vendredi 31 juillet 2009

The Rose

Some say love it is a river that drowns the tender reed Some say love it is a razer that leaves your soul to blead Some say love it is a hunger an endless aching need I say love it is a flower and you it's only seed It's the heart afraid of breaking that never learns to dance It's the dream afraid of waking that never takes the chance It's the one who won't be taken who cannot seem to give and the soul afraid of dying that never learns to live When the night has been too lonely and the road has been too long and you think that love is only for the lucky and the strong Just remember in the winter far beneath the bitter snows lies the seed that with the sun's love in the spring becomes the rose Bette Midler

jeudi 30 juillet 2009

Wild (and) Empty

Aujourd’hui pas d’inspiration pour le titre du billet du jour.
C’est l’effet campagne… Je pense avoir troqué toute inspiration intellectuelle contre les travaux manuels.
Au programme : travaux d’entretien de mes vieilles pierres (ciment pour les faire tenir, plâtre, enduit, peinture, et même cirage des murs !) et lectures intellectuelles d’été dans le plus pur style Gala, Voici, Closer… (non Closer, je n’ai pas pu… mais voici, ca fait deux semaines que mon amie d’enfance me le ramène Voici… Je vais bientôt finir par comprendre qui est qui…)
Allez, pour la peine, quelques photos glamour qui ne nécessitent pas de réflexion particulière…

mardi 28 juillet 2009

Les joies de la campagne Ter-Bis, Le visiteur du matin

Sept heures…J’ouvre un œil. Je constate le jour. J’ai la gorge sèche. Encore une nuit difficile, truffée des cauchemars du petit qui m’a appelée trois fois. La troisième fois, j’ai failli m’endormir dans on lit en lui caressant la tête. Ou peut être me suis-je endormie ?
Ce matin, à tâtons, j’ouvre un œil, et la gorge sèche, me lève attraper ma bouteille d’eau restée sur la cheminée. Je bois, et me recouche. Mon regard se perd dans le miroir de l’armoire face à mon lit, puis tombe sur le parquet. Là, au milieu de la pièce, il est là. Face à moi. Fatigué lui aussi par des nuits trop courtes, amaigrit par des chasses infructueuses… Certainement aussi assoiffé. Le temps d’un instant, je songe à partager mon eau, à l’apprivoiser. Oui, j’avoue avoir songé à en faire mon ami… Mais cette idée complètement folle c’est évaporée en le voyant si abattu. Je dois le libérer. Je pense à l’attraper par la queue, quelque chose me dit qu’il se laissera faire. Mais c’est au dessus de mes forces… Me regard croise mon paréo posé sur la chaise… La fenêtre… Entre temps, mon visiteur matinal a levé la tête, comme s’il avait compris… J’ouvre la fenêtre, L'air frais du matin entre dans ma chambre, je déplie le paréo et le jette largement sur lui. Tout doucement, je ramasse le tout, avec beaucoup de délicatesse, pour ne pas blesser mon ami. Sur le parquet, il n’y a plus rien.
Alors à la fenêtre, j’étends mon paréo et le secoue doucement.
Et telle Rosanna Arquette dans « Le Grand Bleu », je murmure : « Go on sea, my love… »

lundi 27 juillet 2009

Les joies de la Campagne Ter, ou mes visiteurs nocturnes

Non, Je ne vais pas vous parler de Batman aujourd’hui. Même aux allures de Bellâtre de salle de bain, j’ai préféré le renvoyer à ses chères études. Ma nuit avec lui ayant été finalement relativement calme. Couchée tôt, cette nuit, c’est réveillée par des grattements de sol que je me suis retrouvée en sueur et légèrement terrorisée dans mon lit. Je tends l’oreille. Ca semble venir des placards… puis le bruit se déplace vers l’armoire à glace… Moi, je suis glacée. Allons, Kabo, une souris n’a jamais mangé un humain… Et puis les souris c’est gentil, ca mange… les moustiques ? les araignées ? Je ne sais pas exactement ce que ca mange les souris… à part les pieds des meubles, les dessous de couette, les vieilles chaussures…
Allez disons que le visiteur étant identifié, je peux me rendormir… Mais le grattement se déplace vers la fenêtre. Comme qui quelque chose voulait grimper au radiateur… Je savais bien que l’épisode de Fringe en VOD avant de dormir… fallait pas… Mais courageuse telle l’agent Dunham, je m’enfonce dans mon lit et remonte la couette sur ma tête, je ferme les yeux de toutes mes force et me convainc de dormir…
Je ne sais pas si j’ai eu le temps de trouver le sommeil, ou si mes pensées ont vagabondé de Batman à Superman, en passant par l’homme des cavernes… Mais un nouveau grattement met mon ouïe en éveil… Le bruit des Crocs (jaunes de mon grand) trainant sur le parquet, et quelques sanglots étouffés : « Maman, j’ai fais un cauchemar… » Viens mon loulou, viens me voir dans mon lit… C’est quoi ton vilain cauchemar ? … trop tard pour le savoir, l’enfant est dans le lit, sa respiration s’est apaisée, je devine ses yeux fermés. Il s’est rendormi, blottit.
Je passe le reste de la nuit à éviter de le réveiller.
Au petit matin, je regarde mon bel enfant les yeux ouverts, rêveur. Lui regarde l’aube pâlir… Je ne ferme jamais mes volets… « Tu ne dort plus mon cœur ? »
- Non, je regarde la petite étoile qui devient de plus en plus claire…
- C’est Venus, mon chéri, on l’appelle aussi l’étoile du Berger…
- C’est pour monter le chemin aux bergers ?
- Oui, mon chéri…
Puis il me raconte son cauchemar d’extra terrestres, que même maman elle en avait peur…
Il est 6 heures… Je le raccompagne dans son lit…
En revenant dans ma chambre, je vois sous le radiateur une ombre qui bouge, qui essaye de grimper, dans de petits grattements… puis qui retombe… J’allume pour identifier l’intrus : un lézard !
Penser à demander à la femme de ménage de le faire sortir… ou tenter de le faire sortir moi-même… En attendant, je ferme les yeux, seule avec mon compagnon mini-dragon. Il peut bien manger les moustiques, je peux bien finir ma nuit.

samedi 25 juillet 2009

Les joies de la campagne Bis, ou comment Batman squatte ma salle de bain.

