai tapé « quand tu aimes, il fait partir » et là m’est apparu le poème de Cendrars que je vous retranscrit plus bas.<br />
<br />
Curieuse impression que de relire ces mots en les ayant en tête avant que mes yeux ne les déchiffrent. J’ai dû apprendre ce poème. Il y a longtemps, si longtemps, trop longtemps qu’il s’est enfouis dans un coin de ma tête et pour une obscure raison, il a resurgit aujourd’hui, comme un diable de sa boite…<br />
<br />
Alors, à ceux qui aiment, à ceux qui partent…<br />
<br />
À demain, à la route qui va m’éloigner d’ici quelque temps…<br />
<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><em>Quand tu aimes il faut partir</em></div><div style="text-align: center;"><em>Quitte ta femme quitte ton enfant</em></div><div style="text-align: center;"><em>Quitte ton ami quitte ton amie</em></div><div style="text-align: center;"><em>Quitte ton amante quitte ton amant</em></div><div style="text-align: center;"><em>Quand tu aimes il faut partir</em></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><em>Le monde est plein de nègres et de négresses</em></div><div style="text-align: center;"><em>Des femmes des hommes des hommes des femmes</em></div><div style="text-align: center;"><em>Regarde les beaux magasins</em></div><div style="text-align: center;"><em>Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre</em></div><div style="text-align: center;"><em>Et toutes les belles marchandises</em><div style="text-align: center;"><em>II y a l'air il y a le vent</em></div><div style="text-align: center;"><em>Les montagnes l'eau le ciel la terre</em></div><div style="text-align: center;"><em>Les enfants les animaux</em></div><div style="text-align: center;"><em>Les plantes et le charbon de terre</em></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><em>Apprends à vendre à acheter à revendre</em></div><div style="text-align: center;"><em>Donne prends donne prends</em></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><em>Quand tu aimes il faut savoir</em></div><div style="text-align: center;"><em>Chanter courir manger boire</em></div><div style="text-align: center;"><em>Siffler</em></div><div style="text-align: center;"><em>Et apprendre à travailler</em></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><em>Quand tu aimes il faut partir</em></div><div style="text-align: center;"><em>Ne larmoie pas en souriant</em></div><div style="text-align: center;"><em>Ne te niche pas entre deux seins</em></div><div style="text-align: center;"><em>Respire marche pars va-t'en</em></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><em>Je prends mon bain et je regarde</em></div><div style="text-align: center;"><em>Je vois la bouche que je connais</em></div><div style="text-align: center;"><em>La main la jambe l'œil</em></div><div style="text-align: center;"><em>Je prends mon bain et je regarde</em></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><em>Le monde entier est toujours là</em></div><div style="text-align: center;"><em>La vie pleine de choses surprenantes</em></div><div style="text-align: center;"><em>Je sors de la pharmacie</em></div><div style="text-align: center;"><em>Je descends juste de la bascule</em></div><div style="text-align: center;"><em>Je pèse mes 80 kilos</em></div><div style="text-align: center;"><em>Je t'aime</em></div><em><div style="text-align: center;"><br />
</div></em><div style="text-align: center;"><em>Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924</em></div><br />
</div>Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-1855467950146583332011-02-16T11:50:00.000+01:002011-02-16T11:50:49.393+01:00La vente directe… directement ailleurs<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-Q44uq38g1rw/TVur30hD82I/AAAAAAAAAyk/49Gu20IhI88/s1600/winking-cougar-print-c100544901.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" j6="true" src="http://1.bp.blogspot.com/-Q44uq38g1rw/TVur30hD82I/AAAAAAAAAyk/49Gu20IhI88/s320/winking-cougar-print-c100544901.jpg" width="253" /></a></div>L’autre jour, une copine d’école m’a « invitée » à une vente qu’elle organisait chez elle. Elle m’explique qu’elle se lance dans une nouvelle activité et qu’elle commercialise des vêtements femme et enfants chez elle, en vente directe. <br />
