jeudi 30 septembre 2010

Ensembles pour les non voyants

 

Combien d’entre nous ont dans leur entourage, proche ou lointain, une personne mal voyante ?

Combien d’entre nous peuvent imaginer le quotidien lorsqu’on ne voit pas ?

Il y a fort fort longtemps, alors que j’étais étudiante, j’avais un prof de math aveugle. Un excellent prof avec qui ont collait par groupe de 8 simultanément. Il avait en tête chaque exercice donné à chacun, et quand il nous interrogeait au tableau, il nous prenait la main pour que nous lui montrions du doigt les inflexions de la courbe de la fonction étudiée. Puis, dans un immense classeur rempli de feuilles blanches cartonnées, il burinait en braille les notes attribuées.

Car, oui, les non voyants,malvoyant  lisent et écrivent en braille. Des pavés énormes, peut pratiques pour la lecture du dernier Anna Gavalda –au hasard…

Non pas au hasard justement !

L’Association Valentin Haüy sensibilise le public à la cause des personnes aveugles et malvoyantes avec un dispositif original et participatif : le premier livre AudioSolidaire. Le geste est simple et ludique : il s’agit de lire quelques passages du livre « ensemble c’est tout » d’Anna Gavalda en fédérant ainsi plusieurs centaines de personnes.

Comment faire pour être solidaire de ce projet de livre audio  ? : On se connecte sur le site www.avh.asso.fr/audiosolidaire, on choisit un extrait du livre, et on le lit !

C’est plutôt simple, non ?

Vous avez jusqu’au 29 octobre pour boire de la tisane au miel, éclaircir votre voix et vous entraîner à la lecture.

N’hésitez pas à faire passer !

Last but not least, comme une bonne action ne vient jamais seule, un petit concours élit la meilleure vidéo pour un futur spot TV. N’hésitez pas à voter pour votre vidéo préférée sur le site. Il s’agit de choisir le meilleur spot présentant l’association et les difficultés de la vie quotidienne des personnes malvoyantes.

 



 

jeudi 23 septembre 2010

Simple comme un coup de fil – 2

- Allo ?

- Allo ? Allo ? [ça sent le démarcheur téléphonique… mais riche de ma récente expérience, je décide de laisser sa chance au produit…]

- Bonjour je suis Machine Machin de la société Ducâble, est ce que je peux parler à Monsieur Kabo ?

- [c’est bien connu que seuls les hommes ont le gène de la technologie, alors pourquoi s’adresser à ses seins quand on a besoin de l’avis du Dieu ?] Monsieur Kabo n’est pas là…

- Vous êtes Madame Kabo ?

- Ha non, je suis la nounou ! [mon fils me regarde avec des yeux ronds comme des boulons, commence à ouvrir la bouche, d’un geste je lui fais signe de se taire…]

- Et quand pourrais-je joindre Monsieur Kabo ?

- [elle commence à m’énerve celle là à toujours vouloir s’adresser à mon mari !Madame Kabo, bien que blonde-inside a aussi un QI positif] Rhooo, pas avant 21 heures hein ! [nan mais ! ]

- Très bien, merci mademoiselle… au revoir et bonne journée !

- … sgroumph…

mardi 21 septembre 2010

Simple comme un coup de fil


- Allo Madame Kabo ?

- Ouiiii ? [un oui méfiant, celui que l’on donne au démarcheur téléphonique, celui qui écoute mais qui s’apprête à interrompre l’interlocuteur au plus vite invoquant le prétexte fallacieux]

- Je suis Monsieur Astruc du cabinet de recrutement chose… je vous avais contacté au mois de juillet…

- Ha oui, je m’en souviens… Vous deviez m’envoyer un mail… que je n’ai jamais reçu [et comme je n’ai pas relevé votre numéro, n votre nom, ni rien se rapportant à vous, je ne vous ai pas rappelé… en plein mois de juillet en plus… vous n’y pensiez pas !]