Avis à la population : ce billet peut heurter la sensibilité des plus jeunes, merci d’en tenir compte.
L’autre soir, après avoir couché les petits, maté deux épisodes de Fringe en VOD, joué à la vie de mes Sims en direct life, un besoin oppressant (le bas de mon ventre) me presse aux WC. Je n’allume pas, il est tard, mais la Lune éclaire comme en plein jour. Salle de bain, tâtons… Une ombre me passe en vol rasant au dessus de la tête ! D’un bond, je recule de trois pas, le cœur battant. Un oiseau ? non ? Non, l’Objet Volant Non Identifié a la taille d’une hirondelle, mais pas sa façon de voler. (Un avion ? Non. Une fusée ? Non. Superman ? Non... ) J’allume le couloir. Plus de doutes, il s’agit d’une chauve souris ! Je n’aime pas ca les chauves souris. C’est une bestiole inoffensive, qui a certainement plus la trouille que moi.... Mais là, elle me stress... Mais j’ai vraiment envie de faire pipi… Non, définitivement, je ne peux pas rester comme ca… Les autres toilettes sont en bas… Bien trop loin… Je pense à la douche de la salle d’eau… Mais beurk ! Puis une idée ! Dans l’armoire, il y a les serviettes… Je prends un grand drap de bain, me le jette sur la tête, et cachée dessous me glisse jusqu’aux toilettes… il était temps… Je ne traine pas, et encore plus rapidement, je me sauve, back dans ma chambre ! Penser à dire à Lorelei de bien inspecter la salle de bain demain matin… Sous la couette, je ne trouve pas le sommeil. La chauve souris me hante. Elle se métamorphose en Batman (version Georges Clooney tant qu’à faire). Monsieur Batman, sortez de ma salle de bain, je vous prie ! Mais il ne comprend rien, il vient me rejoindre sous la couette ! Mais qui peu donc résister à Georges ? Certes pas moi ! (sauf quand Brad P est là… ce petit est vraiment tout mimi…mmmmmm) Georges fini par m’embarquer dans de fol envolées sexuelles. (oui, sexuelles comme des bretzels !) puis dans sa bat mobile nos chevauchées deviennent lyriques…
Evidement, le lendemain matin, je suis épuisée. J’en parle à Lorelei, qui me regarde incrédule… Si si, je vous assure…
(si non, oui, il y a beaucoup de soleil à la campagne…)

mardi 21 juillet 2009

Autoportrait

(L'image du jour n'a rien à voir avec ce qui suit, si ce n'est qu'il s'agit bien sûr de l'autoportrait de Courbet. J’adore ce tableau. J’adore ce regard grave et fou de ce garçon aux cheveux longs : Le Désespéré, autoportrait de 1843-1845. Courbet, avait compris l'impact de la représentation personnelle…)

Que celle qui est toujours derrière l’objectif me jette la première pierre ! Ca ne vous est jamais arrivé à vous que de toujours être celle qui tient l’appareil photo, qui mitraille à tous vas, celle qui est responsable de l’immortalisation de l’instant, celle grâce à qui ces souvenirs impérissables du premier sourire, des bougies soufflées, de la fête mémorable… resteront justement à jamais immortalisés ? Sauf que bien évidement, vous n’êtes jamais sur la photo… Ou alors de façon tellement anecdotique, que la photo qui restera sera celle ou justement vous avez fermé les yeux, ou tourné la tête, mais, on la garde quand même car c’est la seule pour vous souvenir de ce sublima maillot de bain jaune de l’an 1998 en Guadeloupe… Ou alors, vous êtes toujours seule. Seule avec les enfants, au hasard… et vous ne leur avez pas encore appris à cadrer… A vous donc les photos à tête coupé (merci Loulou premier !) floues (merci Loulou second !), ou celles où l’on voit à l’œil nu votre regard hagard et votre souffle court (merci le retardateur, s’est-il déclenché ? ha oui ! M …. !) Pour ma part, ca fait un sacré moment que cette situation m’a gavée. Ca fait donc un sacré moment que je me suis lancée dans la photo faite à moi-même (un peu le même concept du cadeau fait à moi-même qui me pousse à entrer d’un pas décidé chez Dior ou Chloé, et à … me faire du bien !) (juste un peu moins onéreux celui-ci, surtout depuis le numérique…) La première fois, c’était devant une glace. L’œil dans l’objectif du N50 (qui pèse son troupeau de poneys…), m’obligeant à garder l’autre ouvert, si non quel intérêt ? Puis les photos de moi-même sans glace, à bout de bras. Prise de haut, un peu de coté, pour affiner le menton, mon profil droit, de toutes façons, je suis droitière, jamais essayé le gauche.. Et les photos « capture » avec ma Web Cam ! A chaque fois que je reviens de chez le coiffeur, j’immortalise ! De toutes façons, c’est le seul jour où je suis vraiment bien coiffée, après j’ai toujours du mal à refaire… Depuis que je suis en vacances, j’ai élargi le spectre de mes photos. D’abord, y’a l’iphone, super pratique, car on mail direct la photo à son chéri : tu vois, j’ai bronzé ! Dis, tu trouves que j’ai bronzé ? Est-ce que tu vois la marque de mon maillot ? et là ? tu la vois mieux ? Et puis, en vacances, j’ai toujours mon appareil photo sous la main (oui, je vous rappelle, lecteur inattentif, que c’est moi qui immortalise la première fois où le grand se lance à vélo sans petites roues, où le jour où le petit me pique mes Ray Ban Aviator et qu’il est « trop canon comme ca »… Depuis que je suis en vacances, je me suis lancée dans la photo de mes pieds, de mes traces de bronzage, de mes mains, de mes cheveux… et j’en passe et des meilleures ! Je progresse tous les jours ! Bientôt peut être j’exposerai mes œuvres floues, et je serais très très connue, je vendrais tous mes clichés à prix d’or, et je ferais un livre… J’y inclurai ben sûr les photos prise d’hélico, de sous marin, de train à grande vitesse, ainsi que les clichés pris par mes enfants…