<br />
J’ai toujours eu en horreur le principe des réuinons Tupperware, le truc « trop sympas où on se retrouve entre filles à manipuler des récipients en plastique et à s’extasier sur leur grande utilité… » mais comme c’est une « copine » et qu’elle débute, et que je n’ai rien de prévu ce jour là, et comme « ça n’engage à rien », et comme il m’arrive d’être « trop gentille » (pour compenser les fois où je suis « trop méchante », j’ai dit ok, je viendrais…<br />
<br />
Bien sûr, le jour venu, l’heure arrivée, je n’ai pas la moindre envie d’y aller. En plus il pleut.<br />
<br />
Allez, j’y reste une heure, et je me casse…<br />
<br />
Et puis ce sera peut être sympas si elle a « invité » plein de monde…<br />
<br />
Et puis au pire un café, trois sourires de pub de dentifrice, quatre mots gentils…<br />
<br />
Et puis si ça se trouve je trouverai des trucs sympas… au moins pour les enfants… ils ont toujours besoin de quelque chose…<br />
<br />
J’ai réussi à arriver presque à l’heure au rendez vous… Oui, j’ai la fâcheuse tendance à procrastiner ce que je n’ai pas envie de faire, ce qui fait que je suis systématiquement en retard, et ce indépendamment de ma volonté, aux rendez vous qui me gonflent.<br />
<br />
J’arrive dans un salon encombré de deux portants de fringues, à une table couverte de catalogues trois nanas sont installées Ma copine est fébrile, une vendeuse type Barbie-Cougar, peinturlurée, mal recrépie, refaite à la truelle se présente comme étant la représentante de la marque de fringues…<br />
<br />
La « réunion » commence… Historique, présentation des créateurs « trop mignons : ils sont tombés amoureux, et il lui a offert une société pour leur mariage », « son frère leur a dessiné leur logo : cela représente l’endroit où ils se sont rencontrés… trop mignon, non ? » –ou trop « cucul » ? Barbie-C est en représentation : « … et vous madame, vous avez des enfants ? » oui, deux… « Des garçons, des filles ? » garçons… Mais elle n’écoute pas vraiment ma réponse, elle est déjà passé à la suivante… Les minutes s’écoulent lentement. Il n’y a pas de pendule dans la pièce… Alors pour ne pas fixer ma montre trop souvent, je compte. Je compte les secondes, je compte les cintres, je compte les dessins du tapis… Tiens elle a un masque africain ? C’est curieux…<br />
<br />
« Et vous madame, quel âge ont vos enfants ? » Barbie-Cougar m’a tirée de ma rêverie. Elle brandit sous mon nez un pantalon qui pourrait être un jean, et une chemisette verte…<br />
<br />
- Heu, cinq et six…<br />
<br />
- Ha vous avez des jumeaux.<br />
<br />
- Bin non, cinq et six …<br />
<br />
- Ha j’avais compris que vous en aviez trois… Vous avez une fille et un garçon ?<br />
<br />
- Bin, non, toujours deux garçons…<br />
<br />
Elle m’énerve. Je n’ai pas envie de faire l’effort d’être joviale.<br />
<br />
Une heure plus tard, elle a brandit sous notre nez toutes les combinaisons de cintres possibles… Des fois que l’on n’ait pas l’idée d’associer un haut avec un bas… Des fois que l’on pense que… ou plutôt que l’on ne pense rien…. Chaque nouvelle pièce est présentée et ponctuée d’un « c’est trop mignon ? N’est ce pas ? »<br />
<br />
Enfin, nous sommes invitées à nous approcher, et à ne pas hésiter à essayer…<br />
<br />
Pour ma part, je m’approche du mari de ma copine : « tu m’offres un café ? » Bien sûr !<br />
<br />
Il a l’œil amusé du mec qui connaissant sa femme sait à quel point Barbie-Cougar la gonfle, et à quel point elle prend sur elle…<br />
<br />
Je fini par m’approcher du portant enfant… Il faut que j’essaye de trouver quelque chose de pas « trop mignon » qui correspondent aux besoins de mes enfants. Évidemment Barbie-Cougar me saute dessus : « c’est mignon non ? » ouais, ouais… --fiches moi la paix, le syndrome de la peur-panique de la vendeuse, tu connais ?... Puis sur le ton de la confidence, elle me glisse un ton plus bas : « Machine, c’est votre copine, non ? »<br />
<br />
- Heu oui…<br />
<br />
- Vous savez, elle démarre là..<br />
<br />
- …<br />
<br />
- Il faut lui donner un coup de pouce…<br />
<br />
- … ?<br />
<br />
