C’est juste quand on a décidé de faire le sapin qu’on s’est aperçus qu’on n’avait plus le pied du sapin… C’est alors que le c&t s’est souvenu qu’il l’avait jeté en rangeant la cave cet été. Il s’est même souvenu s’être demandé ce à quoi pouvaient bien servir ces morceaux de plastiques verts…
Anyway, le voilà parti, avec le Petit acheter un nouveau sapin.
Oui, chez nous, et jusqu’à ce que les enfants soient majeurs l’on passe les fêtes de Noël chez nous, les sapins sont artificiels… Tant pis pour l’odeur, après tout, il y a des bombes…
Avec le Grand, j’en profite pour faire un saut à la vente privée d’une copine : Princesse Karangasso et shopper quelques petits cadeaux pour Noël (pour la vp, c’est grillé, c’était jusqu’à dimanche, cela dit jetez un coup d’œil sur son site, il doit y avoir moyen d’e-shopper) (et cette phrase n’est nullement sponsorisée).
Lorsque, un peu plus tard nous rentrons à la maison, le c&t se bat avec une biche en plastique et diodes blanches… Une biche électrique… Il en avait envie depuis longtemps… Les enfants sont hystériques. Il y a le cerf aussi… et trente mètres de guirlande lumineuse pour faire le tour du jardin et mettre les bêtes dans l’enclos…
Un peu plus tard encore, le sapin se construit et se décore. Chargé, comme un sapin de Noël qui porte bien son nom. Les enfants veulent absolument tout mettre… Il a la beauté de la spontanéité de l’enfance…
En termes de sapins de Noël, je crois qu’il y a plusieurs écoles… La mienne, est celle du sapin « à l’américaine », harmonie des couleurs, et de décorations, symétrie, équilibre. Chaque boule est placée avec soin de façon à combler un « trou » et à répondre à une alternance précise de couleurs… D’ailleurs, pas plus de trois couleurs pour que l’ensemble ne devienne pas cacophonique… Les guirlandes doivent faire le tour du sapin, parallèles, formant des vagues régulières sur les branches… Les lumières… il doit y en avoir beaucoup, et partout, de façon homogène… Mon modèle de sapin ? Un peu celui de Disneyland, voyez le genre ?
Quant à mon c&t, son modèle de sapin est anarchique. On jette littéralement les guirlandes sur le sapin, celles-ci tombent comme elles peuvent, où elles peuvent… souvent à la verticale. Ca pendouille un peu partout. Puis on y met des boules, là ou on veut. Ou tout autre objet pouvant s’accrocher aux branches. Le sapin selon mon c&t est anarchique… je ne peux vous donner d’exemple du genre… il ne ressemble à rien…
Cette année, notre sapin est chargé, un peu trop bariolé à mon sens, mais garde quand même un certain « équilibre »… Il a beaucoup de lumières (dont des lundi 30 novembre 2009
L’esprit de noël
C’est juste quand on a décidé de faire le sapin qu’on s’est aperçus qu’on n’avait plus le pied du sapin… C’est alors que le c&t s’est souvenu qu’il l’avait jeté en rangeant la cave cet été. Il s’est même souvenu s’être demandé ce à quoi pouvaient bien servir ces morceaux de plastiques verts…
Anyway, le voilà parti, avec le Petit acheter un nouveau sapin.
Oui, chez nous, et jusqu’à ce que les enfants soient majeurs l’on passe les fêtes de Noël chez nous, les sapins sont artificiels… Tant pis pour l’odeur, après tout, il y a des bombes…
Avec le Grand, j’en profite pour faire un saut à la vente privée d’une copine : Princesse Karangasso et shopper quelques petits cadeaux pour Noël (pour la vp, c’est grillé, c’était jusqu’à dimanche, cela dit jetez un coup d’œil sur son site, il doit y avoir moyen d’e-shopper) (et cette phrase n’est nullement sponsorisée).
