lundi 5 octobre 2009

Deux mille mètres plus tard

(photo Elena Kalis)
Deux doubles expresso, une tartine de miel, un jus de citron…Motivation, en hausse.
Je passe à la pharmacie, deux boites de doliprane 1000, deux boîtes d’Advil. Deux bouteilles de solution hydro-alcoolique. C’est bien de stocker, ça fait trois semaines que j’essaye d’en acheter.
Je textote mon cher et tendre : « dispo pour dej avec moi ? » la réponse ne se fait pas attendre : « suis en réu toute la journée ». Bon, ça c’est fait.
Tant pis, je vais occuper mon temps de midi à nager. Soit ça me guérrit, soit, ça m’achève… pas de milieu. Je me fais un peu violence pour y aller, mais je sais qu’après je serai bien. (ou pas)
Ticket, vestiaire, douche, pédiluve. Peu de courageux dans l’eau. Faut dire qu’avec ce qui tombe à l’extérieur, seuls les plus motivés sont arrivés.
Dans l’eau un grand type fait des longueurs. Il nage comme une enclume, mais avance à bonne vitesse, tout en force. Je le suis. Il fatigue, je le double. Il me suit. J’ai envie de lui demander combien de mètres il a nagé, car moi je n’arrive pas à compter. Mais déjà il s’en va. Petit joueur !
Arrive une nana. Elle chausse ses palmes. Moi aussi. Pendant un moment on se croise à mi-bassin, puis je la remonte. J’ai envie de lui demander combien de mètres elle nage… car moi, ça fait longtemps que j’ai perdu le compte.
Tiens et si je mettais en pratique ce que j’ai vu sur internet concernant le passage des bras en dos ? Force est de constater que ça avance mieux… Tiens, et si j’essayais de nager comme un dauphin ? Et si j’allais ramasser les cerceaux au fond du bassin ? et si je poussais ma planche au lieu de la faire glisser ?
Peu à peu, le bassin se vide, d’autres arrivent. Je commence à ne plus savoir que faire. J’ai l’impression de ne pas arrêter de tourner. Les longueurs passent trop vite, et je n’ai pas le temps de réfléchir à ce que je vais faire à la longueur suivante. Je m’ennuie.
Je souffle un bon coup, bois un peu, et sors de l’eau.
Pédiluve, douche, vestiaire, sèche cheveux, chaussures, maison. Deux mille mètres plus tard, je m’alanguis sur mon canapé… Des mails à dépiler et du courrier à traiter…
J’enchaine double expresso et jus de citron, je suis toujours dans du coton. Je crois que j’ai chopé la crève…

4 commentaires:

  1. @ Harry : on ne peut pas en dire autant par chez toi... c'est calme depuis quelques jours.....

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  2. ça va mieux aujourd'hui, suis juste un tout petit peu inquiète :-(

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Un petit café pour la suite ?

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