S’il y a quelque chose que j’adore, ici, et en cette saison, c’est le premier rayon de soleil qui perce le brouillard. Inexplicablement, cette vision me met en joie. C’est la victoire de la chaleur sur la brume. De l’été sur l’hiver… encore un zeste d’été.
Blablabla.
En fait, non, je ne vais pas vous parler de la joie.
Assise sur le banc de la cuisine, avec mon bol de thé et mon ordi, Loreleï passe la serpillère sous mes pieds. Indifférente à mes tentatives de concentration, elle babille joyeusement. –bin tiens, là voilà la joie !
« Alors, ma voisine, blablabla… » avec le bruit du lave linge et la résonance, je n’entends qu’un mot sur deux. « … et puis mon gendre vient manger chez nous ce soir… mais j’ai fait une choucroute… tout dans la casserole… blablabla »
- ha oui… c’est bien… Je souris, je ne sais pas si c’est approprié à ce qu’elle raconte, mais, elle me met de bonne humeur. Son énergie est communicative, cette femme est un soleil, un peu comme celui qui perce le brouillard. Toujours de bonne humeur, toujours prévenante, toujours un mot gentil, un sourire.
Elle fait partie du package « Mes-Vieilles-Pierres ». Grace à sa venue quotidienne, je me sens moins seule. D’un tourbillon, elle descend le linge, fait les lits, passe l’aspirateur –la serpillère, range les chambres des enfants et trouve même le temps de leur laisser des dessins à colorier dans leur chambre. Une perle ? Oui, c’est exactement ça.
Dans quelques jours, quand on partira, elle viendra m’aider à tout enfourner dans la voiture. Ensembles nous ferons le tour des la maison, chaque pièce, vérifier que rien n’est oublié. Elle embrassera les petits, me serrera dans ses bras : « vous m’envoyer un texto quand vous êtes arrivés, hein » --oui, Loreleï est très moderne. Elle refoulera une petite larme et sur le perron me fera des grands signes, jusqu’à ce que la voiture disparaisse au tournant de l’allée. Ensuite, elle défera les lits, mettra draps et serviettes à laver, rangera vaisselle et videra le frigo avant de l’arrêter. Elle reviendra étendre et ranger le linge, fera un dernier tour de maison, et un dernier tour de clé pour fermer la maison. Jusqu’aux prochaines vacances…
samedi 31 octobre 2009
Joie
S’il y a quelque chose que j’adore, ici, et en cette saison, c’est le premier rayon de soleil qui perce le brouillard. Inexplicablement, cette vision me met en joie. C’est la victoire de la chaleur sur la brume. De l’été sur l’hiver… encore un zeste d’été.
Blablabla.
En fait, non, je ne vais pas vous parler de la joie.
Assise sur le banc de la cuisine, avec mon bol de thé et mon ordi, Loreleï passe la serpillère sous mes pieds. Indifférente à mes tentatives de concentration, elle babille joyeusement. –bin tiens, là voilà la joie !
« Alors, ma voisine, blablabla… » avec le bruit du lave linge et la résonance, je n’entends qu’un mot sur deux. « … et puis mon gendre vient manger chez nous ce soir… mais j’ai fait une choucroute… tout dans la casserole… blablabla »
- ha oui… c’est bien… Je souris, je ne sais pas si c’est approprié à ce qu’elle raconte, mais, elle me met de bonne humeur. Son énergie est communicative, cette femme est un soleil, un peu comme celui qui perce le brouillard. Toujours de bonne humeur, toujours prévenante, toujours un mot gentil, un sourire.
Elle fait partie du package « Mes-Vieilles-Pierres ». Grace à sa venue quotidienne, je me sens moins seule. D’un tourbillon, elle descend le linge, fait les lits, passe l’aspirateur –la serpillère, range les chambres des enfants et trouve même le temps de leur laisser des dessins à colorier dans leur chambre. Une perle ? Oui, c’est exactement ça.
Dans quelques jours, quand on partira, elle viendra m’aider à tout enfourner dans la voiture. Ensembles nous ferons le tour des la maison, chaque pièce, vérifier que rien n’est oublié. Elle embrassera les petits, me serrera dans ses bras : « vous m’envoyer un texto quand vous êtes arrivés, hein » --oui, Loreleï est très moderne. Elle refoulera une petite larme et sur le perron me fera des grands signes, jusqu’à ce que la voiture disparaisse au tournant de l’allée. Ensuite, elle défera les lits, mettra draps et serviettes à laver, rangera vaisselle et videra le frigo avant de l’arrêter. Elle reviendra étendre et ranger le linge, fera un dernier tour de maison, et un dernier tour de clé pour fermer la maison. Jusqu’aux prochaines vacances…
vendredi 30 octobre 2009
Loup pour l’homme
L’homme est un loup pour l’homme. Et pour la femme en l’occurrence. Mais pas n’importe quel homme. Le voisin est un loup pour la femme, en fait.
Mais laissez moi vous parlez de mes voisins. De mes voisins de Mes-Vieilles-Pierres.