- Je vous avais contacté pour un poste de responsable de département… à Lugdunum…

- Ha oui, je me souvient… mais voyez vous, je suis dans la région de Lutèce, alors, Lugdunum… à moins qu’il ne s’agisse majoritairement de télétravail…

- Heu non, pas vraiment, il ya a quand même les équipes commerciales à mettre en place, en télétravail, ce ne serait pas possible…

- Je comprends…Et il consistait en quoi déjà ce poste à Lugdunum? [des fois que je veuille regretter de ne pas vivre entre les deux fleuves…]

- Il s’agit d’un poste de responsable du département transport dans une multinationale. Vous seriez en charge de … blablabla et blablabla et aussi… [il me déverse toute une liste alléchantes de choses que j’ai pu faire dans une vie antérieure, à l’époque où j’étais reine du monde, avant d’être mère…]. Le siège étant à Hambourg, vous auriez quelques déplacements là bas, à raison d’un tous les trois mois…

- Le poste semble intéressant… Mais voyez vous, je vis à Banlieue-là, et je n’ai pas pour projet de déménager pour le moment…

- Ha oui, je comprends… à vrai dire, je m’en doutais un peu… Mais juste pour compléter notre dossier, auriez vous un peu de temps à me consacrer pour me dire ce que vous faites en ce moment ?

- Oui, bien sûr !...


Ainsi, telle la desperate housewife de base, je lui raconte mes enfants, les plus beaux de la terre, qui sont bien sûr scolarisés, mais qui ont oh combien besoin de leur maman… Je lui parle de mon mari qui ne peut vivre sans ma présence –qui lui repasserait ses chemises ? (heu qui donnerait ses chemises à repasser, je veux dire), et puis mon engagement dans diverses associations où je suis bénévole, de mes cours aux beaux arts, de mon projet de bouquin en cours…

Je n’ai même pas l’impression de le saouler. Au contraire, il me parle de sa sœur qui elle essaye d’écrire sur internet, et nous voilà partis sur les blogs…

- Mais au fait, le poste à Lugdunum, il était à combien ? –juste pour savoir…

- Heu… [il cherche, bafouille un peu] alors, c’est un peu difficile parce qu’il y a une part variable et d’autres avantages, mais il est à 55k€

- Ha… [à vrai dire, je ne sais même pas si c’est un bon ou un mauvais salaire pour le poste, mais il interprète mon ânonnement comme le signe d’une déception].

- Oui, je comprends, que le salaire ne soit pas celui que l’on peu espérer dans le secteur de la banque ou de l’assurance… Le transport n’est pas un secteur qui paye beaucoup… mais le poste est intéressant…

- Oui, intéressant… mais à Lugdunum… désolée !

La fin de la discussion n’est que banalités et politesses, il reprend mes coordonnées. Je l’entends tapoter sur son clavier, je le devine annoter mon dossier : « prétentions prétentieuses, Lutécienne »

lundi 20 septembre 2010

Insomnie

De plus en plus souvent, je ne sais pour quelle raison, la nuit, en pleine nuit, je me réveille. Il peut être trois ou quatre heures. C’est peut être une pression de vessie, un changement de luminosité, un bruit.

Alors les idées viennent, affluent, se bousculent. En tournant dans ma tête, elles me vrillent le corps, l’oreiller, la couette. Elles vrillent même l’homme qui partage ma couche. Les idées se forment et se déforment, deviennent mots, phrases, textes entiers. Il faudrait que je puisse les coucher. Sur du papier, un carnet, ou même un clavier. Au pire il faudrait que les mots, les phrases, les textes arrivent jusqu’à ma gorge, ma bouche, et que je puisse les recracher dans un dictaphone. Les enregistrer, les consigner, pour ne pas les perdre.

