vendredi 25 mars 2011

Le gang des mamies ibériques

(et non je n’ai pas dit hystériques) (quoi que)

Dès seize heures vingt, il y en a une ou deux qui se place devant les marches de là où sortent trois classes de CP et autant de CE1. Dans les deux minutes qui suivent, bousculant les parents qui sont arrivés progressivement, trois autres prennent place. A peine s’excusent-elles de jouer des coudes pour atteindre leurs commères. Elle font haie autour de la sortie. Les autres parents sont relégués au deuxième rang, au moins.

Je reste sur le trottoir d’en face. Jusqu’à ce que la classe sorte. Ce n’est qu’alors que je traverse, tout en restant derrière les barrières. C’est alors que j’entends les bavardages du gang des mamies ibériques. Elles ne sont pas tendres. Celles qui s’en prennent pour leur grade, ce sont les belles filles… Il ne fait pas bon être la belle fille d’une mamie du gang. Jamais à la hauteur, toujours trop maquillée, et si au moins elle s’occupait aussi bien de son mari que de ses enfants…

Elles ont toutes la même coupe de cheveux, le même coiffeur surement, la même couleur, aussi, entre l’acajou et le miel.

Elle bavardent, elles bavardent, elles bavardent, et à peine se rendent-elles compte que leur petit fils est sorti et attend près d’elle que le bavassage se termine… Les autres enfants n’ont qu’à les contourner pour atteindre leur parent. Quant aux poussettes… Non, il fait pas bon d’avoir à passer entre le gang des mamies ibériques quand on a une poussette…

mercredi 16 mars 2011

De la relativité

Parfois je me demande qu’elle est ma place dans cet immense jeu de rôles. Où sont les choses importantes, que relativiser.

Aujourd’hui il fait beau. Comme un soleil sous chape. Le lave-vaisselle clapote, le c&t est parti bosser. Les enfants se sont déjà entretués. Nous avons hurlé pour finalement nous engueuler entre nous. Le grand a pleuré, le petit a nargué. Eux se sont réconciliés, nous, nous sommes restés fâchés.
Moi, comme une idiote, je me suis mise à taper, les yeux qui picotent, la vue qui s'embue.


Trop de choses ces derniers jours, ces dernières semaines. Trop de choses que j’insère, que j’enfouis au-dedans. Trop de choses que je n’arrive même plus à extérioriser.

Alors, ce matin, je pense à la dignité des japonais, j’admire, et je me relativise.

Un petit café pour la suite ?

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