dimanche 30 janvier 2011

Mon plombier est un homme exquis

Sept ans que la corbeille de linge sale descend à la cave quotidiennement, puis remonte trois étages, pleine de linge propre. Sept ans de réflexion, sept ans de musculation. Puis la communication, sainte patronne du couple, pour une raison mystérieuse, sort de son engourdissement plein d’humour. Mais pourquoi ne pas installer la buanderie dans la salle de bain des enfants ? Là où est la production majeurede linge sale ? Moins de manutention, plus d’efficacité…

Les mesures sont prises, tout rentre derrière la porte. Il n’y a plus qu’à faire appel à l’expert de la profession, Le plombier.

Je commence par appeler celui qui nous a installé la machine à laver à la cave il y a sept ans (et une pompe de relevage). Disponible pour un devis sous huit jours… Pas d’intervention avant fin février. Tant pis, je prends… Même s’il nous avait semblé un peu « jeune » dans la profession il y a sept ans, j’ai tendance à me dire qu’aujourd’hui il a sept ans d’expérience…

Par acquis j’en contacte un deuxième, c’est toujours mieux de pouvoir comparer les devis. Le second est le premier nom de l’annuaire. Je l'appelle. Il est disponible dans la journée pour venir voir. Treize heures trente ? Très bien !

Il est ponctuel à l’interphone. Un grand type cheveux long, serre tête et gants de chirurgien (oui, oui, verts en latex, comme ceux du Docteur Sheppard quand il opère un cerveau). Je commence à lui montrer l’existant, puis ce vers quoi nous voulons aller. « Pourquoi voulez vous changez ? » demande-t-il à MonMari. Car la production de linge sale s’effectue dans la salle de bain, lui répond-je. Indifférent, il s’adresse encore à mon mari : « et votre pompe de relevage, c’est du Machin-Chose ou du Bidule-Truc ? » Amusé, mon mari lui répond. Je me sens… comment dire… Potiche ?

Cinq minutes plus tard, le plombier à gant a cerné le chantier. « Très bien (nous) dit-il, je vais évaluer les coûts et vous envoie le devis. ». « Vous êtes pressés ? » nous demande-t-il encore. MonMari et moi nous consultons du regard : « oui, on veut faire ça rapidement » lui répond-je. Alors, le plombier au gant se tourne vers MonMari et lui demande s’il a un mail pour lui faire parvenir le devis… Pendant un court instant, je me demande si mon c&t va lui donner mon adresse à moi… Mais non, il prend un papier et écris lisiblement son email à lui et son numéro de portable…

Je suis un peu médusée, je regarde le plombier à gant prendre congé, mon mari lui ouvre la porte, et lui signale le bouton poussoir pour ouvrir la grille…

Un court instant, je me demande si je ne me suis pas faite piquer par l’araignée qui a rendu invisible l’homme-invisible. (quoi, ce n’était pas une araignée, mais une expérience ? flûte…) A moins que je ne sois passée dans une faille de l’espace-temps…


J’attends avec impatience le devis de l’Autre-plombier.

mercredi 26 janvier 2011

Un mercredi (pas) comme les autres

Sauf qu’aujourd’hui la pluie tombe sans discontinuer, et qu’il fait froid.
Sauf qu’aujourd’hui j’ai les pieds dans la boue, et mes bottes s’y enfoncent insensiblement alors que la pluie dégouline de mon chapeau, que les gouttes tombent sur mon nez, plantée au bord de la carrière où les poneys tournent au trop, au galop, dans les éclaboussures des mottes de sable mouillé.

Les enfants se mouillent de cette grisaille humide qui me transit en profondeur.
La pluie est froide, glaciale.

Je desselle la ponette de mon petit et la rentre au box. Je n’ai pas le courage de la panser, mes petits ont plus froid qu’elle. Alors à peine à l’abri, à peine libérée de son filet, elle se roule dans la paille sèche.



Personne au Mac Drive. À croire que la pluie n’encourage en rien les sorties. À peine arrivés à la maison, opération « on enlève les bottes crottées, et on pose les pantalons mouillés pour enfiler de moelleux survêts». Aujourd’hui, plus que d’autres jours, je voudrais avoir une cheminée.