J’ai ainsi trouvé le début d’une dizaine de nouvelles, des histoires illusoires, des rencontres virtuelles. Mais n’ayant ni papier, ni clavier, ni dictaphone à portée de lit, les seuls sons émis par ma gorge, les seuls gestes surgis de mes doigts sont ceux qui ont découlé de l’homme qui partage ma couche.
L’homme éveillé par les vrilles s’est enfouit sous la couette. Les idées se sont évaporées emportant avec elles les mots, les phrases, les textes…

vendredi 17 septembre 2010

jeudi 16 septembre 2010

Au sujet des it-sacs

Je trainais tantôt au dans le quartier du Bon Marché (oui, il faut bien que je finisse de déjeuner à l’abri des fesses perverses, cf le billet d’avant), et comme souvent, j’aime à tâter du sac…


- Le Dior Libertine (1700€, tout en cuir d’agneau, doublure comprise) souple, doux, grand. Trop grand, trop doux, trop souple. Existe en deux tailles, le petit étant trop petit à mon goût, le grand trop grand… etsurtout, trop cher ! Je passe.

- Le Balenciaga Day (dans les 800€), un vieux de la vieille, dont seules les couleurs chatoyantes se renouvèlent. J’aime le modèle Giant, avec de gros rivets argentés, marre des petites lanières qui se dédoublent, cassent, et ne se remplacent pas harmonieusement, car les couleurs virent sur les sacs, pas sur les lanières neuves… On connait les inconvénients des Balenciaga. Celui-ci à un gros avantage pour un hobo : une fermeture éclaire, une bonne taille. Le modèle a fait ses preuves, simple et efficace. Trop vu peut être ? D’où le Day… exit les City et autres Work ou Part-time. Une perte de tenue à la longue ? Surement...

- Le Chloé Marcie Hobo, en Large. Oui, je l’ai enfin vu, et touché de mes yeux ! (oui, je touche de mes yeux, pas vous ?) En couleur Whisky en plus. Je rappelle qu’il s’agissait de ma quête suprême du printemps dernier : taille, forme et couleur, et que par défaut, je m’étais rabattue sur le petit hobo en moka… En fait, je suis contente d’avoir pris celui que j’ai en l’absence de ce grand modèle : trop grand, trop orange, pas assez souple (même si la souplesse s’acquière à l’usage…). Et puis je dois avoueraussi posséder la version sac... Exit également  le Hobo Chloé.

- Le YSL Roady, une autre obsession du printemps passé… Existe en deux tailles, trois cuirs, deux finissions, dont une à la doublure imprimée léopard…, plein de couleurs... Dont un cuir sublime (de la chèvre), une couleur Camel parfaite, la bonne taille. Autant dire : OHC (Objet de Haute Convoitise)… Juste un peu plus cher que ce que la décence accepte…

- Prada : la petite baguette bi-color, trop petite, minuscule, ne contient même pas un porte feuille, un Iphone, un carnet, trois stylos, un paquet de kleenex, et un appareil photo…  1050€ pour promener unsac vide, ou presque... Exit !

- Enfin, last, but not least, petit tour chez Jérôme Dreyfuss, créateur adulé puis banni par les bloggeuses modes de tous poils. Les vendeuses ont dû être briefées afin de promouvoir Brice, modèle porté par la Première Dame dans le film de Woody, coupée au montage (Brice, la Première Dame, quel humour Monsieur Jé !). Pour ma part, je note surtout Bob en cuir de veau noir, un peu plus rigide que l’agneau, donne plus de tenue à ce sac chewing gum. "somptueux" me répéte la vendeuse à courts d'adjectifs sublimatifs. Le cuir de chèvre donne aussi de la tenue à Twee… Mais 500 ou 600€, c’est au-delà de ce que je compte mettre dans un sac de maraudage de Jérôme Dreyfuss…

Alors ? Et Dieu dans tout ça ?
Oui, il y a le Yves Saint Laurent qui constitue chez moi une éternelle effervescence… Mais à part ça pas de coup de cœur irrationnel. Je suis repartie avec mon Marcie perso sous le bras, avec la certitude d’avoir un très beau sac, et sans l’urgence d’en posséder un autre. Cela dit, si petit papa Nowel venait à passer par ici, le Roady, grand modèle, en cuir de chèvre camel, intérieur léopard…Ou le Day en Seigle... Bon, je dis ça, je dis rien ! (incorrigible)


mardi 14 septembre 2010

Promenons nous dans les bois…

Il y a quelque temps, je cherchais un coin tranquille pour manger vite fait une nourriture totalement diététiquement incorrecte. Une boite de neuf sauce curry et bar-B-Q (oui, carrément) et un grand coca zéro… à emporter d’ailleurs…

Je cherchais un coin où m’empiffrer à l’abri des regards, un endroit pas trop désagréable à regarder où garer ma voiture et manger vite fait en écoutant l’émission de Morandini, un endroit d’où filer vite fait à mon rendez vous, un endroit où manger seule ne se verrait pas.