Lorsque, un peu plus tard nous rentrons à la maison, le c&t se bat avec une biche en plastique et diodes blanches… Une biche électrique… Il en avait envie depuis longtemps… Les enfants sont hystériques. Il y a le cerf aussi… et trente mètres de guirlande lumineuse pour faire le tour du jardin et mettre les bêtes dans l’enclos…
Un peu plus tard encore, le sapin se construit et se décore. Chargé, comme un sapin de Noël qui porte bien son nom. Les enfants veulent absolument tout mettre… Il a la beauté de la spontanéité de l’enfance…
En termes de sapins de Noël, je crois qu’il y a plusieurs écoles… La mienne, est celle du sapin « à l’américaine », harmonie des couleurs, et de décorations, symétrie, équilibre. Chaque boule est placée avec soin de façon à combler un « trou » et à répondre à une alternance précise de couleurs… D’ailleurs, pas plus de trois couleurs pour que l’ensemble ne devienne pas cacophonique… Les guirlandes doivent faire le tour du sapin, parallèles, formant des vagues régulières sur les branches… Les lumières… il doit y en avoir beaucoup, et partout, de façon homogène… Mon modèle de sapin ? Un peu celui de Disneyland, voyez le genre ?
Quant à mon c&t, son modèle de sapin est anarchique. On jette littéralement les guirlandes sur le sapin, celles-ci tombent comme elles peuvent, où elles peuvent… souvent à la verticale. Ca pendouille un peu partout. Puis on y met des boules, là ou on veut. Ou tout autre objet pouvant s’accrocher aux branches. Le sapin selon mon c&t est anarchique… je ne peux vous donner d’exemple du genre… il ne ressemble à rien…
Cette année, notre sapin est chargé, un peu trop bariolé à mon sens, mais garde quand même un certain « équilibre »… Il a beaucoup de lumières (dont des jeudi 26 novembre 2009
Retour au calme
Ça y est, le c&t est retourné travailler, les enfants à l’école. La femme de ménage a eu le bon goût de ne pas venir sans me prévenir. Ça y est, je suis seule à la maison. Vautrée en Z sur mon canap (oui, à la maison, le c&t et moi avons chacun notre canap – histoire de ne pas mélanger les miasmes en temps de grippe ?), je surf, je lis, je commente. C’est mon activité du matin. En équilibre sur l’accoudoir, ma tasse de thé fume.
Ce matin, à l’école, la petite fille qui « avait la grippe A » est revenue. Regards suspicieux des mamans : « mais, comment ? déjà ? »
- oui, en fait ce n’était pas ça. Au bout de trois jours, il n’y avait plus de fièvre, plus de mal de tête, plus de courbatures… Y en a-t-il jamais eu, des courbatures ? Alors arrêt du Tamiflu, dépose des masques (il n’y avait pas de toux, non plus…) et retour à la vie non sans brandir tel un étendard le certificat médical prouvant que tout va bien.
Et combien y a-t-il de cas de la sorte ? Combien sont mis sous Tamiflu, tagués, estampillés « Grippe A » pour un vulgarus virus ? La psychose allant bon train, on peu imaginer un certain nombre de cas de la sorte… Combien de « malades » cloitrés chez eux font les prélèvements permettant d’avérer leur cas ?
Pour le coup, je ne peux que me réjouir. à suivre...
mercredi 25 novembre 2009
Spleen, déprime, dépression, surmenage ?
Entre le spleen baudelairien, la déprime passagère et la dépression, où est la limite, que devient la quête ?
Penser aux cadeaux de Noël pour tout le monde. mardi 24 novembre 2009
Chronophagie
lundi 23 novembre 2009
Happy Birthday BOB !
Vous l’avez surement déjà vu ce nounours, sa bouille bleue ne vous est pas étrangère… Bob ! Bob est la mascotte de Butagaz, Butagaz, tout le monde connait… Evidemment ! Et devinez qui fête ses 40 ans (déjà !) ? Bob bien sûr ! Vous me suivez ?Pour son anniversaire, Bob organise une fête, et comme dans toute fête qui se respecte, il y a des jeux… Ainsi, Bob, nous invite tous à venir Du 19 novembre au 20 décembre 2009 à venir jouer à un grand jeu-concours on-line sur butagaz.fr.
Il suffit pour cela de se connecter à l’espace dédié sur le site www.butagaz.fr (anniversairedebob.butagaz.fr) et jouer aux 4 jeux proposés dans un univers de fête d’anniversaire. L’internaute teste son adresse pour viser des cibles, taper sur des Bobs espiègles, collecter des bouteilles de VISEO ou encore rattraper des saucisses au vol. A chaque participation, l’internaute enregistre son score et cumule des points. L’internaute qui aura cumulé le plus de points au 20 décembre remportera le gros lot d’un an d’énergie gratuit.

