vendredi 30 avril 2010

Le Prince


Hier j’ai été visiter un château voisin. Un château renaissance, où vivait un Prince. Le toit du château a brulé, le Prince s’est installé dans la maison du jardinier. C’est plus facile à chauffer. Il a moins de soucis avec son toit… Il fait visiter son château, l’entretien des vieilles pierres coute cher. Moderniser ou rester d’époque ? Il a choisi.
Moi, j’ai des soucis avec mon toit, j’ai des gouttières. C’est bon de parler de ses problèmes à quelqu’un qui vous comprend. Maintenant, j’ai l’adresse d’un couvreur en Lauzes. Je n’ai plus qu’à jouer au loto… A ma façon, j’ai choisi aussi.

Il est gentil le Prince, très poli, et accessible. Comme quoi, il ne faut passe fier aux apparences, encore moins aux préjugés liés au rang. On devrait passer plus de temps avec les Princes de sang.

Mais, oui, on le savait déjà.

jeudi 29 avril 2010

Des nouvelles de Lorelei 2


- Ha mais je ne vous ai pas dit ? on va aux « Zamours » mon homme et moi ! - Ha ?!
- Oui au début, on y avait inscrit mon beau fils et sa copine, mais ils n’ont pas voulu y aller, alors ils ont dit qu’on avait qu’à y aller nous-mêmes ! On a passé le casting, et ils nous ont retenus. Alors, on va monter à Paris pour l’émission. Vous savez quoi ? On s’entraine !

Je suis muette de ce moulin à paroles qu’est ma fidèle Lorelei.

- On a passé le casing et ils ont dit qu’on était pris, il faut qu’on aille à Paris, à la Plaine, vous connaissez ?
- Heu… la Plaine Saint Denis ?
- Oui, c’est ça ! C’est là qu’on doit aller, s’enthousiasme-t-elle. Je voudrais tellement monter à la Tour Eiffel avec mon homme ! On va partir le matin, on prendra la nationale, c’est moins cher, comme de toutes façons on passe l’après midi…
- Heu… la nationale ? vous êtes sûre ?
- Oui, j’ai regardé dans Via Michelin, c’est la Nationale 7 !
- Mais, c’est que vous risquez d’y passez du temps
- Oh mais on n’est pas pressés, on va partir très tôt le matin, il faut qu’on y soit pour deux heures ! Et puis c’est moins cher que l’autoroute et plus joli…
- Franchement, Lorelei, à votre place, je prendrais la nationale au retour. Je partirai la veille pour arriver sans stress, et au retour, je ferais du tourisme et tout ça..
- Oh, mais je ne suis pas stressée ! Moi je le connais bien mon homme, et là, je le fais réviser pour pas qu’il se trompe !
- Ha bin alors, puisque vous révisez… Vous me direz quand vous passez, que je vous regarde !

mercredi 28 avril 2010

Des nouvelles de Loreleï


- Vous savez quoi ? J’ai été voir un voyant !
- Ha bon ?!
- Oui, un nouveau qui vient de s’installer !
- Et il vous a pris 50€ ?
- Non 25. Aussi je me suis dit que ce n’était pas un escroc.. Une heure et demie, il m’a parlé ! et il m’a dit plein de choses !
- [que vous vouliez entendre…]

- Il m’a dit que ma fille allait avoir un troisième enfant, que mes deux belles filles allaient avoir des garçons, que tout allait aller bien avec mon homme, et que cet homme là il m’aime à la folie, d’ailleurs il a dit qu’il allait me demander en mariage ! Il a dit aussi que j’étais ici pour rester très très longtemps !
- [je ris, une perle pareille, je ne risque pas de vouloir m’en séparer !]

- Et puis il a dit que tout irait bien, vous pouvez pas savoir comme je suis contente, ça m’a vraiment rassurée ! Maintenant je sais qu’on vieillira ensembles mon homme et moi !

mardi 27 avril 2010

Je prends mon temps


Ici, le temps s’arrête. Alors je prends mon temps.

Immobile comme ces Vieilles Pierres qui m’abritent le temps des vacances. Immobile, ne rien faire, ne rien dire, que personne ne sache que je suis là, profiter de ce calme et de cet isolement si cher à mes vagabondages mentaux. Les autres arrivent toujours trop vite. En attendant je profite.

lundi 26 avril 2010

Vert

À l’instar de celui qui chantait « je voudrais être noir », je pourrais dire « je voudrais être une vache ! » et me repaître de toute cette tendre verdure à mes pieds…

C’est vert.

C’est ce qui frappe le plus en arrivant : cette herbe chlorophylle. La lumière s’y reflète, éblouit.

Retour à la campagne, le temps des vacances. Il fait beau, les enfants n’ont pas tardé à ressortir tout ce qui roule et tournent avec tels d’infatigables derviches tourneurs. Le sable crisse sous les pneus des véhicules : vélos tracteurs, remorques, jeeps, motos…

Indifférente à cette nouvelle agitation, l’herbe pousse, les bourgeons grossissent, la nature, sous jacente est prête à s’épanouir, prête à exploser, dans à peine quelques jours…

jeudi 15 avril 2010

Le parfum

Non pas le livre… qui ne me tente pas du tout, je n’aime pas les personnages horribles quand bien même ils puissent avoir le meilleur des dons.

Je crois que la fidélité à mon parfum a toujours été inversement proportionnelle à celle octroyée à mon homme du moment. (je rassure immédiatement mon c&t : je tourne sur plusieurs jus en ce moment… Keep quiet Darling !)