Sur ma route se trouvait, à presque un détour, le bois de V. Charmant endroit muni de petits parkings tranquilles, ombrés et bucoliques à souhait. J’en choisi donc un presque vide et me gare le plus loin possible des autres voitures. Des sportifs me dis-je qui viennent courir entre midi et deux, quel courage…

Ouvrant ma boite de neuf et mes sauces, le tout en précaire équilibre, je vois arriver une voiture, se garer non loin de moi et en descendre un homme –chauve, qui file à vive allure vers le bois tout en descendant son pantalon, découvrant ainsi une paire de blanches fesses… « Pauvre gars, me dis-je, il doit vraiment avoir une pressente envie pour se précipiter ainsi derrière les fourrés au risque d’être vu de la pique-niqueuse automobile que je suis ». Avant de disparaître totalement, l’homme me jette un regard, comme gêné d’être vu… Les minutes passent et les nuggets disparaissent. Ayant sifflé ma dernière goutte de coca, je redémarre et amorce mon départ. C’est alors que je vois le type revenir, remonter dans sa voiture, et partir. « Pauvre gars, me dis-je, c’est le retour de la gastro… »

Le soir je raconte l’anecdote du type qui va chier dans les bois à mon c&t qui éclate de rire : « Le bois de V, dis-tu ?
- oui…
- mais t’es bien naïve ma pauvre chérie ! Ce bois est connu pour être un haut lieu d’échangisme local ! Le type n’allait pas chier, mais t’attendait… Il t’a même montré ses fesses pour t’appâter !
- ha ? merde…


Il y a peu, je cherchais le même type d’endroit pour manger vite-fait et en solitaire un rouleau de printemps avant de filer à un rencard… Riche de mon expérience du bois de V, je me dirige vers le bois de M, près des étangs fréquentés par des pécheurs. Je gare ma voiture sur le parking face à l’eau et m’apprête à dégainer ma cannette de coca zéro quand je vois un type sortir de sa voiture et s’enfoncer dans les hautes herbes vers l’étang. Derrière mes lunettes sombres, je fais semblant de ne rien avoir vu. Les minutes passent et d’autres voitures passent sur le parking, puis s’en vont. Un couple s’arrête, descend. Elle se dirige vers les fourrés, et il fait semblant de partir, puis l’attend et elle repart avec lui… Le type des hautes herbes ressort de sa cachette, remonte dans sa voiture…

C’est fini, je ne suis plus tranquille. Je remballe mon rouleau de printemps, siffle la fin de ma cannette et redémarre à mon tour. Je finirais de manger plus tard, chez moi, ou dans le parking du Bon Marché… Tant pis.

Est ce que tous les bois de la région parisienne regorgent de pervers échangistes, ou est-ce moi qui voit le mal partout ?

lundi 13 septembre 2010

Le lundi c'est raviolis

L'instant culturel du jour n'a rien à voir avec l'ancien Viet-Nam, à toutes fins utiles.

