mardi 23 juin 2009

Saga Sacs : l’Alma Vuitton

Alma Vuitton, ca pourrait presque être un nom. Enfin, je veux dire, le nom de quelqu’un. Alma serait une jeune femme distinguée, née d’une grande famille d’artistes… Elle serait avocate, plutôt à New York qu’à Paris d‘ailleurs… Mais je m’égare là. On parle de sacs ici ! Or donc, Le Alma. Inspiré d'une forme inventée dans les années 30 par Gaston Vuitton, Alma est un classique. En cuir Epi, ce sac porté main est fermé par un double zip et propose deux poches intérieures. Taille : 32cm x 24cm x 17cm - Cuir Epi discrètement frappé des initiales LV, poignées et base en cuir lisse, doublure en microfibre ton sur ton - Pièces métalliques en laiton doré pour les modèles rouge, noir et mandarine; pièces métalliques en laiton argenté pour les modèles mocha et myrtille - Fermeture intégrale par double zip - Une poche intérieure, une poche pour téléphone portable - Porté main - Fourni avec un cadenas RÉFÉRENCE PRODUIT: M5280M Prix du modèle épi : 800€ (quand même !) Le mien est un moyen modèle en cuir épi donc, à noter que c’était l’unique taille au moment où je l’ai acheté. Ca ne fait qu’un an ou deux que je l’ai vu surgir en « grand modèle ». Un peu avec l’avènement des sacs XXL. Cela dit, l’Alma traditionnel, n’est pas ultra grand non plus. Mais encore une fois, mon jugement est influencé par la taille exorbitante des sacs d’aujourd’hui. A l’époque, (et je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans… etc etc ) vers 2003, il me semblait plutôt assez grand pour y caser la moitié de ma maison de l’époque (faut dira aussi qu’on habitait un appartement parisien sous les toits qui devait métrer dans les 35m²). J’ai donc eu mon Alma pour mon anniversaire (15 jours après Noël donc, et pour ceux qui suivent : 15 jours après mon Speedy). Je l’ai volontairement choisi original, ce qui à l’époque, chez Vuitton, constituait un exploit ! Je trouve que Vuitton a vraiment fait un effort ces dernières années pour se moderniser et se renouveler. En 2003, le catalogue maroquinerie Vuitton était un gros livre format A4 avec une page par modèle, dessiné en sépia et écru. Toujours le même catalogue d’année en année, la seule chose qui changeait était une ou deux couleurs du cuir épi. Cette année là, la couleur la plus originale, était « Mandarine ». Et bien sûr, c’est celle que j’ai choisie ! (oui, finalement, j’ai beaucoup de mal avec le classicisme et la traditionnalité !) Alors l’Alma, il est naturellement classe. De forme un peu da-dame, il est impératif de le prendre d’une couleur un peu rigolote afin de ne pas faire le double de son âge rien qu’en attrapant son sac… A propos d’attraper d’ailleurs, on n’attrape pas un Alma. On le tient dignement pas sa double poignée rigide. Et à la main s’il vous plait. Le porté coude ou saignée du bras est impossible à moins d’avoir douze ans ou peser 32kg. Même enfilé sur le poigné, c’est pas pratique, rapport aux anses rigides… Bref, le Alma se porte à la main. Point. Bon, le Porté, c’est fait. La Taille, c’est fait. Les Plus ? Alors les plus… comment dire ? Il crédibilise ? Oui, certes. Il est logeable, oui. Générateur d’entropie ? Moins que le Speedy, car il s’ouvre de façon plus béante que ce dernier. Les Moins ? Son ouverture justement, car entre la fermeture éclaire et la doublure, il y a tendance à se glisser des petites choses telles les clés, les pièces, les badges, enfin tout ce qui est pas très grand et pas rigoureusement arrimé… et quand on ouvre la fermeture éclaire, bin pesanteur oblige, ca tombe ! Et ca c’est un gros moins de conception de ce sac mon sens ! Autre moins, le fait qu’avec l’Alma, on a systématiquement une main en moins… En ce qui me concerne, j’ai arrêté l’Alma avec mon premier enfant, car non seulement j’avais besoin d’avoir mes deux mains pour pousser ma poussette notamment dans les virages esquivatoires de crottes de chien (surtout au début avec le premier, après on devient experte !), mais en plus, être tout le temps en train de rattraper mon porte monnaie, doudou, tétine du niou-loulou, niet ! Depuis cet arrêt, je ne l’ai jamais ressorti mon Alma (le loulou dont il est question a cinq ans et demi maintenant…) En écrivant ce billet, je me suis demandée si je le ressortirais pas un p’tit peu mon Alma… En lui achetant une jolie bandoulière Mandarine (en repassant par la case départ sans toucher 146€ !) par exemple. Sauf que : petit A : pas sûre de la canonicité du look produit en porté épaule ou mieux bandoulière… et petit B, la couleur « mandarine » est « indisponible pour le moment » et ce depuis plusieurs mois, voire années, car j’y avais pensé à un moment donné, voyez… Donc en attendant de savoir quoi faire, mon Alma mandarine dort dans ma malle-à-sacs avec ses petits camarades. Je ne le qualifierai pas d’erreur d’achat, parce que d’une il m’a été offert par mon cher et tendre, et de deux, je l’ai choisi après mure et mature réflexion, mais je dirai plutôt que en quelques années, ma vie a fortement évolué, passant de working girl à maman undesperate housewife, et qu’il ne colle plus trop à mon mode de vie… Cela dit, ca reste un tel basique qu’il n’a certainement pas dit son dernier mot ! Le prochain ? Un petit Dior ? ou le LV Murakami cerises ?

2 commentaires:

  1. je viens juste de "re voir " tes sacs .. ben moi zaussi suis une malade de sacs .. et mais moi aussi j'ai un vuitton épi ! ( un peu zapper le ptit) donc depuis hier je porte mon petit noé épi bleu acheté en 1994 ! Et bien il est super ! pratique ! et pas une ride .. et impec !
    Marci mme Kabo .. ;) c'est un achat de sacs en moins lol

    RépondreSupprimer

Un petit café pour la suite ?

Related Posts with Thumbnails