J’écarquille les yeux, est-elle en train de me dire, ce que je crois avoir compris ?<br />
<br />
Mais déjà elle s’est tournée vers une autre dame qui a pris un petit débardeur et essaye de lui fourguer le reste de la tenue… Des fois qu’elle ait froid ! Ou chaud, ou peu importe…<br />
<br />
J’en ai marre… Je voudrais partir de cette ambiance qui m’étouffe…. Où est la sortie « sans achats » ?<br />
<br />
La fille au débardeur a fait son chèque : 27€ le débardeur de base… ça fait cher le café… Barbie-Cougar la cramponne comme elle se dirige vers la porte : « Alors, vous avez accordé la date avec votre amie ? vous organisez la prochaine réunion ? » La fille n’avait pas prévu ça du tout, ses yeux s’arrondissent : « heuuu… » « Mais si insiste Barbie-C : vous invitez comme ça cinq ou six copines, c’est sympas… et vous aurez des bons d’achats… » La fille s’esquive, elle va y réfléchir, ou pas.<br />
<br />
Il faut que je me tire de là… Il faut que je sorte… J’envoie discrètement un SMS à MonMari… « Appelle-moi d’urgence »… Mais monsieur n’est pas scotché à son portable… Je parcours mon carnet d’adresses…. A qui demander un coup de fil d’urgence ? Bingo !<br />
<br />
« Ha oui ? Oh flûte, Mince, Crotte… Il faut que je vienne ?... Très vite ?... Ok je comprends, je comprends… » Je parle fort, je veux qu’on entende… « Bon, ne t’inquiète pas j’arrive ! »<br />
<br />
Je prends mon air consterné pour discrètement m’approcher de ma copine : « j’ai un petit souci… il faut que j’y aille… on se téléphone ? Je t’expliquerais… je suis désolée, mais là, il faut vraiment que j’y aille…» Je zappe le regard réprobateur de Barbie-C, et déjà je dévale les escaliers, la cours, la rue, ouf ! Il pleut, peut importe. Grandes enjambées sur le trottoir brillant, il faut que je m’éloigne très vite de là…Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-79578229877498365532011-02-07T12:19:00.001+01:002011-02-07T13:20:38.751+01:00L’autre plombier<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TU_VFmHLA2I/AAAAAAAAAyg/te2ajbh8gkM/s1600/plombier-polonais.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" h5="true" height="320" src="http://4.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TU_VFmHLA2I/AAAAAAAAAyg/te2ajbh8gkM/s320/plombier-polonais.jpg" width="320" /></a></div>L’autre plombier est arrivé avec cinq minutes de retard. Cinq minutes au cours desquelles je me suis demandée s’il viendrait ou pas. Cinq minutes suffisent au doute pour s’immiscer. <br />
L’autre plombier a les cheveux courts (euphémisme, en fait il est copieusement dégarni), il ne porte pas de gants et a le regard brun et franc de l’épagneul breton qui a ramené son faisan sans en faire son quatre heure. Il se souvient parfaitement d’être venu chez nous, limite s’il n’est pas tout content d’y revenir. <br />
<br />
Visite de la cave, visite de la salle de bain. C’est marrant, lui, il préfère se brancher sur les évacuations d’eau de la gaine technique, il remarque que le bois de la trappe est gonflé : « vous avez, une fuite quelque part… ». Je lui montre notre deuxième salle de bain à l’étage. Il inspecte la gaine et m’affirme « c’est le joint de la douche » et joignant le geste à la parole, il me montre « voyez, ça vient de là… » En effet, le joint à cet endroit est cuit par sept ans de nettoyage hebdomadaire à la javel pure… « c’est rien ça madame, il suffit de tout bien enlever et d’en remettre du neuf »…<br />
<br />
Lui, il me demande mon email (à moi, cela dit, mon mari n’est pas là… ceci expliquant cela…) pour le devis… Me serre la main et s’en va en me disant « à bientôt »<br />
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<br />
<br />