Le cadeau à gagner pour l' anniversaire de Bob ? Pas moins d’un an d’énergie ! Je sens que ca va jouer dans les chaumières…
Pour ceux et ceuses n’ayant pas la chance de gagner le gros lot, Bob offre une petite peluche à son effigie, qui à défaut de réchauffer votre maison, réchauffera votre cœur.
dimanche 22 novembre 2009
Prétexte ou vraie réalité ?
En ce moment, l’une des raisons qui m’empêchent de trop me mêler à la foule s’appelle « grippe A ». Emmener les enfants au cirque, au théâtre, dans les magasins me parait multiplier inutilement les risques de contagion de la fameuse Atchin-haine-1. Courir dans les bois, oui ; allez faire du manège au parc, non.
J’ai parfois quelque remord à cette position qui, entre nous soit dit, arrange bien mon naturel casanier et un tant soit peu flemmard. Surtout quand la fameuse grippe semble lointaine, réservée aux médias, quand l’inquiétude ne pousse pas foule à se faire vacciner, quand la vox populi semble susurrer que la grippe, n’est pas si présente, si virulente que sa réputation nous laisse à penser.
Tout à l’heure je reçois un texto d’une copine : « ma fille a la grippe, 39.5° sous Tamiflu, on est tous reclus à la maison pour la semaine ».
Soudain, j’ai mal à la tête, aux tempes. La petite est dans la classe de mon fils. Je me demande même s’ils ne sont pas assis à coté… d’un geste anodin, je touche le front de mes enfants, il est chaud, un bisou sur la tempe pour vérifier leur température… Non, ils ont chaud d’avoir joué. Avec l’énergie qu’ils ont, peu de risque de syndrome grippal. Le syndrome grippal fatigue…
Alors, je me sens fatiguée, barbouillée, j’ai chaud et j’ai froid, la grippe est tout près de moi, de nous… J’ai soif. J’ai lu quelque part, que cette grippe donne soif…
Je cherche quelques infos sur le net. Ne trouve pas ce que je cherche… Je contacte mon c&t sur gtalk, lui explique le cas… « tu somatises » me dit-il… « tu psycho somatises… »
- Oui, mais bon… les vacances, c’est dans trois semaines… ça nous laisse juste le temps de choper la grippe et d’en guérir avant de partir…
- et si on ne l’avait pas ?
En effet, ça serait bien plus simple… Je voudrais bien y croire. En attendant, le père Noël va faire ses courses sur internet, et moi, je vais éviter les lieux trop fréquentés… (Qui a dit que ça arrangeait bien l’ermite que je suis ? …)
Activité Dominicale
Encore un week end où le c&t travaille.
Il est parti ce matin, comme un lundi. « Je rentre tôt » me lance-t-il en descendant l’escalier. « Pas plus tard que Cinq ou Six heures… du matin ! »
- n’oublie pas que tu as rendez vous avec la maîtresse du Petit mardi matin…
(des fois qu’on ne se revoie pas d’ici là..)
Ce matin, j’ai commis l’erreur d’allumer la télé… Il va falloir que je trouve l’énergie pour l’éteindre…
« heu… kabo… c’est assez simple en fait : tu prends la télécommande, vise la télé et appuies sur le bouton en haut à gauche… ça devrait marcher ! »
- ça devrait marcher et générer les protestations appuyées de mes deux enfants hypnotisés par Aladin et ses copains…
Pas d’autre choix que de leur proposer une activité plus alléchante…
« Heee, les garçons !! (Adopter le ton de la pompon girl enthousiaste) et si on allait ramasser les feuilles tombées dans le jardin ?
- oh non… on veut regarder la fin… »
(Aladin, c’est pas comme si on ne connaissait pas l’histoire…)
Try again, same player !
« Heee les garçons !! et si on faisait le tri de vos jouets pour faire de la place à ceux apportés par le Père Noël ?
-mais maman, nos chambres sont déjà rangées….
(Ha bon ?, bon, soit…)
Try again, same player !
“Heee les garçons !! Qui m’accompagne acheter du pain et choisir des gâteaux pour le dessert ?