lundi 20 juillet 2009

In the middle of the…

En plein dedans quoi ! Dans quoi ? Mais dans les vacances bien sûr ! Cette fois ci, point de doutes, notre présence ne peut plus être tenue secrète. Il y a eu le coup de fils de Pia pour qu’on se voit, parce qu’elle organise des fêtes, et des fêtes et encore des fêtes… Oui, mais excuse moi, là, je suis en mode ermite… « Bon alors rappelle moi… », oui, c’est ca…
Puis, la visite de mon oncle, venu montrer son dernier petit bijou, chiné je ne sais où : une barquette Cobra 64.
Puis le passage de Sisco, le chien des voisins, annonçant leur imminente visite. Je les aime beaucoup ces voisins… sauf quand ils débarquent avec un panier de friture de Loire, encore frétillante « pour nous faire plaisir »… Car la friture, qu’elle soit de Loire ou d’ailleurs, je n’aime pas ça ! Et ca fait des années que je leur dit… mais soit par gentillesse, soit par oubli, ou par Elsheimer précoce, tous les ans ils récidivent… Et moi, la friture, j’en fais quoi ? Je la remets dans la Loire ! (bon, les poissons morts, ca fait un peu désordre…
Et puis les hélicos qui survolent la région, et particulièrement ma maison (oui, je suis parano, et alors ?) pour cause de baptême d’hélico à la fête du village ! Toutes les dix minutes, y’en a un qui passe sur nos têtes… et n’allez pas me dire que les gens ils nous voient pas de là haut ! Moi je les vois, il n’y a pas de raison qu’ils ne me voient pas, d’autant plus que je sais qu’ils regardent… et peut être même qu’ils nous prennent en photos !
Enfin, il y a eu le débarquement de mon amie d’enfance, avec son fils. Oui, un débarquement, juste à deux ! Mais avec elle, chaque visite est un raz de marée ! Un bouleversement, un tourbillon, … Elle est comme ca ! Et ca me fait à chaque fois plaisir de la revoir. Si ce n’est, qu’à partir du moment où elle arrive, la vie d’ermite est fine et bien finie ! Pas question avec elle de refuser les sorties ou ballades, pas question de refuser l’excursion aventureuse en barque plate sur la Loire, pas question de na pas improviser un Pic nique ! Et tant pis si la quiche n’est pas faite, ou si on n’a pas de pain pour les sandwiches… On se débrouille et on s’éclate… Et… j’aime bien ca !
Voilà, les vacances ont bien démarré, les activités aussi…On passe au rythme supérieur, il va falloir tenir jusqu’au 2 septembre… Bye bye le mode ermite que j'affectionne...
Trop dur !

Sauter... Sautez le pas !


Par ces temps de casi canicule, qui n’a pas rêvé d’une bonne climatisation  ? Mais comment s’y retrouver dans la jungle de nos besoins, de nos envies, des impératifs techniques ?

C’est, afin d’y voir un peu plus clair, que j’ai exploré le site de SAUTER : www.confort-sauter.com , l’expert du confort thermique. Un site tout neuf bourré d’infos incontournables. Une aide précieuse de la conception du projet à l’installation.

En fait, Sauter ne s’occupe pas seulement de nos coups de chaud estivaux, mais propose aussi du Chauffage , chauffe-eau
clim   et ventilation  ! ET des conseils, le site en est truffé !

Mais revenons à nos chaleurs…

Pour ce qui est de la clim, le site présente des guides pratiques, de l’aide et un suivi de projets pour les particuliers, donc des aides au choix de l’équipement, ainsi que bien sûr la localisation des points de vente les plus proches de chez vous !

La navigation est aisée et intuitive, même pour les blondes, même par forte chaleur !

Ainsi, il ne m’a fallu qu’une poignée de secondes pour détecter que nous avions besoin d’une clim Bi-splits pour deux pièces principales, économique, silencieuse, facile à entretenir… En plus toutes les données techniques sont listées de façon exhaustive sur la même page afin que mon cher et tendre puisse valider mon choix !

La clim de Sauter

Vous l’aurez bien compris, le site est ludique et intuitif en plus d’être instructif et de bon conseil. Alors pourquoi attendre pour installer une clim ? (ou changer son chauffe eau, encore plus ludique ! allez y faire un tour !)

Chez nous, grace aux conseil du site, on va peut être bientôt sauter le pas !