Aujourd’hui, il est quand même à signaler, qu’aucun des deux devis ne nous est parvenu. Celui de l’Autre plombier n’est pas encore trop en retard, dans la mesure où il devait le faire pendant le week end. Le Plombier à Gant par contre n’a toujours rien envoyé à MonMari. À croire qu’il n’est pas pressé de travailler… Pas pressé de gagner de l’argent. Tout comme le jardinier, tiens ! Je n’ai pas dû en parler beaucoup ici… Mais ça remonte déjà à l’an dernier. Le jardinier nous avait proposé un truc formidable pour notre petit jardin. Avec des plantes qui restent vertes toute l’année, peu d’entretien… L’extase. Il est venu une fois, on lui a réglé la moitié du travail. Il devait commander les plantes, on ne l’a jamais revu. Quelques mois après, MonMari l’a rappelé, il a eu du mal à se souvenir de nous. Puis la mémoire lui est revenue, il a dit qu’il commandait les plantes et venait « la semaine prochain »… C’était au mois d’octobre, on ne l’a toujours pas revu. Cette fois-ci, on ne le rappellera pas. Après tout, ce monsieur ne semble pas avoir besoin de travailler… Suivant !<br />
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Après, on parle de chômage et précarité… Bref, je vais m’enerver.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-12964084190172798102011-01-30T12:27:00.001+01:002011-01-30T18:51:43.925+01:00Mon plombier est un homme exquis<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TUVKmMrrJ7I/AAAAAAAAAyY/vmGSmkeKtTw/s1600/plombier.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" s5="true" src="http://2.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TUVKmMrrJ7I/AAAAAAAAAyY/vmGSmkeKtTw/s320/plombier.jpg" width="236" /></a></div>Sept ans que la corbeille de linge sale descend à la cave quotidiennement, puis remonte trois étages, pleine de linge propre. Sept ans de réflexion, sept ans de musculation. Puis la communication, sainte patronne du couple, pour une raison mystérieuse, sort de son engourdissement plein d’humour. Mais pourquoi ne pas installer la buanderie dans la salle de bain des enfants ? Là où est la production majeurede linge sale ? Moins de manutention, plus d’efficacité…<br />
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Les mesures sont prises, tout rentre derrière la porte. Il n’y a plus qu’à faire appel à l’expert de la profession, Le plombier.<br />
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Je commence par appeler celui qui nous a installé la machine à laver à la cave il y a sept ans (et une pompe de relevage). Disponible pour un devis sous huit jours… Pas d’intervention avant fin février. Tant pis, je prends… Même s’il nous avait semblé un peu « jeune » dans la profession il y a sept ans, j’ai tendance à me dire qu’aujourd’hui il a sept ans d’expérience…<br />
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Par acquis j’en contacte un deuxième, c’est toujours mieux de pouvoir comparer les devis. Le second est le premier nom de l’annuaire. Je l'appelle. Il est disponible dans la journée pour venir voir. Treize heures trente ? Très bien !<br />
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Il est ponctuel à l’interphone. Un grand type cheveux long, serre tête et gants de chirurgien (oui, oui, verts en latex, comme ceux du Docteur Sheppard quand il opère un cerveau). Je commence à lui montrer l’existant, puis ce vers quoi nous voulons aller. « Pourquoi voulez vous changez ? » demande-t-il à MonMari. Car la production de linge sale s’effectue dans la salle de bain, lui répond-je. Indifférent, il s’adresse encore à mon mari : « et votre pompe de relevage, c’est du Machin-Chose ou du Bidule-Truc ? » Amusé, mon mari lui répond. Je me sens… comment dire… Potiche ?<br />
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Cinq minutes plus tard, le plombier à gant a cerné le chantier. « Très bien (nous) dit-il, je vais évaluer les coûts et vous envoie le devis. ». « Vous êtes pressés ? » nous demande-t-il encore. MonMari et moi nous consultons du regard : « oui, on veut faire ça rapidement » lui répond-je. Alors, le plombier au gant se tourne vers MonMari et lui demande s’il a un mail pour lui faire parvenir le devis… Pendant un court instant, je me demande si mon c&t va lui donner mon adresse à moi… Mais non, il prend un papier et écris lisiblement son email à lui et son numéro de portable…<br />
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Je suis un peu médusée, je regarde le plombier à gant prendre congé, mon mari lui ouvre la porte, et lui signale le bouton poussoir pour ouvrir la grille…<br />