Au préalable, il faut savoir que Mes-Vieilles-Pierres est une propriété avec quelques hectares de terrain, un parc planté, des bois, le tout clos de mur. Des murs nous appartenant. Nous appartenant depuis tellement longtemps qu’il n’est plus besoin de le préciser. Sauf aux nouveaux arrivants du village attenant.
Parmi ces nouveaux arrivants, l’un achète une charmante petite maison en pierres proche de notre mur d’enceinte. Pendant l’hiver (car chacun sait bien que le gros œuvre s’effectue toujours l’hiver, notamment en pays de gel… --big lol , chacun sait aussi que nous ne sommes que rarement là l’hiver…), une énorme maison en moellons se construit, collé à « notre » mur.
Collée !! Collée, et c’est là où le bât commence à blesser : jamais nous ne nous en serions rendu compte si le voisin n’avait pas au passage cassé quelques arbres, et effondré quelques pierres du mur.
Visite chez le nouveau voisin, tendue. Il nous soutient avoir permis de construire et autorisation des Batiments de France… Gros doutes… Mais, toujours pris par le temps toujours trop court passé à Mes-Vieilles-Pierres, on laisse en suspend. L’année d’après, l’horreur en moellons a pris du volume. L’ardoise a été remplacée par de la tuile. Sacrilège…
L’hiver suivant, le nouveau voisin a fait école : un autre se sert de notre mur pour construire un « abris », qui devient garage, qui devient annexe, qui devient appartements…
Que faire que dire… il est souvent préférable de maintenir des relations de bon voisinage... Quand le chat n’est pas là, les voisins dansent… Et puis « vous en avez déjà tellement grand… qu’est ce que ça peut bien vous faire ? » Oui, mais non ! Tu veux pas ma culotte aussi ? Tiens le protège slip en prime !
Je suis énervée.
Je viens d’avoir un appel téléphonique du premier voisin qui souhaite maintenant crépir son hideux moellon. Et qui voudrait bien passer par chez nous pour faire l’arrière de sa maison. Qui d’ailleurs exige de passer par chez nous puisque c’est la loi ! (???) Mais la loi ne lui a-t-elle pas conseillé de s’écarter un peu du mur ? Non… on croit rêver.
Non, je ne suis pas énervée… juste un peu. (d’ailleurs, y-a-t-il un médecin dans la salle, à défaut d’un avocat, ou d’un bon juriste ? –mon mail est ouvert !)
jeudi 29 octobre 2009
Brouillard
mardi 27 octobre 2009
Retour aux sources
samedi 24 octobre 2009
(in bed avec) Lui versus Bas
mardi 20 octobre 2009
L’Oedipe roi
lundi 19 octobre 2009
(in bed avec) contrattaque
samedi 17 octobre 2009
(in bed avec) Lui
mercredi 14 octobre 2009
Son point de vue à Lui
mardi 13 octobre 2009
De la lâcheté des hommes (et des femmes)
lundi 12 octobre 2009
Le tricot, ou la fatalité du manteau
samedi 10 octobre 2009
Mémèrisation
vendredi 9 octobre 2009
Femme sans tête
jeudi 8 octobre 2009
Interrogation -- Le sens.
Depuis quelques jours, j’ai du mal à trouver l’inspiration quotidienne pour écrire. Je me répète, je n’ai rien à dire, rien de neuf. Les enfants, l’école, les mercredis, la piscine, la fatigue, les doutes le néant. Il faut que je donne un sens à ce que je fais.
L’autre jour, j’ai fait un test débile sur Facebook. Voix de la raison : Kabo, tous les tests sont débiles sur Facebook, tu sais bien qu’il ne faut pas les faire… Kbo : oui, mais moi j’en ai fait un : « savoir où et quand je vais mourir » VdlR : ha bin celui là est sans nul doute le plus débile de tous ! Kbo : d’accord, sauf que je l’ai fait. Et j’ai la réponse. VdlR : et la réponse est ? Kbo : que je vais mourir le 3 avril 2037 d’un cancer/maladie cardiaque… VdlR : Charmant… Kbo : je ne te le fais pas dire. Dans 28 ans quoi… Ce qui me rassure, c’est que les enfants seront grands, ils auront moins besoin de moi…. VdlR : les enfants, toujours les enfants… et le mari ? Kbo : Ha bin le mari, il a aussi fait le test dis donc ! Et grâce à lui, je me sens bien plus sereine. Il meure à 97 ans, de vieillesse… Donc largement après moi. Les enfants auront toujours leur papa. Et même si le papa refait sa vie après ma mort, les enfants seront suffisamment grands pour ne pas souffrir d’une mauvaise marâtre. VdlR : et… Cendrillon, tu l’a vu combien de fois ? Kbo : Le Un ou le Deux ? VdlR : [plop]
mercredi 7 octobre 2009
Une lichette de pub pour se sentir mieux --Clarins
Virus
lundi 5 octobre 2009
Deux mille mètres plus tard
Déconnecter
jeudi 1 octobre 2009
L’accro d’internet.