Mon premier parfum a été Chamade (Guerlain), un oriental Chypré, comme ils disent. D’abord un tout petit flacon, un échantillon qu’une parfumeuse (vendeuse de parfumerie), avait donné à maman. Je l’ai porté jusqu’à la lie. Goutte à goutte, à peine une touche sous mon écharpe, une odeur juste pour moi. A quinze ans, je me fichais des autres. Il sentait le chaud, ça me rassurait surement. C'est ainsi que j'ai découvert l'Heure Bleue...

Puis j’ai porté Coco, longtemps... Et Opium... Et Poison, jusqu’à l’écœurement… et l'infaillible Loulou...
Je reviens toujours à l'Heure Bleue, épisodiquement à Chamade. Mais en tant que fashion victime, je cède aux derniers jus sortis, surtout ceux qui sont joliment vantés sur papier glacé… au moins pour tester. Un flacon est vite passé, au pire oublié.
J’ai connu une longue série d’infidélités à durée variable : Allure, Dune, Dolce Vita, Envy, Baby Doll... Le plus souvent lassée de sentir "mon parfum" dans le sillage d'une autre...
Si ma vie amoureuse avait était calquée sur les parfums, je serais adultère, polygame.

Je me parfume tous les jours, ou pas du tout, parfois plusieurs fois par jour. Pas toujours du même jus ! Tout dépend du temps, de l'heure, du mood, de l'activité du jour... Si le parfum avait été homme, je serais une parfaite catin !
Quand mes enfants étaient petits, tout petits, j'avais arrêté de me parfumer les premiers mois, pour ne pas destabiliser leur mémoire olfactive... Puis j'en avais remis, petit à petit, d'abord avec les versions dites "fraiches" pour l'été, Flower de Kenzo version été, puis en eau de parfum, un temps... pour ne garder que le Flower Oriental. Aujourd'hui, mes enfants me disent "tu sens bon maman", ou "j'aime ton parfum"... j'aime !

Je craque sur les Sucrés, les Boisés, ceux qui rappellent l’enfance, les bonbons, rarement les Fleuris. Je déteste les dits « Frais » qui sentent l'océan, et il existe une odeur qui me rebute sur beaucoup de Calvin Klein (le musc blanc, l'iris ?)…

Avec le temps, je jette mon dévolu sur les parfums plus rares, confidentiels, et je teste les hits du moment. J’ai actuellement : le Balenciaga, le Chloé (comme par hasard...), parce que c’est la mode... redevenue fidèle à Guerlain, j’aime l’Instant Magic, parfois aussi Flower Bomb de Viktor&Rolf (dont j’aime les fringues…), Kenzo Amour, et Black Orquid de Tom Ford pour les jours où j'ai grand besoin de m'affirmer. Enfin, un cru Serge Lutens (Bois et Fruits) pour les occasions particulières, jalousement gardé à l'abri de la lumière...

Et puis, il ya ceux que je regrette, qui ont disparu de la vente, je pense à Nu de YSL dont je ne garde plus que le flacon noir-marine, et le souvenir de son odeur... (une odeur très "Tom Ford" en fait, que l'on retrouve sur les jus qui ont eu son aval à un instant de sa carrière), tout comme le Rush rouge de Gucci qui se fait de plus en plus dur à trouver…

Bref, je suis une zappeuse en matière de parfums, incapable de la moindre constance, et parfois d’une incompréhensible fidélité…

(en écrivant ce billet me reviennent à la mémoire des dizaines de parfums ayant traversé ma vie, plus ou moins longtemps, avec plus ou moins de bonheur... et de me dire : tant de chemin parcourru, déjà ?)

mercredi 14 avril 2010

Ennui (du chat)

Chéri, notre chat s'ennuie, je crois qu'il a besoin d'un ipad...



NB : l'animal n'est pas notre chat

dilemme

Chloé Marcie     VS    Chloé Marcie Hobo
(le vraie couleur convoité est "whisky"...)


samedi 10 avril 2010

Ennui et dilemme

L’ennui avec les vacances, c’est qu’elles ont toujours une fin. L’autre ennui, c’est que cette fin arrive toujours trop vite. L’autre ennui encore, c’est qu’au retour des vacances, il faut défaire les valises, laver-repasser le linge, et tout redispatcher dans les armoires de chacun. Depuis la rentrée, j’ai l’impression que je n’ai de cesse que de faire te défaire des valises…

- de quoi te plains-tu me souffle Athéna ? ça veut dire que tu n’as de cesse que de partir en vacances…
- et d’en revenir… toujours.

Alors, me voilà, la grosse valise rouge trône encore au milieu du séjour, la petite a été montée par mon c&t, ouverte sur le lit, elle attend de régurgiter son contenu. Faire et défaire les valises, voilà.
Je suis prête à accepter n’importe quelle activité pour peu qu’elle puisse me faire repousser la corvée.

Comme toujours, les vacances ont filé trop vite. À peine installés qu’il a fallu quitter la montagne. Deux jours de pluie, quatre jours de beau temps, un jour de tempête vent-neige, et retour. A peine le temps de se sentir à l’aise sur les planches, à peine le temps aux enfants de gagner de nouvelles médailles, à peine un petit tour d’hélicoptère autour du domaine, la visite d’un ami, et voilà, il faut déjà partir. Remettre tout le fourbi dans la voiture et tracer la route, éviter les radars, se demander ce que font toutes ces voitures de flics perchées sur les ponts surplombant l’A6 ?

- De quoi tu te plains encore ? La capitale du monde te manquait, avoue…
- Vrai… très vrai…

Les valises ont fini par se défaire, le linge se ranger, le sal, au sale, est repassé et rangé. Jusqu’à la prochaine…
J’ai retrouvé la capitale et les affres des dilemmes.
D’ailleurs, à propos de dilemme, une idée pour celui-ci ?
(Marcie-Chloé  VS Roary-YSL)

Un petit café pour la suite ?

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