 Article sponsorisé

vendredi 17 juillet 2009

A propos de pétrin

Ce matin, à l’aube. Enfin à 8h30, mais l’aube quand même. (tant que je n’ai pas petit déjeuné, c’est l’aube) Coup de fil de la femme de ménage… - Madame Kabo, c’est Lorelei.. - Oui ! Bonjour Lorelei (je prends le ton enjoué de celle qui ne veut pas croire que le coup de fil annonce forcément une mauvaise nouvelle et tente de se persuader qu’elle appelle pour savoir si elle prends plutôt de croissants au beurre ou ordinaires…) (on peut rêver non ?) - Je vous appelle pour vous prévenir que je ne viendrais pas aujourd’hui.. - Ha ? (ha bon ? merd’alors !) - Et que je ne reviendrai que lundi ou mardi… - Ha bon ? (heu… elle se fout de moi là ou quoi ?) - Oui, en fait, je suis en train de déménager là… Parce qu’il m’a mise à la porte … - Pardon ? (je tombe des nues… je ne suis pas de très près les histoires de love de ma femme de ménage, mais, suite à leur dernière dispute –le 14 juillet, il me semblait que tout était rentré dans l’ordre hier…) - Oui, hier soir il a failli me jeter par la fenêtre, et m’a poussée dans les escaliers, on en est venus aux mains, et là je pars… - Ha oui, je comprends… - J’espère que ca ne vous embête pas trop… - Heu, non , moi non, je suis surtout embêtée pour vous…(tu parles ! j’espère bien qu’elle ne va pas me lâcher pendant l’été… c’est quand même les vacances…). Je peux vous aider à quelque chose ? - Non, merci, c’est gentil, mais là je vais juste emmener mes affaires chez ma fille et après je verrai pour me trouver un appart… d’ailleurs si vous pouvez regarder sur internet… - Oui, oui, bien sûr… - Bon à la semaine prochaine, alors madame Kabo.. - Ok, Lorelei à la semaine prochaine, et si je peux vous aider, n’hésitez pas… Voilà. Merd’alors… Je l'aime bien cette femme, elle est toujours souriante, joviale, bosseuse, faisant toujours tout pour s'en sortir... Y'a vraiment des cons... J’espère pour elle que ca va s’arranger.
Remarque pour moi aussi, j’espère, car les vacances dans la grande bicoque familiale sans femme de ménage risquent fort de tourner au cauchemar… Si non, les enfants sont en train de s’entre tuer… Je pense que je vais aller assumer mon rôle de mère et les emmener se promener au magasin de jouets histoire de canaliser leurs énergies… Si non, mon pain à moi, il était pas mal du tout… on l’a fini au petit dej...

jeudi 16 juillet 2009

Dans le pétrin

La lubie de faire du pain m’a prise il y a peu.
Ca fait longtemps que j’en avais envie, mais, le pain à la maison, jusqu’à maintenant c’était un peu le domaine réservé de mon mari. Les livres pour faire le pain c’est lui, la farine type 57, 59 ou 63, c’est lui, la levure de boulanger qui fini par sécher au fridge, c’est lui aussi. L’espèce de truc immangeable qui a cuit au four sans avoir fini de lever, et qui vous donne envie d’aller chez le boulanger du coin à cloche pied s’il le faut, c’est encore lui… Bref, on avait fini par conclure, qu’ayant un très bon boulanger à moins de trois cent mètres de chez nous, boulanger qui soit dit en passant n’avait pas augmenté le prix de sa baguette avec l’augmentation des cours du blé, l’homme altruiste, la confection de pierres boulangères maison, ce n’était peut être pas nécessaire…
Et puis un jour, je passe chez Audray et je la trouve les mains dans la farine ! - Mais qu’est ce que tu fais ? - Mon pain… - Haaa… avec les mains ?? - Bin oui !
Alors, moi la main à la pate, c’est pas forcément mon truc. Avoir les doigts tout poisseux, de la farine partout sur les mains, le plan de travail, le sol… Pas mon truc ! Par contre les tartines de pain maison, de ma copine : une tuerie ! L’idée a fait son petit bonhomme de chemin. D’abord, je me suis souvenue que je possédais un kitchenaid… instrument magnifique, mais qui avait fort peu servi jusqu’alors… Puis, j’ai trouvé de la farine aux céréales « bio avec levure incorporée »… plus qu’intéressant ! Et puis un jour, je me suis lancée ! J’ai versé la moitié du paquet de farine dans la cuve du kitchenaid, 250cl d’eau salée (bien salée, hein, m’avait dit ma cop, parce que si non ton pain, il a aucun gout !) laissé la machine mélanger pendant un quart d’heure, laissé monté la bête pendant deux heures… cuire. Résultat : pas mal. Seul hic : mon pain est tellement salé qu’il est limite mangeable. Poubelle ! J’ai fait une deuxième tentative, puis une troisième, puis j’ai estimé que je maitrisais la pain au kitchenaid. Alors je me suis lancée dans la brioche… Toujours au kitchenaid, comprendre sans toucher la pate avec mes doigts…. Oui, je sais… mais bon, on est comme on est ! En vacances, je n’allais pas débarquer avec mon kitchenaid adoré. Alors je suis venue sans… mais le pain maison a un coté addictif… et face aux terrines maison rapportées par la femme de ménage, j’avais envie de pain maison…
Alors je me suis lancée : Farine aux céréales, levure du boulanger, eau salée, herbes de Provence… le tout dans un saladier, et … les doigts ! Trois minutes plus tard, j’avais l’intégralité de la pate collée aux doigts ! à tous les doigts ! C’est évidemment ce moment qu’à choisi mon petit garçon pour s’écorcher les genoux et pleurer très fort… Quand on dit « être dans le pétrin » ! Ce n’est pas un expression en l’air ! Ca m’a pris dix bonnes minutes pour virer la pate collé à mes doigts ! Et dix minutes quand un petit garçon aux genoux écorchés hurle à la mort dans les oreilles, croyez moi, c’est long !
Au final ? Deux pansements et une sieste plus tard, la pate lève sur le coin de la cuisine. Elle a déjà quadruplé de volume… j’ai bon espoir !
A suivre…

