C’est comme si toute cette suractivité des semaines passées était retombée comme un soufflé. J’ai eu du mal à convaincre les enfants d’aller s’occuper dans leur chambre. La chaleur, la fatigue cumulée les affale sur le canapé. Télégobant tout ce qui bouge sur le petit (pas si petit en fait) écran. Amorphes.
Allez, les garçons, montez donc jouer dans votre chambre… Montez et laissez moi un peu de calme, oubliez moi deux minutes… que je puisse en profiter pour finir cet article, prendre rendez vous avec le dentiste, appeler le coiffeur, répondre à une copine… glander, web-gober à défaut de télé-gober, juste ne rien faire, boire mon café, manger un carambar –en juif…
Le calme après la tempête, le calme avant la suivante. Si j’étais une personne avec le plus élémentaire sens de l’anticipation, je devrais me jeter à corps perdu dans les placards des enfants, et les nôtres aussi pour ranger trier, classer… préparer les valises, la transhumance approche…
Mais non, je suis amorphe… neurone sans synapse… Je viens de me souvenir de la corbeille de linge à étendre… je l’ai posée au pied de l’escalier il y a deux heures… j’avais juste un petit coup de fil à passer… juste…
Vous êtes merveilleusement humaine!
RépondreSupprimerAccent Grave
Faire les valises, j'aime. Je suis organisé comme un robot, même si j'oublie toujours quelque chose. Défaire les valises, alors ça c'est pire que de descendre la poubelle dans la neige.
RépondreSupprimerTon esprit serait-il déjà ailleurs, parti en vacances ? Bientôt, tu le rejoindras. Courage.
RépondreSupprimer@ Accent Grave : merci ! c'est joli de joindre les mots "merveilleusement" et "humaine"
RépondreSupprimer@ Damien : Je déteste les valises à faire ou à défaire... Quant à la poubelle, c'est une théorie anti-féministe sur le sujet...
@ Ren : Oh oui... rejoindre mon esprit ! Peut être un jour... ;o)
Oups!! je suis fatiguée à la perspective des départs :-)
RépondreSupprimerAh! pouvoir s'ennuyer sur la plage :-)
Marcelle