- pas, moi, pas moi…
(de toutes façons, il était hors de question de les laisser seuls à la maison)
Je m’enfonce dans mon canapé, les jambes repliées sous les fesses, l’ordinateur en équilibre sur l’accoudoir. Je jette un œil par la fenêtre, il va pleuvoir… Il a l’air de faire froid… prétexte à rester à l’intérieur, prétexte à confier l’animation des enfants à Disney Cinemagic…
On sortira après déjeuner. Ça me laisse deux bonne heures pour trouver une activité, une idée de ballade, quelque chose … qui nous sorte tous les trois de notre léthargie…
Le soleil perce soudain la grisaille, comme pour me culpabiliser de m'enfoncer encore... Allez, si dans deux heures il est toujours, là, je me fais violence et les emmène au bois... (croix de bois, croix de fer ? heu...)
samedi 21 novembre 2009
Transcash : transfert de cash

Ceci est un article sponsorisé, je me suis vraiment demandée si j'allais écrire ou pas pour ce produit, puis finalement... L'idée ne me semblant pas mauvaise, je me suis décidée. A la lecture du brief, je me suis vraiment demandé s’il s’agissait d’une blague. Et puis, j'ai compris l'utilité du principe (je rappelle aux lecteurs ma bloditude...)
Pour le principe, il s’agit d’avoir deux cartes : une de retrait, type CB, et une autre type porte monnaie électronique. On gère la première comme une CB « normale » et on « donne » la deuxième à la personne de son choix. On transfère un montant « cadeau » sur la deuxième carte, ce qui va permettre à la personne à qui on l’a donnée d’utiliser cette carte, comme s’il avait lui-même une carte bleue, alors que cette personne n’a même pas forcément de compte bancaire… Un tranfert d'argent sécurisé.
Pour l'utilité ? Vous pouvez donnez un moyen de paiement à quelqu'un qui n'a pas de compte en banque, ou qui n'a pas envie de vider son compte en banque. Une excellente idée cadeau, à l'utilisation bien plus vaste qu'un chèque cadeau qui vous restreint à un certain nombre de magasins par exemple...
Le nom du jeu ? Retenez le, c’est bientôt Noël.. transcash
Ce que vous verrez bientôt grâce à l’agence Buzzman : Une campagne qui met en scène six homonymes de joueurs de foot français à forte notoriété, et qui témoignent de leur transfert … d’argent grâce à Transcash. Quel humour !
La marque qui propose le nouvelle solution de transfert d'argent sur le marché français est aussi visible sur des mini vidéos. Vidéos, consultables sur Youtube :
Les vidéos buzz : http://www.youtube.com/user/cestquoicetransfert
Pour ma part, la campagne "transfert de joueurs de foot" me laisse relativement indifférente vu mes hautes connaissances footeuses… A. Benzema ne me parle pas… Cela dit, je suis sensible à l’humour, tout le monde connait les montant exorbitants des transferts des joueurs…Et si je n'en connaissait qu'un, je citerais Makelele, connu de nom, vu d'ailleurs sur le bord de la route... Puuvez vous me dire s'il est très différent de celui qui a reçu 93€ pour son transfert ? ;o)
Le tag de Charles…
dimanche 15 novembre 2009
Il y a des jours…
Et il y a des jours où rien ne se passe. Des jours comme des dimanches, où le c&t travaille, où les enfants n’ont pas école. Où les heures s’étirent devant un dessin animé à rallonges.
Le Petit dessine, le Grand câline. J’ai oublié de mettre des chaussettes ce matin. Je n’ai pas mis le nez dehors aujourd’hui. A travers les vitres le soleil est trompeur. Dehors l’air est frais, froid, le vent pénétrant.
Combien de dimanches étirés ?
Petite, je me souviens des dimanches comme un jour blanc. Blanc en ce sens que nous ne faisions rien. Papa s’endormait sur le canapé éreinté, et après avoir feuilleté les magasines de la semaine, après avoir lu quelques dizaines de pages du livre en cours, nous allions marcher avec maman. Nous promener dans les rues désertées du quartier. Nous marchions plusieurs pâtés de maison sur l’avenue, jusqu’à une place, ou un musée.
Parfois, sur cette place il y avait un bazar. Nous en faisions le tour, trop heureuses de cette animation inattendue. Nous parlions aussi. De ce que l’on pourrait faire, de là où nous pourrions aller. Pas le week end prochain, mais un week end prochain.