mercredi 15 juillet 2009

Les joies de la campagne

Ha qu’elles sont nombreuses les joies de la campagne…
ET ce n’est pas cette petite photo so glamourous qui va me contredire. Mais quoi ? qu’est-ce ? Une pelle à testicules ? un pied de biche pour déloger des extraterrestres (on chauffe) ? Une nouvelle façon de planter les choux (là on refroidit…) ?
On donne sa langue au chat (ou à la … heuu… bref !) (mais quand on y pense, est ce qu’on est bien sûr que dans l’expression « donner sa langue au chat » il s’agisse bien d’un animal masculin ? Je la trouverai tellement plus appropriée si elle s’adressait à un animal de sexe féminin…) (mais bon là n’est pas le sujet !)
Or donc, de quoi s’agit-il ? D’une pince à tiques !
Quoi qu’est-ce ?
La tique, tout le monde connait! Les tiques sont des acariens ectoparasites. Elles passent une partie de leur cycle sur la peau de mammifères, d'oiseaux ou de reptiles, se nourrissant de leur sang grâce à un rostre.
Or l’homme (et donc la sa femmeet son enfant) est un mammifère comme un autre…
La meilleure façon de prévenir les maladies portées par la tique est d'éviter la piqûre. Bien sûr, c’est facile à dire… Mais je suis quelqu’un d’assez triviale à mes heures perdues… Une inspection soigneuse du corps après les promenades ou activité en forêt permet de détecter et enlever les tiques avant qu'elles aient eu le temps de transmettre la maladie de Lyme.
C’est pourquoi, à la campagne, le bain du soir, est obligatoire…
Avec inspection minutieuse bien sur !
En cas de morsure suspectée (point rouge) ou avérée chez l'homme, il faut consulter un médecin, les conséquences pouvant être graves, voire invalidantes: maladie de lyme et piroplasmose.
Le risque de contamination est faible les premières heures et augmente après quelques heures, quand la tique commence à recracher un peu de sang.
D'où l'intérêt de l’inspection après chaque sortie...
Ceci dit, c'est surtout lors des balades en forêt, dans les champs et prairies que le risque est le plus élevé.
Ce soir j’ai découvert une tique dans le dos de mon grand…. Super la campagne ! Peut importe, dès que la tique est découverte, il faut la retirer rapidement car le risque de contamination augmente avec la durée du contact.
Saisir la tique au plus près de la peau à l'aide d'une pince à tiques (vendue en pharmacie) ou par défaut d'une fine pince à épiler non-coupante.
L'utilisation d'outils spécialisés permet et demande parfois d'effectuer un mouvement rotatif tout en tirant la tique.
Toutefois, si vous employez une pince à épiler, veillez à tirer droit vers l'extérieur et d'un coup sec, ceci afin d'éviter tout mouvement de torsion qui pourrait détacher la tête du corps.
Une fois la tique retirée, ne pas oublier de bien désinfecter.
À défaut de pince à tiques, il existe aussi une méthode très efficace mais peu recommandable qui consiste à frotter plus ou moins fort la tique avec un morceau assez résistant de papier toilette, et du liquide vaisselle. En frottant le papier imbibé contre la tique, ceci permettra que l’animal s’accroche au produit. (Attention une fois encore à la force que vous mettez dans le frottement contre la peau. Il peut parfois arriver que vous n’arrachiez qu’un morceau de la bête. Mais ne frottez pas non plus avec une force trop faible, car la méthode pourrait ne pas suffire).
Afin d'éviter que la tique ne régurgite et surinfecte la plaie, il faut bien prendre garde à ne pas l'écraser, ni la blesser.
Pour la même raison il est généralement déconseillé d'appliquer tout produit (éther, alcool...) bien que ça soit plus discuté.
En effet, en se sentant agressée, la tique risque de régurgiter et d'envoyer ses microbes dans l'hôte qui l'héberge.
La meilleure solution est de se rendre chez une personne habilitée, médecin, pharmacien... Ou encore d'acheter un "tire-tic", petit appareil ingénieux qui se fixe entre le rostre et la peau et qui ne presse pas l'abdomen de la tique quand on l'enlève. Le but est d'éviter au maximum une inoculation de salive, ce qui se produit fréquemment avec une tique droguée à l'éther.
Surveiller attentivement la plaie pendant trois semaines. Consultez un médecin si vous avez une auréole rouge qui évolue (érythème migrant) ou que vous ressentez un état grippal. La prescription peut être un bilan sanguin et/ou un traitement antibiotique.
Voilà. Vous voilà tous prévenus… A part ca, la campagne c’est super…

