J’expérimente un nouveau lieu d’écriture. Exit le canapé du salon aux amples accoudoirs accueillant l’équilibre instable du laptop.
Voilà mon antre, ou plutôt celle qui va le devenir. Je n’ai pas souvenir d’avoir vraiment travaillé sur ce petit bureau. Il faut un début à tout. Je me souviens y avoir stocké du courrier, pas même y avoir répondu, à ce courrier, j’ai toujours préféré m’installer sur la table de la cuisine pour écrire. Un lieu plus convivial, plus au centre de l’activité domestique.
Alors, voilà, aujourd’hui, pour me consacrer à écrire, je m’installe, au calme, et j’écris sur mon bureau. Du moins je tente. J’en ai la ferme intention.
Ce matin, mon c&t a regagné son lieu de travail, les enfants, l’école. Et moi, je retrouve ma paisible solitude, propice à la réflexion, au rêve et à l’écriture. Je suis enfin seule, à l’endroit parfait, il n’y a plus qu’à… le bureau m’attend.
Seule chose que je n’avais pas prévue : la distraction inhérente aux objets cumulés sur le bureau. Il y a là de vieux appareils photos. De l’époque de l’argentique… des lomos. Du coup, je surf à la recherche d’un hypothétique Lomo numérique… Qui n’a pas air d’exister… Dommage. Je m’attarde aussi sur de vieux carnets. Des notes, des listes, des rendez vous, quelques adresses. Et puis des écrins à bijoux, vidés de leur trésor, ils ne renferment plus que le souvenir de ce qu’ils ont contenu, de la surprise, de la joie générée par le cadeau inattendu.
Il y a aussi cette pile de magasines, et de livres. A lire ou lus pour certains, à relire parfois.
Voilà, j’ai passé la journée installée à mon bureau, j’ai fait tout plein de choses, sauf écrire. Pas même écrire ce billet, ouvert depuis ce matin, en attente…
Demain, je retourne sur mon canapé, en position Z.
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