Comme un lundi

Bon alors que les choses soient dites une bonne fois pour toutes : je n’aime pas le lundi. Seule dérogation à cette règle, c’est que le lundi soit férié ou inclus dans un pont pouvant se transformer en viaduc … LE lundi, les enfants retournent à l’école, la femme de ménage vient réparer les hécatombes du week end et remettre la maison d’équerre, mon mari reprend le boulot (quand il a réussi à l’interrompre pendant suffisamment longtemps pour qu’on ait l’impression de passer un week end en famille) et moi…. Et moi ? Et moi, je me retrouve souvent seule et désœuvrée (là c’est le moment de verser votre petite larme !) Bref, je déteste le lundi. Le lundi, j’ai souvent encore sommeil du week end, je pourrais le passer à dormir, mais, pleine de bonne résolutions, je décide souvent de m’atteler à une tache postcastée depuis suffisamment longtemps pour qu’elle ne puisse pas souffrir d’être encore repoussée. Le lundi, il m’arrive de solliciter mon mari à déjeuner. Parfois, il peut, souvent il n’a pas le temps. J’ai ainsi l’impression de prolonger un peu l’intimité du week end. Dej toujours trop rapide, souvent suivi d’un « tour à la Fnac » (oui, la Fnac étant le seul endroit où mon mari envisage la possibilité de faire du shopping !) (Le votre aussi ? combien sommes nous à être sœurs ?) Puis retour au calme de la maison vide… Vide encore pendant quelques heures avant le retour des enfants, du bruit, des jeux tumultueux, du mari, du diner à préparer, des bains à donner, des enfants à coucher, de la connerie à télégober… Demain ce sera mardi et tout ira beaucoup mieux ! En attendant, fredonnons tous ensembles : « Un lundi au soleil… »