mardi 14 juillet 2009

Vacances

Ce que j’aime bien dans les vacances à la campagne, ce sont ces grands moments de calme, d’inactivité, de sédentarité.
Les enfants s’activent sur leur vélo, balançoires, toboggan, bac à sable, piscine, et moi, je les « surveille » d’un œil somnolent, de mon transat, jaune.
Il n’y a pas grand-chose à faire. Si on veut.
On pourrait organiser des fêtes, inviter des amis, rassembler les cousins, visiter la famille... Mais pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, c’est le premier jour des vacances, et il est urgent de prendre le bon rythme dès le départ… Ce sans quoi, jamais nous ne tiendront les sept semaines qui nous séparent du retour à la civilisation.
« Retour à la civilisation » ? Mais t’as internet quand même ? Oui, et l’eau courante aussi… Et une pâtisserie qui fait des petits fours à tomber, mais qui met plein de tuiles et cigarettes dessous les macarons et les truffes… Ce qui fait qu’il reste toujours les moins bons pour la fin…
Oui, j’avoue, je suis en vacances à la campagne avec les enfants, je blogue et mange des petits fours sur la terrasse à l’ombre. Il y a un peu de vent, juste ce qu’il faut pour ne pas sentir les 30° à l’ombre. Les libellules copulent en vol, les gendarmes marchent dos à dos, les enfants s’occupent tous seuls à portée de voix, et moi, je ne vois pas ce qui pourrait manquer à mon bonheur.
(à part Lui…)

vendredi 10 juillet 2009

A propos de Yves

Afin d’occuper mon désœuvrement, j’ai été roder au Printemps Haussmann. Bon, allez, j’avoue, je voulais en fait voir les nouveautés de mon ami Jérôme Dreyfuss, et notamment la couleur « Bois de rose » qui est un cuir de chèvre qui doit être à tomber sur un Billy… car plus rigide que l’agneau.. (à la relecture de ces deux lignes, je me rends compte à quel point cette phrase peut être nébuleuse pour un néophyte du It-Bag, mais bon, on ne parle pas aux néophytes ici, on le sait !) J’aime bien aller à Haussmann de temps en temps, histoire de prendre la température de la mode de la rue. Je trouve que Rive droite les tenues sont moins bobo que du coté de Saint Germain. C’est toujours un peu un choc pour moi que de traverser la Seine… Alors Kabo ? Qu’as-tu vu ? ? Qu’est ce qui t’as interpellée dans cette incursion du coté obscure de la Seine ? N’exagérons rien… Il y a cependant une chose qui m’a frappée, droit au cœur… C’est la recrudescence d’accessoires Saint Laurent que j’ai pu croiser… Les sacs… (j’ai failli faire une syncope à la vue d’un downtown dans les camaïeux de bruns à l’épaule d’une petite asiatique – pléonasme…), les chaussures, surtout celles aux talons démesurés (mais comment font-elles ?), ceintures, manchettes… Le tout aisément reconnaissable bien sûr… C’est un peu comme si depuis qu’il était mort, les fashionistas s’étaient senties obligées d’avoir un truc de Yves, comme un hommage. J’avais moi-même achété à l’époque un sac tribute, noir, classiquissime, intemporel, un peu comme si j’avais besoin de posséder quelque chose de Yves dont je ne me lasserai jamais… A propos de me lasser, j’ai failli craquer sur un Downtown (en solde !) en cuir tye&dye … Je me suis raisonnée, mais je n’ai pas dit mon dernier mot… Je l’ai essayé et reposé (car la vendeuse ne m’a même pas dit bonjour c’te pouf !).
Mais depuis, je ne peux me l’ôter de la tête…

jeudi 9 juillet 2009

Démarcheur téléphonique Bis

18h, je rentre du poney, mes loulous sont épuisés. L’un joue avec ses rayons de couleur, l’autre fait la sieste sur le canapé… Le téléphone sonne… numéro non identifié. - Allo ? Madame Kabo ? - Oui ? … - Bonjour, je suis Machine Bidultruc de la Société Canal + - Oui ? … (je me demande si je la connais ou si c’est un contact pro…) Et puis, elle enchaine d’une voix monocorde : - Vous êtes bien abonnée Numéricâble ?.... - (ca y est, je vois qui tu es amie du télémarketing… et j’enchaine très vite : ) Oui, en effet, mais nous ne sommes pas intéressés par l’offre de Canal Plus…(je n’ai pas envie de perdre mn temps à lui explique que 35€ par mois (environ) pour une chaine, je trouve ca hors de prix ! et pas envie de lui rétorquer que même si c’est pour des chaines sport, ca ne nous intéresse pas, nous on fait du sport m’dame, on fait pas que le regarder à la télé, en plus le foot, on s’en tape, le rugby aussi, tout comme l’ensemble des sport de balle, Ping pong compris ! Les films ? On les regarde en VOD, quand on veut) - … (silence à l’autre bout du fil… je lui ai coupé l’herbe sous le pied !) - Passez à la personne suivante… - … heu… - Merci et au revoir ! - … heu… oui au revoir ! On n’est pas une bonne maison pour les démarcheurs téléphoniques… Mais là, on sent bien que cette petite dame là, je suis sont premier coup de fil de son stage d’été… J’ai limite eu pitié, mais limite seulement… Parce qu’à 18h, j’ai vraiment autre chose à faire que de m’abonner à Canal +…. Autre sujet de raleries de ma part : depuis que je me suis auto-déclarée auto-entrepreneur, je suis submergée par les pubs les plus diverses de photocopieurs et autres abonnements aux pages jaunes… On se demande bien qui a vendu son fichier client pour rembourser sa petite dette d’Etat hein ?

