Passé la moitié de la nuit à uriner des lames de rasoir.
Cystite quoi !
Puis me suis souvenue qu’en cas de cystite, on prescrivait du spasfon, ce qui tombe plutôt bien puisque j’en ai.
Idem, en cas de cystite, on prescrit un antibiotique. Après vérification, il s’avère que celui que je prends pour mon angine (et que je comptais bien arrêter le plus tôt possible avant d’avoir l’estomac en miettes), marche aussi pour les cystites.
Passé donc l’autre moitié de la nuit à tenter de dormir entre deux rêves débiles.
Et comme une histoire de pipi-caca-fesses, n’arrive jamais seule…
Ce matin en accompagnant les enfants à l’école, je me fais dépasser par un petit jeune (allez, treize-quatorze ans tout au plus) qui traverse en courant pour ratrapper son bus. A chaque foulée, son pantalon taille ultra basse (sac à m*rde) descend de quelques centimètres. Au bout de quatre foulées, l’ensemble des automobilistes à l’arrêt du feu rouge, peuvent admirer (sic !) un boxer « taupe » en voile de coton quasi transparent, laissant deviner sans ambiguité la raie de ses fesses !
Tout en courant, le garçon tient délicatement, et surtout discrétement, son pantalon fuyant… A l’arrêt du bus, la raie de ses fesses n’a plus de secret pour le badeau matinal. D’un geste rapide, entre le pousse et l’index, il remonte le pantalon. Mais pas trop. Dans dix pas, il sera de nouveau à moitié à poil.
Le feu passe au vert et je m’interroge…
Que font les parents ?
Mais d’ailleurs, peuvent-ils faire encore quelque chose ?
Moi-je ne laisserais pas mes enfants sortir comme ça… blablabla…
Mais le mieux à espérer est que cette mode disgracieuse du pantalon qui se fait la malle n’ait plus court dans dix ans…
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