à l'aventurier qui se reconnaitra (ou pas)

mercredi 8 septembre 2010

Shiva, le ménage sans Loreleï


Que celles qui n’ont jamais soupiré pour leur perle perdue me jettent la première gratounette. Que celles qui n’ont jamais pensé à l’entreprise de nettoyage face à l’incompétence de leur femme de ménage  improvisée, bavarde et inefficace se jettent sur ce qui suit… à vous, à celles qui en ont marre de payer une miss catastrophe   –souvent au black, en plus !
Shiva... shiva, la déesse aux nombreux bras, celle dont on rêverait pour nettoyer notre maison, celle qui frotterait comme une folle sans rien casser, celle qu’il ne faudrait pas chercher à coup de multiples coups de téléphone à d’anecdotiques petites annonces, et autant à d’hasardeuses références… Mais, oui, Shiva, existe ! shiva est une société d’aide à la personne proposant des aides ménagères, plus de 40 agences françaises employant plus de 2500 personnes, qui dispensent plus de 800 000 heures de services ménagers à des particuliers. shiva  recrute rigoureusement ses aides ménagères, forme de façon continue le personnel de maison aux méthodes et techniques du ménage  –mais, oui, aide ménagère ne s’improvise pas ! De plus, la société suit la qualité des prestations de ses employés sur le terrain. Bien sur, elle assure la prise en charge des formalités administratives (bulletins de paies, déclarations, cotisations, attestations pour réductions fiscales, …).
Cette année, shiva  organise un concours et une élection afin de démontrer (si besoin !) qu’être employé de maison nécessite rigueur, compétences techniques et professionnalisme. Avec shiva , “les spécialistes de l’impeccable”, être employée de maison ne s’improvise pas… Ainsi, shiva organise l’élection du meilleur employé(e) de maison 2010 : “Les Victoires de l’Impeccable”. Chaque agence shiva  en région organise actuellement les sélections des candidates (tests pratiques et écrits de ménage  et de repassage). Les finalistes de chaque région iront à Paris pour la grande finale le 18 novembre 2010. À cette occasion, une ultime série d’épreuves leur sera proposée par un jury d’experts, qui élira le spécialiste de l’impeccable 2010. Au-delà de ce titre, le vainqueur empochera une somme de 10 000 euros. Vous pouvez suivre l’actualité de ce concours sur le site événementiel conçu pour l’occasion : www.victoires-de-limpeccable.fr et y découvrir également : des « trucs et astuces » shiva en images ainsi qu’un forum permettant d’échanger astuces et conseils de ménage-repassage. Ne loupez pas les petites vidéos de miss catastrophe… des moments qui nous sont certainement arrivés à toutes !
Enfin, last, but not least : il y a du jeu-concours pour gagner une année gratuite de services  ménage-repassage shiva ! (en un mot comme en cent, pour toutes celles n’ayant pas encore trouvé leur Loreleï : foncez sur le site !)
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vendredi 3 septembre 2010

d'autres diraient "spleen"

« Moi, mon âme est fêlée, et lorsqu'en ses ennuis
Elle veut de ses chants peupler l'air froid des nuits,
Il arrive souvent que sa voix affaiblie
Semble le râle épais d'un blessé qu'on oublie… »


Et un jour, le vent s’est levé. Un vent chaud, bouillant comme venu du désert. Il a séché les maillots et les serviettes, effacé les goutes d’eau sur les corps bronzés, emmêlé les cheveux ébouriffés… Et le lendemain, les feuilles des marronniers étaient devenues rousses, le vent avait faibli, changé de cap, il ne venait plus du sud ouest, mais du nord… alors il a commencé à faire froid.

Et soudain, il a fallu remplir les valises, entasser les cris des enfants dans la voiture, lever la main, faire un signe à Loreleï, et la voiture a roulé, vers le nord.

Tout est arrivé très vite. C’est encore avec le goût des barbecues et de l’eau de la rivière dans la bouche, avec la chaleur du soleil sur la peau, la luminosité des soirs de fin d’été dans le regard, qu’il a fallu marquer les stylos, fermer les cartables et prendre le chemin de l’école.

La rentrée est passée. Les enfants ont retrouvé leurs copains dans leurs nouvelles classes. Ils sont contents, je le suis pour eux. Les valises me narguent encore au pied de l’escalier, les jours à venir s’annoncent chargés de remises en route, de réunions, forums d’assoces, visites médicales, courses d’hiver… Alors, pour ne pas y penser, j’arrose mon jardin.

Un petit café pour la suite ?

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