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Un court instant, je me demande si je ne me suis pas faite piquer par l’araignée qui a rendu invisible l’homme-invisible. (quoi, ce n’était pas une araignée, mais une expérience ? flûte…) A moins que je ne sois passée dans une faille de l’espace-temps…<br />
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J’attends avec impatience le devis de l’Autre-plombier.Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-83000210281651372502011-01-26T15:42:00.001+01:002011-01-30T12:00:22.327+01:00Un mercredi (pas) comme les autres<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TUVErUn_-JI/AAAAAAAAAyU/TdXVMFYNbiQ/s1600/Picasso--Pablo---Guernica.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="276" s5="true" src="http://4.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TUVErUn_-JI/AAAAAAAAAyU/TdXVMFYNbiQ/s640/Picasso--Pablo---Guernica.jpg" width="640" /></a></div>Sauf qu’aujourd’hui la pluie tombe sans discontinuer, et qu’il fait froid. <br />
Sauf qu’aujourd’hui j’ai les pieds dans la boue, et mes bottes s’y enfoncent insensiblement alors que la pluie dégouline de mon chapeau, que les gouttes tombent sur mon nez, plantée au bord de la carrière où les poneys tournent au trop, au galop, dans les éclaboussures des mottes de sable mouillé.<br />
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Les enfants se mouillent de cette grisaille humide qui me transit en profondeur.<br />
La pluie est froide, glaciale.<br />
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Je desselle la ponette de mon petit et la rentre au box. Je n’ai pas le courage de la panser, mes petits ont plus froid qu’elle. Alors à peine à l’abri, à peine libérée de son filet, elle se roule dans la paille sèche. <br />
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Personne au Mac Drive. À croire que la pluie n’encourage en rien les sorties. À peine arrivés à la maison, opération « on enlève les bottes crottées, et on pose les pantalons mouillés pour enfiler de moelleux survêts». Aujourd’hui, plus que d’autres jours, je voudrais avoir une cheminée.<br />
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Plus tard, un peu réchauffée, un peu rassasiée, j’ouvre mon ordinateur et voit passer un mail de D : « qu’est ce qu’être un artiste ? »<br />
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« C'est aspirer à un idéal. »<br />
« C'est savoir qu'on va mourir et que la vie ne suffit pas. »<br />
« C'est laisser une trace de notre bref passage sur terre. »<br />
« C'est les grottes de Lascaux et les peintures de Picasso. »<br />
« C'est dire j'aime la vie et je voudrais qu'elle continue éternellement. »<br />
« C'est souffrir et continuer à aimer. »<br />
« C'est continuer à y croire alors que personne n'y croit. »<br />
« C'est ce dire qu'on est une feuille de papier et qu'on voudrait être grand comme un immeuble de 36 étage.»<br />
« C'est regarder autour de soi et voir le merveilleux dans tout ce que l'on voit, alors que la plupart des gens ne voient rien, et pouvoir dire, regardez comme c'est beau. »<br />
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J’apprécie de plus en plus la générosité de l’artiste.Unknownnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-4252227539393494022011-01-24T09:31:00.000+01:002011-01-24T09:31:46.359+01:00Lundineries<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://fa.img.v4.skyrock.net/fa7/musiik-lelivredelajungle/pics/2267387733_small_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" s5="true" src="http://fa.img.v4.skyrock.net/fa7/musiik-lelivredelajungle/pics/2267387733_small_1.jpg" /></a></div>Ce matin, encore un peu endormis face à notre bol de thé, mon c&t et moi apprenons à notre petit-petit le jeu de « t’as une tache… pistache ». Après avoir compris que l’idée est de toucher le nez quand l’autre le baisse pour constater sa tache, il monte fièrement en faire part à son grand frère. C’est alors que nous entendons le grand chantonner : « tas une tache pistache, ta grand-mère a de la moustache en forme de vache »… Regard médusé échangé entre parents. La grand-mère dont il parle…c’est ta mère ou la mienne ? …<br />
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Si non, le bonheur tient parfois à peu de chose. Comme le fait d’avoir retrouvé mon chèche écossais Eric Bompart, édition 2009 que je croyais perdu à jamais sous un siège d’avion…<br />