Nous parlions aussi de papa. Médisances et reproches. Ainsi nait la complicité féminine. « il pourrait faire ci », me disait-elle… « il pourrait être comme ça… », aussi. « Regarde les Machins, ils sortent tous les week end, visiter, se promener en famille… » Oui, mais pas nous. Papa travaillait du lundi au samedi de huit heures de matin à huit heures du soir. Parfois plus, parfois, aussi le dimanche. Et plus sa carrière avançait, plus cette situation empirait.
Les vacances ? Nous partions, maman et moi vers des destinations de rêve. Toujours sans papa. Papa, toujours au travail…
Avec du recul, je plains maman. Papa ? aussi en fait.
De mon enfance, je garde une certaine inertie dominicale. Dimanche est le jour où l’on « doit » s’ennuyer. Surtout quand l’autre travaille, et que comme ma mère, je suis seule avec mes enfants.
vendredi 13 novembre 2009
Le rouge pute
Quand j’étais jeune, je tombais invariablement en transe sur le rouge.
J’ai osé le canapé rouge, le manteau rouge (appelez-moi Petit Chaperon…), les chaussures rouges, les pulls bien sûr, une robe (seulement) et les sacs aussi…
Les chaussures rouges, je devais avoir treize ans. Je ne sais pas comment ma mère m’a laissée choisir ces chaussures là. Des escarpins à bout légèrement pointu, petit talon deux ou trois centimètres… Je crois que c’étaient des Bally. Je les ai usées jusqu’à les percer. Je les ai adorées.
Le manteau rouge, est encore à ce jour d'un attrait constant. Je repère un manteau, je me dirige systématiquement vers le rouge. Comme si en cette couleur on voyait mieux les détails. J’essaye la coupe, observe les coutures, la forme. Puis la raison prend le dessus, et si je décide de l’acheter, j’opte pour du noir…
De même, le sac, rouge, a eu sa période. Je suis aussi passée aujourd’hui à des couleurs plus neutres, des camaïeux de bruns, ou alors des tons plus flashy (merci les couleurs Balenciaga !), mais là encore, le rouge attire toujours mon regard, et seule la raison me dirige vers quelque chose de plus neutre.
Il y a peu, nous avons (encore) changé les canapés du séjour. Rouges. A ma décharge, le choix était restreint : entre le blanc, le noir… seul le rouge nous a semblé envisageable…
Le rouge est venu, et parfois passé. Un seul domaine y a longtemps échappé : le maquillage. Je n’arrive (toujours) pas à m’assumer avec un vrai rouge à lèvres. Celui qui laisse des traces sur les joues des enfants, sur la bouche de l’homme, parfois sur le col de sa chemise, sur les verres, sur les tasses de café. Non, le rouge à lèvres, non. Ce n’est pas moi.
Par contre, j’ai essayé un jour d’ennui, un rouge à ongles. Un vrai rouge à ongle. Comme une enfant, d’abord sur l’ongle du pouce, je l’ai contemplé. Comme une goutte de sang sur une peau très blanche. Enhardie, j’en ai posé sur l’ongle de l’index, et sur celui du majeur. Effet incroyable sur les doigts, le rouge fait ressortir la brillance des bijoux. Décidée, j’investi dans la fiole. Bien sûr, je ne prends ni le temps de finir mes doigts, ni celui de gommer le rouge déjà posé.
Pendant le déjeuner, mes amies se sont demandé ce que pouvaient signifier ces trois ongles peints à la main gauche. Quand l’une d’entre elles me pose la question sur une nouvelle mode, j’éclate de rire : mais non, j’ai juste testé en boutique avant d’acheter… »
Bien sûr, j’ai oublié le flacon pendant des mois. L’été entier, même. Et, il y a deux jours, je l’ai retrouvé dans mon bazar. J’ai peint les dix ongles cette fois-ci, avec un bonheur relatif toute fois (merci les bavures inesthétiques…) (merci le stylo anti bavures !). Depuis, j’ai des mains de femme, des bijoux qui ressortent, et quand mes doigts courent sur le clavier, j’ai l’impression de voir de joyeux lutins rire des bêtises que j’écris… Et je ris de ce rouge-pute sur mes ongles qui me ressemble si peu et par lequel je me travestie.