Plus tard, un peu réchauffée, un peu rassasiée, j’ouvre mon ordinateur et voit passer un mail de D : « qu’est ce qu’être un artiste ? »

« C'est aspirer à un idéal. »
« C'est savoir qu'on va mourir et que la vie ne suffit pas. »
« C'est laisser une trace de notre bref passage sur terre. »
« C'est les grottes de Lascaux et les peintures de Picasso. »
« C'est dire j'aime la vie et je voudrais qu'elle continue éternellement. »
« C'est souffrir et continuer à aimer. »
« C'est continuer à y croire alors que personne n'y croit. »
« C'est ce dire qu'on est une feuille de papier et qu'on voudrait être grand comme un immeuble de 36 étage.»
« C'est regarder autour de soi et voir le merveilleux dans tout ce que l'on voit, alors que la plupart des gens ne voient rien, et pouvoir dire, regardez comme c'est beau. »

J’apprécie de plus en plus la générosité de l’artiste.

lundi 24 janvier 2011

Lundineries

Ce matin, encore un peu endormis face à notre bol de thé, mon c&t et moi apprenons à notre petit-petit le jeu de « t’as une tache… pistache ». Après avoir compris que l’idée est de toucher le nez quand l’autre le baisse pour constater sa tache, il monte fièrement en faire part à son grand frère. C’est alors que nous entendons le grand chantonner : « tas une tache pistache, ta grand-mère a de la moustache en forme de vache »… Regard médusé échangé entre parents. La grand-mère dont il parle…c’est ta mère ou la mienne ? …




Si non, le bonheur tient parfois à peu de chose. Comme le fait d’avoir retrouvé mon chèche écossais Eric Bompart, édition 2009 que je croyais perdu à jamais sous un siège d’avion…

« Il en faut peu pour être heu-reux, vraiment très peu… »

samedi 22 janvier 2011

Passion

Je suis une fille de passion.


Après la passion des sacs, celle des blogs, celle pour le père de Cléophée et pour celui de Philomène (oui, mes garçons ont très bon goût en matière d’amoureuse, leurs pères sont toujours top), celle pour les jeunes, celle pour les vieux, celle pour la photo et celle pour la déco,… j’ai une nouvelle passion : La gravure.

J’ai commencé il y a seulement quelques mois. Par hasard, comme la plupart du temps. Un essai. Et j’ai été immédiatement séduite. D’abord par le procédé, la technique, qui ne peut s’inventer ou s’improviser, par la personnalité du prof (dont je reviendrais sur les paroles pleines de sagesse souvent inspirée de Bouda lui-même).

Depuis, chaque lundi soir, j’ai le nez dans les acides et le verni, les mains pleines d’encre, les ongles noirs et la satisfaction souvent au rendez vous.

Prière de ne pas déranger, ma nouvelle passion « artiste gravure »



Les mots de Dalibor :
« la gravure c’est comme la cuisine… parfois tu suis la recette et puis tu t’en écartes, et c’est pas raté, c’est intéressant »
« le vernis, c’est comme le fromage, il faut l’affiner »
« ça ne sert à rien de s’inquiéter, de toutes façons si tout se passe bien, c’est pas la peine de s’être inquiété, et si ça se passe mal, s’inquiéter ne résout pas le problème – la Dalaï Lama ; refais une aquateinte… »

jeudi 20 janvier 2011

Cassé

Ce soir, j'ai cassé mon blog.
Un signe ?

vendredi 14 janvier 2011

Proud to be me

(oui, rien que ça)

(désolée pour l'image kikoo-lol, je n'ai rien trouvé de plus kitch, et en ce moment, je suis à fond dans le kitch...)

Les soldes...

Je résiste.

Oui, oui, vous avez bien lu : « je resiste »

Déjeuner parisen avec ma cousine ce midi, passage imposé chez Maje, Sandro, Darel, et autres CdC… Ma carte bleue reste bien cachée au fond de mon sac.

Fierté, vous avez dit ? Oui…
Disons que j’attends la deuxième demarque… ou pas.

dimanche 2 janvier 2011

Un petit café pour la suite ?

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