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« Il en faut peu pour être heu-reux, vraiment très peu… »Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-26256487305888663832011-01-22T09:45:00.000+01:002011-01-22T09:45:18.583+01:00Passion<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TTqYdq__eZI/AAAAAAAAAxg/OJMK1gTTMPU/s1600/IMG_3075.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" s5="true" src="http://3.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TTqYdq__eZI/AAAAAAAAAxg/OJMK1gTTMPU/s200/IMG_3075.JPG" width="200" /></a></div>Je suis une fille de passion.<br />
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Après la passion des sacs, celle des blogs, celle pour le père de Cléophée et pour celui de Philomène (oui, mes garçons ont très bon goût en matière d’amoureuse, leurs pères sont toujours top), celle pour les jeunes, celle pour les vieux, celle pour la photo et celle pour la déco,… j’ai une nouvelle passion : La gravure.<br />
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J’ai commencé il y a seulement quelques mois. Par hasard, comme la plupart du temps. Un essai. Et j’ai été immédiatement séduite. D’abord par le procédé, la technique, qui ne peut s’inventer ou s’improviser, par la personnalité du prof (dont je reviendrais sur les paroles pleines de sagesse souvent inspirée de Bouda lui-même).<br />
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Depuis, chaque lundi soir, j’ai le nez dans les acides et le verni, les mains pleines d’encre, les ongles noirs et la satisfaction souvent au rendez vous.<br />
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Prière de ne pas déranger, ma nouvelle passion « artiste gravure »<br />
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Les mots de Dalibor : <br />
« la gravure c’est comme la cuisine… parfois tu suis la recette et puis tu t’en écartes, et c’est pas raté, c’est intéressant »<br />
« le vernis, c’est comme le fromage, il faut l’affiner »<br />
« ça ne sert à rien de s’inquiéter, de toutes façons si tout se passe bien, c’est pas la peine de s’être inquiété, et si ça se passe mal, s’inquiéter ne résout pas le problème – la Dalaï Lama ; refais une aquateinte… »Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-39935742711772816312011-01-20T21:02:00.000+01:002011-01-20T21:02:06.295+01:00CasséCe soir, j'ai cassé mon blog.<br />
Un signe ?Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-27892712545640300132011-01-14T15:08:00.002+01:002011-01-14T15:09:48.128+01:00Proud to be me<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://www.tovx.com/graphics2/PROUD/proud2beme.gif" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="188" n4="true" src="http://www.tovx.com/graphics2/PROUD/proud2beme.gif" width="200" /></a></div><em>(oui, rien que ça)</em><br />
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<em>(désolée pour l'image kikoo-lol, je n'ai rien trouvé de plus kitch, et en ce moment, je suis à fond dans le kitch...)</em><br />
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Les soldes...<br />
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Je résiste.<br />
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Oui, oui, vous avez bien lu : « je resiste »<br />
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Déjeuner parisen avec ma cousine ce midi, passage imposé chez Maje, Sandro, Darel, et autres CdC… Ma carte bleue reste bien cachée au fond de mon sac. <br />
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Fierté, vous avez dit ? Oui…<br />
Disons que j’attends la deuxième demarque… ou pas.Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-5229612124887236582.post-76071426061359150332011-01-02T19:08:00.000+01:002011-01-02T19:08:14.811+01:00A propos de chat<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TSC-swnb_II/AAAAAAAAAxU/wdmbKu_IsCc/s1600/IMG_3022.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" n4="true" src="http://1.bp.blogspot.com/__PceiJCsXuM/TSC-swnb_II/AAAAAAAAAxU/wdmbKu_IsCc/s400/IMG_3022.JPG" width="400" /></a></div>Unknownnoreply@blogger.com2