jeudi 12 novembre 2009
Quand rien ne se déroule comme on l’avait pensé…
Il y a des jours…
Il y a des jours où on se prévoit un peu de temps pour soi. Un petit Kiné le matin, puis un zeste de lèche vitrine, peut être même un poil de shopping – à force de lécher… (Heu… esprits mal placés sortez de là !), pour finir dans la moiteur et l’humidité la plus totale (esprits libidineux, même combat !) à faire des longueurs de piscine. Finir par une petite vente privée chez des copines, histoire de boire un thé à la vanille en s’extasiant sur des trucs en perles…
Oui, ça, c’est dans le Plan.
Mais dans la vraie vie, le C&T se réveille à cinq heures quarante cinq, juste pour savoir si je dors… Juste pour savoir si je me lave avant ou après lui… « Non, chéri, je me lave après, bien après… et après la piscine en fait… tu peux y aller » –c’est pas comme si nous n’avions pas deux salles de bain en plus).
Le C&T a (encore) rendez vous place Vendôme, mais aujourd’hui, pas d’invitation crapuleuse au lèche vitrine, ni à déjeuner au Ritz, il a compris, que j’avais « piscine ».
Il est sept heures, et le C&T tout propre et bien habillé (bien peigné aussi) a allumé la lumière, pour que je l’aide à choisir une cravate…
Il est sept heures vingt et le Grand vomi (dans les toilettes, ouf !)
Il est sept heures trente et le C&T se sauve à son rendez vous.
Il est sept heures trente quatre et le Grand a 38.5°.
Il est sept heures quarante et le Petit a 37.2°.
Il est… il est l’heure de mettre de coté les prévisions du jour pour définitivement adopter le Plan B.
Je téléphone au Kiné pour reporter, je dépose le Petit à l’école, je préviens la maîtresse du Grand de son absence, je rentre à la maison (qui n’aura pas vu de femme de ménage cette semaine…), j’appelle la piscine pour décommander mon cours, et met une croix sur mes velléités shopping, vente-privées, copines…
Le Grand se « repose » dans sa chambre avec ses catalogues de jouets (à chacun son lèche vitrine…) et moi, je me rends compte que je n’ai rien écrit ici depuis… une semaine…
jeudi 5 novembre 2009
(date with) Lui –ou pas.
- J’ai rendez vous place Vendöme ce matin, tu as besoin de quelque chose ?
- Quelque chose, genre qui serait emballé dans une boite rouge ? Non, ça ira, j’ai tout ce qu’il me faut… (vous en connaissez beaucoup vous, des femmes qui refuseraient un petit quelque chose emballé dans une boîte rouge ? je suis inconsciente, c’est désormais factuel). Par contre on peut déjeuner en sembles ?
- Au Ritz ?
- hum…
- Ou ailleurs, si tu veux ? Vers Midi et demi ?
- Oui, pourquoi pas… Sauf, que ce midi, j’ai piscine.
- hum…
mercredi 4 novembre 2009
553 km
Cinq cent cinquante trois kilomètres…
Cinq cent cinquante trois kilomètres me séparent désormais de Mes-Vieilles-Pierres. Kilomètres avalés hier sous la pluie battante, dans le brouillard, poussée de travers par des rafales de vent. La route m’était hostile. A moi, ainsi qu’à la palanquée d’automobilistes parisiens ayant eu la même brillante idée que moi : rentrer un jour avant la fin des vacances. Pour que les enfants puissent faire leurs activités mercrediennes, pour avoir le temps de ranger les bagages, pour souffler un peu avant de réattaquer la difficile traversée qui nous sépare de Noël.
Souffler, après les vacances… voilà un concept intéressant…
Souffler tout court… voilà un besoin constant.
lundi 2 novembre 2009
Retour à la vie (courante).
Finalement la semaine a filé à toute allure. Temps magnifique, semaine bien remplie, visites aux amis, voisins, famille. Je suis apaisée.
Je me sens bien. Enfin bien.
J’ai décidé de m’occuper du sens, enfin. Et laisser les besoins à l’essentiel.
(Deux Dolipranes, s’il vous plait pour les lecteurs largués)
J’ai pris une décision, et je l’affirme : j’écris un livre.