mercredi 8 juillet 2009

Planning de la semaine…

Enfin une semaine comme je les attendais depuis un mois ! Les enfants sont au poney, et moi je vais pouvoir m’occuper de tout un tas de choses qui sont en stand by depuis trop longtemps.
- Faire le tri dans les placards des enfants Virer tout ce qui est trop petit, trop usé, trop moche, ; trop délavé, trop percé… et ca en fait ! Mettre de coté ce que je donne, et ce que je vais mettre à la brocante (c'est-à-dire ce que je donne ne faisant semblant de vendre… pour rester politiquement correcte ! Mais bon, ca débarrasse…)
- Faire le tri dans mon placard Idem, sauf que là le choix est encore plus draconien… Faut-il ou non garder ce tailleur gris souris de 1998 ? Sachant que bien qu’il soit totally out of fashion, la mode a la mauvaise habitude de revenir dès lors qu’on s’est débarrassé des pièces jugées vraiment trop trop périmées… Pour le tailleur en question, allez, on poubellise ! De toute façon, le jour où j’aurais besoin d’en remettre un, j’irai m’en acheter un chez Sonia Rykiel, and nothing else, sauf peut être chez YSL… Mais je m’égare ! Virer aussi tous les tshirt trop vieux, moches, tachés, déformés, trop grands ou trop petits… A chaque fois je me dis que je les garde pour faire de la peinture avec les Loulous et ils finissent toujours par ressortir inopinément le jour imprévu où j’ai besoin de sortir. Exit. Virer sans pitié les pulls bouloché, même si c’est du cachemire, même Bompart (dont la qualité baisse d’année en année, au point que je leur préfère maintenant ceux du Trendy Workshop qui au moins me ressemblent et sont uniques –et que même maintenant, ils font du coton, et il faut que je m’en commande un avant la fin de l’été…) Virer les chaussures que je ne remettrai pas, tous les talons supérieurs à 6cm, importables à banlieue-city, les ballerines déformées, les spartiates qui ont plus de 3 ans… (haaa mes premières K.Jacques… bon, elle, je les garde peut être encore un peu… pour la déco ?) Virer les blousons et manrteau que je n’ai pas porté depuis au moins deux hivers, car forte est la probabilité que je ne le remette plus du tout. Et ca prend une place dingue. Bon, tout ceci étant viré, il va falloir remplir harmonieusement et intelligemment… C’est bien connu, la nature a horreur du vide, surtout dans un dressing…
- Faire le tri de mes sacs… Et là, cruel dilemme… Mais il faut que je mette en vente sur ebay tout ce que je ne porte pas, et tout ce qui n’a pas une signification affective forte… Aïe, aïe, aïe… Y en a-t-il tant que ca qui répondent aux deux critères… A étudier…
- Faire le tri des magasines, papiers, prospectus, dessins, croquis… Bref des paperasses en tout genre qui envahissent mon bureau au point de ne plus m’y laisser entrer…
- Faire le tri des jouets des Loulous, rien que d’y penser j’en ai des nausées… et elles n’ont rien à voir avec une quantité d’alcool ingurgitée importante
Bon une fois tous ces tris effectués, on y verra plus clair… Un vrai ménage de printemps… Juste un peu en retard…
Puis… - Faire les bagages pour les deux mois de vacances (moins une semaine) - Et partir !!!!

vendredi 3 juillet 2009

Actes manqués

(à écouter sur fond de musique de Goldman, Fredericks, Jones) Je ne compte plus mes bourdes en ce moment… Erreur sur les jours de stage des enfants d’où report du départ en vacances, oubli d’un déj avec les copines (oui, ca c’est impardonnable !), oubli du nom d’une maman ayant cotisé au cadeau de la maitresse, oubli de l’anniversaire de ma tante, oubli d’un café à prendre avec une autre copine, oublie des boulettes de viande dans la poële, oublis, oublis, oublis… Comme si avec la chaleur mes neurones avaient fondu. Oubli et je-m’en-foutisme aussi. Comme si avec l’excès d’activités de ces derniers temps, je faisais un tri incontinent, un priorisation… Au final, tous ces reports, ces contre temps m’arrangent. Au final, je préférais aller chez Disney avec les enfants, plutôt que déjeuner dans un centre commercial bondé… Au final, je n’avais aucune envie de rejoindre cette autre copine dans sa banlieue lointaine pour un café… Au final, je n’étais pas pressée-pressée de partir dans mon exil vert dès lundi… Aujourd’hui, après deux jours de vadrouilles avec les enfants, j’ai juste envie de larver sur mon canapé, avec mon ordi, un peu de musique… et si les enfants pouvaient s’occuper sans trop faire de bêtises, et sans trop me solliciter, ca serait le pied total… Mais sur ces derniers points, faut pas trop rêver.