J’écris un livre. Fini l’ère du « je voudrais bien –mais j’peux point ».
J’ai une idée, un message, j’ai travaillé une trame, et je déroule mon histoire. Histoire embryonnaire, mais existante.
Je suis enceinte de ce que je veux faire, de mon projet, je suis en train de le réaliser. Je ne sais pas très bien comment, mais pas à pas, j’avance. Je prends mon temps.
J’écris un livre.
Je le redis : « j’écris un livre ». J’ai un peu le vertige à le dire, à le clamer. C’est comme si je voulais m’interdire de me dégonfler, d’abandonner. J’ai commencé tant de fois à écrire, des histoires qui n’ont jamais vu de fin, j’ai souvent dit : « je vais écrire… » pas même osé prononcé le mot « livre ». Ou « j’essaye d’écrire »… une petite chose évasive… « … de la chicklit’ », comme si je m’excusais de mettre les pieds dans la cours des grands… et me cantonnais à un genre de littérature « jetable ».
Alors non. J’écris. Voilà, j’écris car j’ai des choses à dire. Et je voudrais bien les dire –les dire bien. J’écris et je verrai bien, plus tard, ce qu’il advient de ce que j’ai écrit. Chaque chose en son temps.
Voilà, c’était ma confidence du lundi soir.
(maintenant, motus… jusqu’à l’accouchement)
(je rappelle à l'ami lecteur que la gestation de l'éléphant dure 21 mois... celle de l'écrivain est tout à fait aléatoire.)
dimanche 1 novembre 2009
Rose
Ce matin, à l’ouverture de l’œil, encore en demi-sommeil, le ciel m’est apparu tout rose. Pas de brouillard, ou juste une brume au dessus de l’eau. Le temps va se gâter… c’est aussi le bouton « météo » de mon iphone qui le dit : il pleuvra demain, et tout le reste de la semaine. Tant pis.
Aujourd’hui il fait encore beau, et demain sera un autre jour –j’adore cette expression, allez pour le plaisir, je la redis : « demain sera un autre jour », comme Scarlett O’hara d’Autant en Emporte le Vent… Film que je n’ai jamais vu –sacrilège, lèse majesté… Mais vraiment trois heures de film grésillant sautillant, même pas en HD… Non merci ! d’autant plus que tout le monde connait déjà l’histoire… qui a d’ailleurs inspiré Régine Déforges pour sa Bicyclette Bleue (du moins pour les premiers tomes ???) (--peu importe) (comment ça langue de pute ? tout le monde l’a dit non ? au début des années 90…)
Bref.
J’en étais au Rose du ciel. Vite j’attrape mon appareil photo pour immortaliser la couleur. Il est presque trop tard. Le temps de régler l’ouverture, et déjà le rose pâlit, se fade, s’éteint. Tant pis. L’essentiel, c’est ce qui a gravé l’œil à l’instant de l’éveil, qui reste sur la rétine, s’imprègne dans le cortex, donne le ton de la journée.
Aujourd’hui, journée rose, rien ne peut me la gâcher. Rien.
J’ai décidé.
J’ai aussi décidé d’aller faire une petite visite à une cousine de papa.
Sans la prévenir, pour ne pas la déranger. Oui, c’est un concept personnel : je préfère arriver à l’improviste, si je tombe bien, tant mieux, si non, tant pis, je repars… Mais je trouve que c’est mieux avec certaines personnes. Si j’avais appelé ma grande cousine, elle se serait pris la tête à trouver une date, un moment où ça ne l’aurait pas bousculée, où elle aurait pu préparer un gouter somptueux, faire des courses pour ça, bref, nous recevoir. Là, j’arrive avec mon cortège –limité le cortège, seul le grand est collé à moi, le petit s’est endormi dans la voiture, et je lance un « coucou ? », personne.
Alors que je m’apprête à repartir avec les petits pour un plan B, je la vois affairée dans sa cuisine, elle lève la tête, me vois, me souris. La surprise est bonne. Le moment Rose…
NB : attention, quand je parle de rose, je ne veux pas que le lecteur imagine un rose mièvre, genre layette, ni un rose trop fuchsia non plus… Non, le rose dont je parle est un rose gai, joyeux, avec une musique de fond entrainante, un peu comme le rose de la panthère du même nom… vu ?