jeudi 2 juillet 2009

Saga Sacs : Le Bruno de Jérome Dreyfuss

Bon à la base, j’avais prévu de vous parler de mes sacs dans l’ordre de leur arrivée, ce qui fait que jusqu’à maintenant, je vous ai parlé de sacs de 2003, 2004… autant dire d’antiquités ! Bruno est arrivé chez moi par un double concours de circonstances. Le premier étant la petite invite à conso : « Moins 10% sur les produits déjà soldés » et le deuxième : le fait que mon bien chez Twee commençait à s’abimer. Je m’en vais donc, le troisième jour des soldes (on sait que le premier jour des soldes est les jour des mamans… grrrr, et on sait que le deuxième jour des soldes j’ai été frappée par une forte loi de Murphy…) Je m’en vais donc le troisième jour des soldes légère et court vétue, rue Jacob afin de « juste » jeter un œil. Malheureusement, je crois que je n’ai jusqu’à ce jour (enfin, jusqu’à hier) jamais réussi à sortir du 1 de la rue Jacob les mains vides… Et forcément, vendredi, j’en ressors avec Bruno. Sublime, en cuir grainé Moka, tout doux. De toutes façons, ayant laissé mon Twee en réparations, je ne pouvais pas repartir avec mes petites affaires dans un sac en plastique, il me fallait forcément un sac… et -30%, ca commence à être difficile à refuser. Bref ! Or donc, voilà la bête :
Bruno est Bobo-Chic, voilà ce qui pourrait le définir le mieux. Bruno est une besace de bonne taille (ne contenant pas de format A4, mais logeant facilement Zippy Wallet, pochette maquillage, appareil photo, carnet, lunettes, porte monnaie, clés, téléphone, doudou et petit jouets… « Logeant facilement », et c’est bien là que le bât blesse ! Car si le sac était moins logeable, on le chargerait moins… Car la clé du mystère est malheureusement bien là : ton Bruno, point trop tu ne chargeras, car si non, bandoulière en pâtira. Alors, pour être tout à fait honnête, la vendeuse annonce la couleur sans détours, la lanière est fragile. D’ailleurs d’entrée de jeu elle propose de la remplacer par une bête bandoulière en cuir. Le truc, c’est que la bandoulière en cuir, elle casse le look de Bruno. Alors je me dis : « Bah, elle tiendra bien l’été, et à la rentrée, je passerai prendre la bandoulière un peu plus large, plus longue, en cuir moka et ca ira bien… » Sauf que non, ca ne va pas bien ! Dès lundi soir, la bandoulière, devrais-je dire lanière a commencé à se dégueniller. Elle n’est maintenue sous le cuir que par du sparadrap rouloté ! Et pas joli-joli le déguenillage… Alors, soit… Jéjé nous fait un sac plus délicat, plus femme, mois vadrouille, avec des frangettes toutes mimi et une bandoulière à lanières superbe, mais qui tient trois jours ! Moyen moyen… Mardi matin, je fonce donc rue Jacob. La vendeuse (pas celle qui me l’a vendu) me dit que je dois certainement trop charger mon sac… Soit. Mais quand même au bout de trois jours !!! Bien sûr, elle me donne une lanière de rechange, qui ne peut être mise ne place qu’après coupage de la précédente… Dommage pour le système de rechange de lanières… un mousqueton n’aurait pas été le bout du monde, si ? Donc le Bruno au final ? Au final ca va que je l’ai eu en soldes, mais franchement, je trouve son prix disproportionné : 470€. Le cuir est certes beau, la forme originale, mais il manque un vrai travail de conception du sac. Dommage pour un créateur qui se gratte la tête pour trouver les trucs qui nous rendront notre vie de femme plus simple grâce à ses sacs… Perso les sacs à bandoulières en petites lanières-très-jolies, je passe.

mercredi 1 juillet 2009

Voilà l’été

C’est comme si soudain, le temps se mettait à passer à tout allure. Comme si à mesure que la température montait, les heures, les jours se mettent à filer à toute vitesse.
Premier Juillet ! Je n’ai pas vu passer le temps. Et quand le temps file trop vite, ca m’angoisse…
Hier dernier jour d’école pour les Loulous qui devaient enchainer cette fin de semaine sur un stage poney.
Sauf que…
Sauf que je me suis trompée dans les dates et que le stage poney ne commence que lundi. Or lundi, c’est le jour où j’avais prévu de partir en Auvergne pour deux mois… Je vous laisse imaginer ma tête lorsque la monitrice me voyant arriver avec mes deux petits garçons, me dit : « mais il n’y a pas de stage pitchoun cette semaine… » - Ha ? - Non c’est la semaine prochaine… - Haa ? Mince………. (Pour ne pas dire Merde devant les garçons…) Rapide réflexion faite, c’est pas plus mal. De toute façon, partir chez nous en Auvergne c’est pas comme si on partait aux Comores à date fixée. Après tout, on a la chance de partir quand on veut, la maison nous attends, et n’attends que nous.
Donc, cette semaine, je garde les garçons à la maison, ce qui va leur permettre de se reposer un peu, et c’est pas du luxe, la semaine prochaine stage de 5 jours poney, au lieu de trois, et ca tombe bien aussi car ca me laisse plus de temps pour préparer les affaires, et puis départ le 13 juillet. Du coup, moi qui étais très angoissée par toutes ces choses qui s’enchainaient trop vite pour moi, par ce mois de juin que je n’avais pas vu passer, ca va mieux. J’ai l’impression que ces 13 jours de juillet me donnent du souffle. On a deux semaines sans rien de prévu, et ca fait du bien ! A la rentrée, les choses ne seront pas pareilles, ca m’angoissait, ca va beaucoup mieux.
Ma « copine d’école » déménage, la directrice change d’école, la fille de mon autre copine arrête le poney… et moi, et moi et moi ?
Moi rien.
C’est toujours plus nul pour ceux qui restent, pour ceux pour qui rien ne change.
En partant encore plus vite en vacances, que mes amies, j’avais l’impression de fuir en avant.
Là, je sais que je vais me retrouver plus seule à la rentrée, mais je suis plus sereine. Les sorties d’école seront moins sympas, les matins moins complices, les pic niques moins improvisés, les mercredis moins mercrethon… et alors ? ainsi va la vie !
Tout ce qui m’angoissait hier, me semble moins dramatique aujourd’hui.
Comme si le poney reporté constituait une sorte d’acte manqué, me donnant un peu d’air. On a eu tellement d’activités tout au long de ce mois que j’attendais avec impatience notre exil au vert. Et là ce report, ce trouve ca tellement parfait… Comme un sas de décompression dont j’avais sans le savoir besoin. Allez, demain, je vous parle de Bruno et de ma mésaventure avec lui…

Un petit café pour la suite ?

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